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mercredi 29 juin 2011

Art contemporain au Grand Hornu

Jusqu'au 2 octobre, au Mac's d'Hornu

« Mais pourquoi ? » s'interroge Christophe Terlinden

Dans le cadre de son cycle d’exposition « Cabinet d’amateurs », le MAC’s invite l’artiste plasticien belge Christophe Terlinden à investir l’espace situé dans l’Aile Nord du Grand-Hornu.

Présentant modestement un art qui pose des questions plus qu’il ne donne de réponses absolues, son exposition intitulée « Mais pourquoi ? » laisse une grande part à l’interprétation du spectateur. Elle s’articule autour d’une vidéo réalisée avec des moyens très simples montrant un petit garçon qui répète et fredonne inlassablement la question « mais pourquoi ? ». Déplacée dans le champ de l’art, l’interrogation, récurrente à cette étape de la vie - on parle de « l’âge des pourquoi » correspondant au moment où la conscience de l’enfant se développe - place le spectateur non seulement face à ses propres questionnements sur l’existence mais l’invite aussi à méditer sur la fonction de l’art.

Christophe Terlinden complète son installation par une paire de tongues usagées coulée dans le bronze. Une façon pour l’artiste de révéler, loin des sujets de prédilection de la sculpture, les frontières qui subsistent entre l’art et la vie.

Enfin, habitué à inscrire son travail dans un contexte donné en y posant un geste apparemment anodin dont la portée s’avère poétique, ironique ou politique, Christophe Terlinden a également pour projet de jouer avec les échelles de l’architecture du Grand-Hornu en réalisant un dessin monumental « à la tondeuse » sur l’immense pelouse de la Cour Ovale.

lundi 27 juin 2011

Suanna Majuri et ses contes aquatiques à Charleroi

Au Musée de la photographie à Charleroi, jusqu'au 18 septembre

L'univers aquatique de Susanna Majuri


Le Musée de la photo de Charleroi ne consacre pas ses cimaises au seul Bernard Plossu et sa vision d'un Charleroi en pleine mutation. En parallèle à cette exposition, jusqu'au 18 septembre, les visiteurs du Musée sont invités à découvrir l'univers d'une photographe à tout le moins intéressante : Susanna Majuri.

« Nordic water tales » est le titre de l'exposition proposée par cette artiste née à Helsinki et formée, en cette même ville, à l'University of Art and Design. Son travail a par ailleurs été distingué à plusieurs reprises.

Susanna Majuri s’est créée une mythologie personnelle, peuplée de personnages et d’animaux dans des paysages qui renvoient à son pays natal, la Finlande, autour d’un pivot central qui, bien davantage qu’un élément de décor, constitue l’essence même de son inspiration. L’eau est ainsi l’acteur principal de son travail photographique. Elle constitue un monde d’accueil pour la mise en images de contes aquatiques.

Le spectateur plonge en apesanteur et en apnée dans ces images dont émanent une douceur et une grande sérénité. Nulle sensation d’enfermement ou de malaise dans ces bulles d’eau, bien au contraire. L’on y croise en toute tranquillité un envol de canards, un ours polaire, une nymphe ou une maisonnette tout droit sortie d’une histoire d’Andersen.

Si les photographies de Susanna Majuri peuvent paraître de prime abord le fruit de manipulations, elles résultent pourtant de prises de vues directes, à travers une vitre ou depuis la surface le plus souvent. L’auteur revisite d’une certaine manière l’histoire de la photographie en utilisant pour ses décors des toiles de fond comme les photographes de studio le font depuis les premiers pas du portrait photographié. Et elle y dirige ses nageurs qui tantôt semblent protégés par le cocon protecteur formé par l’eau, à l’instar du fœtus dans le ventre de sa mère, et tantôt paraissent vivre dans la matière liquide comme nous le faisons dans l’atmosphère, renvoyant à l’imaginaire nordique du mythe de la sirène.

Infos : (0032) 071 43 58 10

vendredi 24 juin 2011

Maison du luthier à Jenzat

Jusqu'au 25 septembre en la Maison du Luthier à Jenzat (Allier-France)

La vielle bourbonnaise et sa grande renommée !

« A la grande renommée de la vielle bourbonnaise. Diffusion-Identités-Emblème ». C'est le titre donné à l'exposition présentée par la Maison du luthier au Musée de Jenzat, dans l'Allier (France). Elle se tient jusqu'au 25 septembre prochain et a pour thème : de la diffusion de l’objet à la déclinaison du cliché.

« On n’est jamais satisfait du portrait d’une personne que l’on connaît bien ». Cette pensée de Goethe (Les Affinités électives, 1808) pourrait s’appliquer aux images habituellement présentées de la vielle et du vielleux ; images non reconnues par les vrais mélomanes qui savent apprécier les qualités de chaque instrument.

Dans la suite des recherches menées depuis 1983 sur le Pays de la vielle à roue, sur son histoire et ses représentations, l’exposition a pour objectif de montrer les effets dérivés de la diffusion des vielles sur la culture et notamment sur les usages emblématiques d’un instrument.

La vielle, fabriquée en bourbonnais depuis 1795 mais jouée dans tout le Centre-France, est devenue aux XIXe et XXe siècles, signe de reconnaissance d’un vaste territoire français.

L’exposition donne à voir la qualité de facture qui a déclenché le succès commercial, les outils spécifiques inventés sur place, les différentes façons de penser la fabrication. Une importante collection d’images de la vielle et du vielleux -sortie spécialement des réserves pour les besoins de l’exposition temporaire- prouve l’impact culturel de la vielle bourbonnaise dans la vie quotidienne contemporaine.

Cette exposition temporaire en la « Maison du luthier » de Jenzat est organisée en un parcours de cinq étapes :
1) Qualité d’une facture : matières premières et commerce.
2) Qualité du décor : sculpture et marqueteries, l’invention de la couleur.
3) Création d’outils spécifiques conçus pour la facture des vielles.
4) L’art et la manière de faire les vielles.
5) Le commerce adopte l’image de la vielle déclinée en cascade : le musée vous dévoile une surprenante collection.

Infos : (0033) 04 70 56 81 78

mercredi 22 juin 2011

Au MAC's, Grand Hornu. Art contemporain

A Hornu, jusqu'au 15 octobre au MAC's

« Je suis seul avec vous »

Jusqu'au 15 octobre prochain, une vingtaine d'artistes investissent le Musée des Arts contemporains (MAC's) à Hornu (Belgique). Sur le thème : « Je suis seul, avec vous », l'exposition, placée sous le commissariat de Denis Gielen, critique d'art et adjoint à la direction du MAC's. présente principalement des vidéos et photos. Celles-ci s'attachent pour la plupart à représenter des ensembles sociaux donnés : couples, familles, amis, communautés, ethnies, réseaux, forums...
Autant de portraits de groupes ou de groupes de portraits. Au total quelque 1000 images! dont les auteurs, parfois simples compilateurs d'archives anonymes (Jonathan Monk, Fiona Tan, Claes & Rochette), sont à la fois proches et lointains, à l'instar des gens qui y sont représentés, eux aussi, seuls et ensemble.

« Cet espace paradoxal entre nous et les autres, cette
distance qui nous sépare de nos semblables mais qui nous constitue cependant en société, se décline en des lieux que les artistes observent en ethnographe, d’un regard tour à tour distancié et subjugué. Ce sont des pays exotiques, des traditions populaires, des cultures lointaines, dont les sociétés, parfois réduites à des communautés marginales et à des groupes éphémères, attisent chaque fois leur appétit d’altérité : fascination envers le drag-queen (Nan Goldin), la femme publique (Wolfgang Tillmans) ou la simple passante (Miroslav Tichy), empathie à l’égard des victimes du libéralisme mondial (Bruno Serralongue) ou du désenchantement politique (Tobias Zielony), curiosité à l’endroit des folklores locaux (Jeremy Deller), des langues étrangères (Bruant & Spangaro), des rites ancestraux (Ria Pacquée) ou des pièces archéologiques (Jean-Pierre Bertrand). Reste que ces regards portés sur les autres à travers leurs diverses représentations ne s’arrêtent pas à leurs surfaces, mais se prolongent vers nous en s’y inversant – comme dans un miroir – pour nous faire devenir autres à notre tour et nous faire sentir également visibles, englobés que nous sommes par ce monde éminemment visuel où tout ce que nous voyons, même le corps le plus pétrifié, le plus fermé en apparence, nous regarde, nous touche et nous parle. » commente Denis Gielen.
Les artistes présents au MAC's durant tout cet été 2011 : Jean-Pierre Bertrand, Jean-Baptiste Bruant & Maria Spangaro, Marie José Burki, Jacques Charlier, Anne De Gelas, Jeremy Deller, Nan Goldin, Ann Veronica Janssens, Jonathan Monk, Els Opsomer, Ria Pacquée, Olivia Rochette & Gerard-Jan Claes, Bruno Serralongue, Fiona Tan, Miroslav Tichy, Wolfgang Tillmans, Tobias Zielony
Infos : 065 65 21 21

mercredi 15 juin 2011

Reg'Arts: A Stavelot, du 7 au 16 juillet

Reg'Arts: A Stavelot, du 7 au 16 juillet: "A Stavelot, un festival mariant humour, poésie, réflexion... 46e édition des Vacances Théâtre ! Une affiche riche de Marie-Christine Barra..."

A Stavelot, du 7 au 16 juillet


A Stavelot, un festival mariant humour, poésie, réflexion...
46e édition des Vacances Théâtre !

Une affiche riche de Marie-Christine Barrault, Louis et Louise, Pierre Lafleur, Stéphane Georis...
Du 7 au 16 juillet prochain, les Vacances Théâtre de Stavelot vivront leur 46e édition ! 46 ans déjà que cette petite bourgade des Ardennes belges, à quelques enjambées à peine de Liège, sert d'écrin à un rendez-vous théâtral à nul autre pareil ! Cité touristique par excellence, blottie au coeur de la verdoyance ardennaise, Stavelot est un cadre idéal pour cette activité théâtrale qui prend place dans les caves voûtées de l'ancienne abbaye locale.
Cette édition nouvelle ne faillira pas à la forte réputation du festival que d'aucuns appellent les « VTS ». Humour, chanson, convivialité, poésie restent les maîtres mots qui soutiennent l'affiche excellentissime encore mise en oeuvre.
« Si la concurrence de l’audiovisuel n’avait qu’un mérite pour le théâtre, ce serait sans nul doute celui de le pousser à toujours plus d’inventivité, plus d’audace. Cette année, la programmation du festival vous surprendra, vous questionnera, vous ravira… A la fois teintée d’humour et de poésie, cette édition 2011 est également placée sous le signe du questionnement, de la réflexion. « Le but du
théâtre est d’affronter les limites
», a dit Edward Bond… Plus que jamais, ce sera le cas durant ce festival. L’exil, les racines, la solitude sont autant de thèmes qui seront abordés par des comédiens et des metteurs en scène au talent et à l’efficacité impitoyables. D’autres ont choisi la voie de la comédie, de la dérision, un exercice parfois bien plus difficile encore... » commentent les organisateurs.
A l'affiche :


ATTILA Reine des Belges par la Compagnie de la Grande Echelle (Paris) Seule en scène de Marie Elisabeth Cornet
Richard le Polichineur d’Ecritoire par la Compagnie des Chemins de Terre avec Stéphane GEORIS
MI OTRO YO Théâtre de Geste par la Compagnie Doble Mandoble avec les Frères Michel Cordoba Pellegrin et Luigi Cordoba Pellegrin
La Nuit Juste avant les Forêts de Bernard-Marie Koltès par la Compagnie de nulle part (Toulouse) avec Philippe Cancé
Opening Night (Paris) une texte de John Cromwell avec Marie Christine Barrault et Michel Carnoy
Bas les Masques de et par Dieudonné Kabongo. Mise en scène par Lorent Wanson
Louis et Louise Au pays des Réveils de et par Isabelle Hauben et Sylvain Plouette
Sans Ailes et sans Racines avec Hamadi et Soufian El Boubsi Par la Charge du Rhinocéros
GAINSBOURG Ressuscité “Bien fait pour sa Gueule” Par Pierre Lafleur
Adam le Polichineur de laboratoire Spectacle Jeune public par la Compagnie des Chemins de Terre avec Stéphane Georis
« Les Fabuleux Noirs et Blancs » Par la Cie Arts et Couleurs
Infos : 04 342 00 00

mardi 14 juin 2011

Brosella Folk et Jazz ces 9 et 10 juillet

Folk et Jazz au Parc d'Osseghem à Bruxelles
L'éclectisme musicale et la qualité du Brosella Folk&Jazz

Toots Thielemans, Liuz Carlos Borges, Eliseo Parra, Didier Laloy à l'affiche

Depuis 35 ans, le Théâtre de Verdure du Parc d'Osseghem à Bruxelles est le cadre de rendez-vous musicaux d'importance. Un lieu où se cotoye la crème du jazz et du folk, un lieu où les organisateurs offrent aux artistes l'occasion de réaliser leurs rêves musicaux...
« Il y a 35 ans déjà, que le Service Jeunesse de la Ville de Bruxelles a pris l’initiative de redonner vie à cet amphithéâtre en plein air, oeuvre de l’architecte paysagiste Jules Buyssens. Le Théâtre de Verdure n’était plus utilisé depuis l’Exposition Universelle de 1958. Il avait pourtant été construit en 1932 pour y organiser des concerts et des représentations théâtrales à l’occasion de l’exposition universelle de 1935. L’acoustique y est si excellente, qu’il est possible d’y organiser des événements musicaux et théâtrales, sans avoir besoin d’une sonorisation extraordinaire. » commentent les organisateurs.
Depuis 1982, ce cadre verdoyant de la capitale belge accueille un festival international consacré au folk et au jazz : « Brosella Folk & Jazz ».
« Un week-end complet dont un jour est consacré au folk et l’autre au jazz. Le Brosella Folk & Jazz présente deux styles de musique qui étaient – dans ce temps là – rarement programmés ensemble lors d'un festival. Brosella Folk & Jazz a toujours été un festival pionnier, à la recherche des nouvelles tendances dans les musiques qui nous intéressent. Nous étions les premiers à inviter de groupes norvégiens, des hongrois, de la musique klezmer, ou manouche … » précisent les organisateurs.
Ces 9 et 10 juillet, la 35e édition de ce rendez-vous estival prendra place. A son affiche, une variété de groupes et de styles : de Toots Thielemans à Didier Laloy, d'Eliseo Parra à Luiz Carlos Borges en passant par Bart Van Caenegem, Fernhill-Naragonia, Ensemble Cannamella, Emballage Kado & De Fanfaar, The Samuraï, Balkan Horses Band, Hot Spoons, Andrzej Jagodzinski Trio, FLY, Lander Gyselinck, Renaud Garcia-Fons “La Linea del Sur” , Saxafabra...
Infos : 02 474 06 41

dimanche 12 juin 2011

A Puurs, découvrir une école de lutherie

Ces 24, 25 et 26 juin

A Puurs, l'école de lutherie ouvre ses portes

A la découverte du travail des apprentis-luthiers !

Les écoles de lutherie ne sont guère légions et l'opportunité est belle lorsqu'une de ces rares écoles ouvrent ses portes. Offrant à tous l'occasion de toucher de près au travail patient de ses élèves dans la construction d'instruments de musique : violes et guitares, violons et luths...
En Belgique, à Puurs, entre Malines et Saint-Nicolas, non loin d'Anvers, existe un centre de construction d'instruments de musique. Ces 24, 25 et 26 juin prochains, il ouvrira ses portes et ce sera l'occasion pour les spécialistes et le grand public de découvrir le travail de ses élèves, d'intégrer quelque peu le travail discret du luthier...
Outre l'exposition des instruments construits au Centre, les amateurs auront l'opportunité d'assister à des concerts, dont certains joués sur des instruments construits à Puurs.

Programme :
Vendredi 24 juin : Trio Alki
Samedi 25 juin : Guitares (cordes en acier)
Dimanche 26 juin : concert apéritif avec violes de gambe, claviers historiques...

L'exposition des instruments construits au Centre de Puurs se tiendra le dimanche de 13h à 18h.

jeudi 9 juin 2011

Du 14 au 17 juillet, luthiers et concerts de musique traditionnelle au Centre de la France

Au château d'Ars : 36 concerts, 140 luthiers...

36e rencontre des luthiers et des maîtres sonneurs

Un festival unique
de luthiers et de musiques traditionnelles

Son cadre, le château d'Ars (style Renaissance) avec un parc de 10 hectares et sa singularité font du festival « Rencontre internationale des luthiers et maîtres sonneurs », un rendez-vous unique au monde.
Sa 36e édition, programmée du 14 au 17 juillet prochain, ne devrait pas faillir à l'excellente réputation que ce festival du Berry s'est forgée au fil des ans.
Durant quatre jours, pas moins de 36 concerts, 20 animations, 140 luthiers... attendent les amateurs de musiques traditionnelles. 35 000 de ces amateurs seraient même attendus par les organisateurs !
La programmation internationale permet de découvrir des groupes et des sonorités d’Italie, d’Irlande, d’Espagne, du Québec, d’Angleterre, de Suède, d’Inde, des Balkans…
Parmi ceux-ci, citons Alain Pennec, Olli & Mood, Orquesta Tipica Imperial (Argentine), Olle Gällmo (Suède), Baluji Shrivastav (Inde), Duo Laloy - Le Tron, Liz Carroll, Carte blanche à Titi Robin, Pad Brapad, Shelta, La Bottine Souriante (Québec), La Machine...
Au-delà des rendez-vous concertants, de cette affiche alléchante, ce festival, autrefois également appelé « Saint-Chartier » là où il est né à l'ombre du château de George Sand, a pour intérêt la multitude de luthiers et autres facteurs d'instruments qui s'y regroupent. Un véritable salon de lutherie, à ciel ouvert, à même l'herbe verte de la pelouse, prend place !
« Ce salon dédié aux instruments à bourdons et aux instruments de musiques
traditionnelles du monde constitue une vitrine diversifiée de la facture instrumentale
unique au monde. Au total, plus de 30 sortes d’instruments sont exposées soit plus de 2 500 sur le salon : vielles à roue, cornemuses (cornemuses du Centre, veuze, biniou, boha, zampogne, gaita…), accordéons diatoniques, cistres, bouzoukis, luths, harpes, dulcimers, épinettes des Vosges, violons, psaltérions, nyckelharpas, vièles à archet, guimbardes, gralles, percussions traditionnelles, flûtes, hautbois, organistrums… 140 luthiers de 12 nationalités différentes font le déplacement. C’est l’occasion pour eux de présenter leur travail, de rencontrer d’autres luthiers et d’échanger expériences et innovations techniques. Pour le public, c’est le lieu pour découvrir tous ces instruments, les toucher, les essayer... » commentent les organisateurs.

Infos : (0033) 02 54 48 60 60

samedi 4 juin 2011

Le meilleur du Flamenco à Bruxelles

Au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles

Le meilleur du Flamenco

Du 19 au 21 juin, le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles accueillera la 5e édition du festival de flamenco « Son del Sur ».

A cette occasion, Bozar Music présentera une sélection des meilleures productions actuelles de flamenco, en collaboration avec l’Instituto Cervantes, chargé de la promotion de la langue et de la culture espagnoles qui célèbre cette année son 20e anniversaire. Ce festival illustrera, par trois concerts, tous les domaines d’un art inscrit en 2010 sur la liste représentative du patrimoine
culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.





Le guitariste Gerardo Núñez et son quatuor, le très prometteur cantaor David Palomar
et l’une des meilleures compagnies de bailaoras du moment, La Choni, enflammeront
le Palais des Beaux-Arts.

Programme :

Dimanche 19.06.2011
GERARDO NÚÑEZ CUARTETO
Le style de Gerardo Núñez (Jerez de la Frontera, 1961) est tant influencé par le jazz que par le flamenco classique. Il a reçu deux fois le prix Giraldillo couronnant le meilleur guitariste à la Biennale de Flamenco à Séville (2002 et 2004). Núñez sera à Bruxelles avec son quatuor qui l’accompagne dans les meilleurs festivals de jazz et flamenco du monde entier. La bailaora Carmen Cortés et le cantaor Jesús Méndez se chargent quant à eux de mettre de la voix et de la couleur sur la musique d’un des guitaristes les plus renommés du panorama flamenco.
Gerardo Núñez guitare – Carmen Cortés palmas et danse - Jesús Méndez chant – Ángel Sánchez " El Cepillo " percussions

Lundi 20.06.2011
DAVID PALOMAR - El miedo no guarda a La Viña
David Palomar, Prix Joven 2010 attribué par la Chaire de Flamencologie de Cádiz, nous présente la performance El miedo no guarda a La Viña. Il y combine des chants plutôt classiques avec d’autres moins connus en ajoutant quelques accents contemporains. Le spectacle de David Palomar est donc une illustration vivante de la liberté créative, de la revendication d’un flamenco sans autres limites que celles imposées par la passion pour l’art.
David Palomar chant – Keko Baldomero guitare – Javier Katumba palmas - Diego
Montoya palmas

Mardi 21.06.2011
CHONI COMPAÑÍA FLAMENCA – Tejidos al tiempo
Tejidos al tiempo réfléchit sur le temps, la vie et la mort à travers un nouveau langage visuel qui utilise des moyens expressifs extrêmement flamencos. Grâce à la complainte de la seguiriya, au courage du fandango, à la tempérance de la soléa, à la force de la bulería et à la musicalité de la milonga, Choni cherche, moyennant sa danse, à vaincre la mort. Ceci ne sera possible qu’en ayant conçu une nouvelle vie. Origines et innovations, de nouvelles atmosphères pour le flamenco.
Asunción Pérez "Choni" danse - Alejandro Granados danse – Manuel Cañadas danse - Francisco Contreras "El niño de Elche" chant - Alicia Acuña zang – Raúl Cantizano guitare, zanfoña - Antonio Montiel percussion

Infos : 02 737 01 90

jeudi 2 juin 2011

Charleroi en photos et en mutation


Musée de la photographie à Charleroi, jusqu'au 18 septembre.
La mutation de Charleroi en photos
Bernard Plossu ouvre la mission photographique
« Immortaliser Charleroi avant qu’elle ne mue… » Tel est l'ambition des dirigeants du Musée de la photographie à Charleroi. Cette ville, souvent caricaturée et mal aimée du sol wallon, va se modifier, dans les années à venir. De grands travaux sont annoncés. Déjà les chantiers de l’extension du métro et de la Place de la Digue ont débuté depuis de nombreux mois et la physionomie du Charleroi d’hier a déjà quelque peu disparu.

Face à ces premiers signes de changement, le Musée de la Photographie a émis le souhait de recueillir en une série de clichés le visage de ce Charleroi en pleine mutation.

Une première mission photographique a été confiée au photographe Bernard Plossu. D’autres lui emboîteront le pas.
Charleroi lui plaisait. Il y était venu déjà à diverses reprises à l’invitation du Musée, y retrouvant un peu des villes américaines et de ses banlieues interminables, un peu des chantiers de La Ciotat près de Marseille et de sa population métissée. «Charleroi a une gueule» nous répétait-il souvent, «une ambiance de film». Un soir, après un vernissage, alors que Xavier Canonne le ramenait à son hôtel, il lui demanda de faire le tour du ring dans sa voiture ; ils en fîrent cinq ou six, par une belle nuit qui détaillait dans l’éclairage urbain les façades illuminées et la profondeur d’un paysage qui semblait ne connaître de limites. Ce fut tout naturellement que Xavier Canonne lui parla du projet qu’il nourrissait et qu’il accepta d’emblée, sans en connaître encore les conditions. Plossu revint un mois de novembre et entreprit de photographier la ville dans cette urgence qui lui sied, comme s’il ne devait jamais s’arrêter, demandant de reprendre dix fois encore le chemin de ce périphérique tant décrié des habitants de Charleroi, que Xavier Canonne tient aujourd’hui pour l’une des spécificités de la ville.
Bernard Plossu est un photographe de renommée internationale ; il a à son actif de nombreuses expositions dans des lieux prestigieux et diverses monographies importantes. Il est en outre représenté dans les principaux musées et centres de photographie du monde entier. Né en 1945, il a longtemps vécu aux USA. Influencé par le cinéma français, par la Nouvelle Vague en particulier, son style se caractérise par une photographie mouvante, mobile, sorte de visions furtives qui suggèrent une ville plutôt qu’elles ne la racontent. Même s’il a, depuis quelques années, fixé son domicile dans la ville portuaire et populaire de La Ciotat, non loin de Marseille, il demeure un voyageur, rassemblant en blanc et noir les villes qu’il semble traverser à vive allure.
Ses photos sont exposées jusqu'au 18 septembre prochain.
Infos : 071 43 58 10
Photos : Bernard Plossu

mercredi 1 juin 2011

Quinze musées en lice : 3 primés !

Prix des Musées 2011
Les lauréats sont connus!

Chaque année, le Prix des Musées gratifie un musée flamand, un musée bruxellois et un musée wallon d’une somme respective de 10 000 euros. Le renouvellement et l’implication du public constituent les éléments clés de ce prix, une initiative de la revue Openbaar Kunstbezit in Vlaanderen et du cabinet d’avocats Linklaters. Au cours des 5 dernières années, ce prix prestigieux a remis 187.500 euros aux musées gagnants. Quinze musées étaient en lice.
Ce 31 mai, la remise des prix a eu lieu et avec elle, la révélation des Musées vainqueurs de ce prix pour les trois régions belges :
Bruxelles
Musée des Beaux Arts d’Ixelles

Il offre un véritable défilé de tous les courants artistiques du XIXe et du XXe siècle, mais également pour admirer une superbe collection d'arts anciens : réalisme, impressionnisme, fauvisme, futurisme, surréalisme... C'est aussi le seul endroit en Belgique où trouver un original signé de Dürer !
Rapport du jury
Le jury a été agréablement surpris par la belle évolution enregistrée ces dernières années par le Musée d'Ixelles. Ce dernier s'est clairement affirmé. Une série d'expositions passionnantes l’a placé sur l'échiquier muséal bruxellois et bien au-delà de la capitale. L'exposition que le musée prévoit de consacrer à l'art du graffiti intrigue le jury et séduira sans aucun doute un nouveau public bruxellois autrefois peu attiré par le musée. Il améliore positivement sa communication et les relations avec le public sont en pleine expansion. Ainsi le Musée d'Ixelles a-t-il élaboré un programme destiné aux tout-petits (à partir de 18 mois). Le musée propose en outre des livres « découverte » pour les familles ainsi que des ateliers créatifs à l'issue des visites et ce, dans cinq langues, dont le grec. Le jury apprécie les initiatives originales et la volonté du musée de créer un lien fort avec les écoles et les élèves. Le musée invite en effet les enfants des première et deuxième maternelles à passer un jour par mois. Par ailleurs, la nouvelle collaboration du musée avec l'action Vlieg, organisée en période estivale pour les enfants de 6 à 12 ans, attirera à n'en pas douter de nouveaux visiteurs. Le musée a l'ambition d'organiser cette année encore des visites adaptées pour les personnes sourdes et malentendantes. Un site internet flambant neuf disponible en trois langues propose au grand public toutes informations utiles. Avec l'acquisition d'un nouveau bâtiment, de la place pour de nouveaux espaces éducatifs, une boutique et une cafétéria plus spacieuses, l'avenir du Musée d'Ixelles s'annonce d'ores et déjà radieux.
Wallonie
Musée de l'orfévrerie - Château de Seneffe
Le Château de Seneffe possède la collection permanente d'orfèvrerie de la Communauté française. « Faste et intimité » vous plongent dans une certaine vision des hautes sphères du XVIIIe siècle. C'est une exposition sensorielle qui s'offrira à vous, comme si vous pouviez pénétrer dans une peinture de l'époque par une porte dérobée…
Rapport du jury
Le jury a été agréablement surpris par les valeurs concrètes qui caractérisent le musée : curiosité, humanisme, intelligence et générosité. La curiosité se rapporte au regard actif posé par le musée sur le monde qui nous entoure. L'humanisme plaide pour une recherche approfondie de la connaissance. L'intelligence relie les choses entre elles et le plaisir que le public y puise. Quant à la générosité, elle est liée à la volonté de partage affichée par le musée, au plaisir de donner et de recevoir. Le château jette avec intelligence des ponts entre l'histoire des lieux, son architecture, son parc et son impressionnante collection d'orfèvrerie. Le jury apprécie la nouvelle scénographie mise en place autour de la collection du château ainsi que l'attention et le soutien accordés aux créateurs contemporains. Le château travaille en étroite collaboration avec des partenaires actifs dans différentes disciplines pour toucher constamment de nouveaux publics. Le public étant la priorité absolue du musée, celui-ci consacre donc une attention toute particulière aux familles, aux écoles et aux visiteurs individuels. En d'autres termes, « à chacun son Seneffe ! ». Le Château de Seneffe et son musée se veulent un lieu où se rencontrent toutes les expressions artistiques et autres curiosités de tous styles et de toutes époques. Il réussit cette mission avec brio. Le jury espère que le jardin et le parc continueront d'être étroitement impliqués dans la vie du musée et qu'ils retrouveront toute leur gloire d'antan.
Flandre
M – Museum Leuven
Le Musée M de Leuven a ouvert ses portes en septembre 2009. Son bâtiment strict et longiligne, issu de l’esprit créatif de Stéphane Beel, architecte belge de premier plan, dans le centre de la ville, vaut à lui seul le détour. L'ensemble associe des bâtiments historiques à une architecture contemporaine, construite autour d'un vieux chêne majestueux et d'un paisible jardin intérieur . La vaste collection du musée M s’organise autour de deux points d’ancrage : le gothique flamboyant, avec des tableaux et des statues uniques du XVe et du début du XVIe siècle, et une collection de peinture du XIXe siècle, avec notamment des oeuvres de Constantin
Meunier, Jef Lambeaux et Georges Minne.
Rapport du jury
Le jury admire l'approche de qualité qui caractérise le nouveau musée et la place qu'il a déjà acquise dans le monde muséal en deux ans à peine. Les relations avec le public s'articulent autour de sept piliers s'appuyant sur la confrontation du présent et du passé ainsi que sur la confrontation entre différentes disciplines artistiques. La diversité marquant la société de son empreinte, le musée a donc décidé de mettre celle-ci résolument à l'honneur. Quant aux autres piliers, ils reposent sur l'approche sensorielle, l'apprentissage, l'expérimentation et la méthodologie. Le musée fait la part belle aux enfants et aux familles ; il a d'ailleurs mis au point différents canaux permettant d'établir une communication directe avec les plus jeunes. Le jury apprécie la collaboration du musée avec des artistes amateurs ainsi que la volonté de celui-ci d'aborder une vaste palette de thèmes susceptibles d'intéresser un très large public. Le musée travaille en étroite collaboration avec d'autres acteurs de la ville et a réussi en très peu de temps à acquérir une place de choix dans le paysage urbain. À Leuven, mais pas uniquement, car le rayonnement du musée s'étend bien au-delà des frontières régionales, les expositions phares du musée attirant un public international. Le jury complimente par ailleurs le musée pour l'esthétique soignée de ses différentes publications, et tout particulièrement pour la beauté de l'ouvrage Vreemde Vogels in M, qui emmène les familles à la découverte de la collection de M. En outre, les groupes cible plus vulnérables bénéficient de toute l'attention du musée. En effet, le lieu est accessible aux personnes en chaise roulante et propose une visite adaptée pour les personnes souffrant d'un handicap visuel. Rijk der Zinnen est un voyage sensoriel à travers l'histoire palpable du musée. Enfin, le jury apprécie l'architecture contemporaine, qui témoigne d'un profond respect pour le passé. Dans ses relations avec le public, le musée mêle les générations et confronte en permanence présent et passé.
Les lauréats du Prix du Public
Parallèlement au Prix des Musées, le public peut également voter pour son musée préféré dans le cadre du Prix du Public, à l'issue duquel les gagnants se voient chacun décerner 2.500 euros qui seront investis dans l'accessibilité de leur musée. Le choix du public s'est porté sur :
Bruxelles Musée Royal de l’Armée et d’Histoire Militaire
Wallonie MAC’s, Musée des Arts Contemporains, Hornu
Flandre M – Museum Leuven
Les lauréats du Prix des Enfants
Pour la troisième fois, les enfants ont pu participé à ce Prix des Musées et ces derniers ont apprécié les musées suivants :
Bruxelles Musée bruxellois du moulin et de l’alimentation
Wallonie Maison des Géants, Ath
Flandre Museum voor Schone Kunsten, Gand