La lutherie va-t-elle disparaître du paysage culturel et musical de l'Algérie ? Un constat amer et inquiétant est tiré en marge du 9ème festival de la musique andalouse et des musiques anciennes à Alger
La lutherie en Algérie : Un métier en voie de disparition - Culture - El Watan
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mercredi 31 décembre 2014
vendredi 26 décembre 2014
Comment la musique agit-elle sur notre cerveau ?
La musique a des effets complexes et nombreux sur le cerveau. Elle en favorise le développement, booste les résultats scolaires, agit sur la mémoire...
A lire les explications d'un spécialiste du sujet, Hervé Platel, professeur en neuropsychologie à l'université de Caen
Comment la musique agit-elle sur notre cerveau ? » VousNousIls
A lire les explications d'un spécialiste du sujet, Hervé Platel, professeur en neuropsychologie à l'université de Caen
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samedi 20 décembre 2014
Liège : musique autour de deux films muets
Ciné-concert :
soirée rétro avec le quatuor debussy
Curieux de tous les
répertoires, le Quatuor Debussy interprète des musiques originales de
compositeurs d’aujourd’hui pour accompagner deux films muets de Buster Keaton et
un film d’animation de 2003 : « Le musicien ».
Bienvenue aux cinéphiles le samedi 17 janvier à 20 heures à la Salle
Philharmonique de Liège ! Grâce au Quatuor Debussy, quatuor à cordes
français qui aime sortir des sentiers battus, la série « À travers sons »
propose un ciné-concert original à l’image de ce que le public des
années 20 pouvait vivre. Avec des publicités et films d’actualité
d’époque (un montage vidéo réalisé par Stéphane Bihan pour ce projet) et en
plat de résistance, deux films de « l’homme qui ne rit jamais », le maître du
burlesque Buster Keaton (La maison démontable et La
maison hantée, réalisés en 1920 et 1921). Avec en complément Le
musicien (2003, court-métrage d’animation de C. Stephan, P. Ermosilla,
P. Lasbignes et J. Ngo).
Le Quatuor
Debussy
25
ans d’existence : un quatuor de dimension internationale
Premier Grand Prix
du concours international de quatuor à cordes d’Évian 1993, Victoire de la
musique 1996 (« meilleure formation de musique de chambre »), le Quatuor Debussy
jouit d’une reconnaissance professionnelle incontestable.
Voilà déjà vingt
ans que le Quatuor partage avec les publics du monde entier ses interprétations
musicales sur les scènes les plus prestigieuses. Japon, Chine, États-Unis,
Canada, Australie, Russie… ses tournées régulières lui ont permis de se faire un
nom sur tous les continents.
Une
soif insatiable de rencontres
Parmi les valeurs
et engagements du Quatuor Debussy, on retrouve la curiosité, la surprise, le
renouvellement, la découverte et le partage. En créant des passerelles avec
différents domaines artistiques comme la danse (Maguy Marin, Anne Teresa De
Keersmaeker, Wayne Mac Gregor, Mourad Merzouki…), le théâtre (Philippe Delaigue,
Richard Brunel, Jean Lacornerie…) ou encore les musiques actuelles (Olivier
Mellano, Robert le Magnifique, Franck Tortiller…) et le cirque (Cie Circa), le
Quatuor Debussy défend la vision d’une musique « classique » ouverte, vivante et
créative.
Ayant depuis
longtemps choisi de mettre l’accent sur l’échange, le Quatuor Debussy anime en
outre chaque année des ateliers pédagogiques en direction des enfants et
s’inscrit dans des projets à destination de publics divers (personnes âgées,
détenus, malades…). Il est également à l’initiative de concerts-rencontres pour
tous afin de faire partager sa passion pour les musiques d’hier et
d’aujourd’hui.
Depuis son origine,
le Quatuor Debussy s’investit activement aux côtés des jeunes quatuors à cordes
en vue de leur transmettre les savoirs qu’il a lui-même reçus des grands
maîtres. Outre le cycle spécialisé qu’il dirige au Conservatoire de Lyon depuis
2011, le Quatuor Debussy dispense son enseignement au sein de divers stages de
musique et notamment à l’occasion de son Académie d’été, proposée depuis 1999 au
mois de juillet dans le cadre de son festival « Cordes en
ballade ».
Le
Quatuor Debussy côté disques
Bientôt 30 disques,
3 disques à 4 ffff Télérama, de multiples diapasons, de nombreuses étoiles et
des Chocs : l’activité discographique du Quatuor Debussy est dense et
passionnante ! Après l’intégrale des quatuors de Chostakovitch (Arion), le
Quatuor Debussy continue à enrichir sa collection notamment en musique française
(Bonnal, Debussy, Onslow, Ravel/Fauré, Witkowski, Lekeu) qu’il vient tout juste
de compléter avec un nouveau disque consacré à Claude Debussy et André Caplet.
Il nous entraîne aussi dans ses explorations artistiques : collaboration sur
l’album intitulé « La Chair des Anges » d’Olivier Mellano (Naïve), deux albums
de comptines pour enfants avec Philippe Roussel (Enfance et musique), la
transcription de concertos pour piano de Mozart et sa version du célèbre Requiem
de Mozart pour quatuor à cordes (Decca – Universal Music France). Côté
actualité, le Quatuor Debussy a signé le premier enregistrement du tout nouveau
label Evidence Classics avec un disque autour des « Héroïnes féminines » de
Schubert et Janacek.
Le Quatuor Debussy est conventionné par le Ministère de la Culture (DRAC Rhône-Alpes), la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon. Il est soutenu par la SPEDIDAM, l’association musique nouvelle et liberté et la Banque Rhône-Alpes.
Les
films
Buster Keaton, La maison
démontable (1920
– 19 min)
(création
musicale : Baudime Jam)
Buster, en cadeau de mariage, reçoit
une dizaine de caisses contenant une maison préfabriquée. Un rival dépité
intervertit les numéros de toutes les caisses, vouant l’assemblage des pièces à
l’échec. Il s’ensuit une semaine de mésaventures…
Buster Keaton,
La maison
hantée (1921
– 21 min)
(création
musicale : Jean-Claude Guerre)
Buster Keaton est un employé de
banque maladroit qui avance l'horloge du coffre pour satisfaire une cliente lui
faisant les yeux doux. Après avoir trempé ses mains dans la colle forte, il
saccage les nombreux billets qu'il doit transmettre à des clients, eux aussi
empêtrés. Surgissent des voleurs qu'il parvient malgré lui à faire fuir. Le
patron de la banque le surprend avec les armes à la main et le croit coupable de
vol. Prenant la fuite, il se réfugie dans une maison qu'on dit hantée...
Cédric Stéphan, Patrick, Ermosilla, Pierre Lasbignes et
Julien Ngo, Le
musicien
Film d’animation de
2003, travail de fin d’études de Cédric Stéphan, Patrick, Ermosilla, Pierre
Lasbignes et Julien Ngo, étudiants à l’ETPA, école de Toulouse
formant
aux métiers de la photographie et du game design – La musique de
Valentin Hadjadj est une commande du Festival les Inouïes pour le Quatuor
Debussy (création en 2013).
Ce court-métrage a participé à de
nombreux festivals et a été récompensé : Festival Tous Courts, Aix en Provence –
Pisaf 2003 en Corée – 22e Imagina de Montecarlo, 2004 – Festival des
"E-Magiciens" de Valenciennes : Mention du jury pour la
réalisation.
Synopsis
Une nuit, les enfants d'un orphelinat
sont réveillés par une étrange mélodie. Tandis que leurs lits prennent vie, ils
se retrouvent entraînés dans le monde terrifiant du Musicien, un inquiétant
personnage né de leurs cauchemars. Seule Lucy, une fillette sourde et muette,
peut déjouer le piège du Musicien et sauver ses amis.
Libellés :
buster Keaton,
cinema muet,
Debussy,
liège,
musicien,
Musique,
OPRL,
spa
dimanche 14 décembre 2014
Victoires de la musique 2015 : Fauve refuse d'être nommé
Aux lumières des plateaux de télé, aux pages glacées des magazines... Fauve joue la carte de l'anonymat. S'il fuit le petit écran, il projette sur son image un écran de fumée et s'avance masqué sur scène :)
Le groupe dont le premier album est sorti en février dernier refuse de participer aux Victoires de la musique 2015, dont voici les noms des artistes désignés dans les différentes catégories :
Artiste masculin de l'année: Johnny Hallyday, Julien Doré, Calogero, le duo Alain Souchon-Laurent Voulzy, Ben l'Oncle Soul, Miossec, Jean-Louis Murat et Dick Annegarn.
Artiste féminine de l'année: Christine and the Queens, Zaz, Brigitte, Asa, Isabelle Boulay, Jeanne Cherhal, Maurane, Olivia Merilahti (The Dø).
Album révélation: Kendji, Fréro Delavega, Gaël Faure, Charles Pasi, Indila, Adrien Gallo, François and the Atlas Mountains, Talisco, Vianney
Victoires de la musique 2015 : Fauve refuse d'être nommé
Le groupe dont le premier album est sorti en février dernier refuse de participer aux Victoires de la musique 2015, dont voici les noms des artistes désignés dans les différentes catégories :
Artiste masculin de l'année: Johnny Hallyday, Julien Doré, Calogero, le duo Alain Souchon-Laurent Voulzy, Ben l'Oncle Soul, Miossec, Jean-Louis Murat et Dick Annegarn.
Artiste féminine de l'année: Christine and the Queens, Zaz, Brigitte, Asa, Isabelle Boulay, Jeanne Cherhal, Maurane, Olivia Merilahti (The Dø).
Album révélation: Kendji, Fréro Delavega, Gaël Faure, Charles Pasi, Indila, Adrien Gallo, François and the Atlas Mountains, Talisco, Vianney
Victoires de la musique 2015 : Fauve refuse d'être nommé
mercredi 10 décembre 2014
Octobasse
Luthier à Mirecourt, Jean-Jacques Pages a suivi les traces de JB Vuillaume et a construit lui-aussi un instrument rare et exceptionnel : une octobasse. Cet impressionnant instrument est à découvrir ici
Octobasse @ Cité de la musique, Paris - YouTube
Octobasse @ Cité de la musique, Paris - YouTube
lundi 8 décembre 2014
Broadway à Liège pour fêter Noël
« Christmas
on Broadway »
L’OPRL
ressuscite l’âge d’or de la comédie musicale américaine avec les
chanteurs-danseurs Isabelle Georges et Frederik Steenbrink. Créé pour et par
l’OPRL au Concertgebouw d’Amsterdam en juillet dernier, le spectacle, « version
Noël », est à Verviers et Liège du 18 au 20 décembre.
Références.
Déjà
reconnus sur les scènes françaises avec « Broadway enchanté » (entre autres),
Isabelle Georges et Frederik Steenbrink ont pour modèles Judy Garland et Frank
Sinatra, Ginger Rogers et Fred Astaire ; les orchestrations de Cyrille Lehn
invoquent Gershwin, Nelson Riddle ou Gordon Jenkins. Le quatuor de jazz
improvise à la façon de Charlie Parker, Oscar Peterson …
Créé
au Concertgebouw d’Asmterdam en juillet dernier, sous la direction de Fayçal
Karoui, le spectacle est proposé sous le titre « Christmas on Broadway »
(avec les meilleurs standards de Noël), sous la direction de Jean-Pierre
Haeck, à Verviers (Grand Théâtre, Centre Culturel Régional, le
jeudi 18 décembre à 20 heures) et à la Salle Philharmonique de Liège
le vendredi 19 décembre à 20 heures (version longue, 2 heures) et le
samedi 20 décembre à 16 heures (version d’une heure dans le cadre des
« Samedis en famille »).
Un mot d’Isabelle
Georges…
« Très tôt, j'ai eu
la chance de baigner dans un univers musical riche et extrêmement varié. J’ai
passé mon enfance entre les vocalises de ma mère, soprano dramatique, les
histoires que me racontait mon père, épris de poésie et de jazz et les gammes de
ma grand-mère, compositeur de musique de scène.
Entre Gounod, Fauré,
Debussy, Ravel, Fats Waller, Duke Ellington, George Delerue, Bernstein et bien
d'autres encore... Un véritable melting-pot musical ! Ah, les premières sorties
en famille au Mac-Mahon ou au Châtelet.
Mes
premières émotions : Guys And Dolls, Black And Blue, Porgy And Bess, 42nd Street
et A Star Is Born… Entre la musique
classique et le jazz mon cœur battait !
Jusqu'au jour ou… Le
besoin de trouver ma « voix » s'est imposé. Une voix qui serait la fusion entre
la musique classique, le jazz et le théâtre : La comédie musicale ! Ma vocation
est née.
Le temps est venu, il
me semble, de faire un retour sur ces comédies musicales qui m'ont fait rêver
ainsi que tant d'autres…
Faire un concert
hommage à la comédie musicale de mon enfance avec un chanteur, rencontré à
Liège, sur une comédie musicale (Titanic de Maury Yeston), Frederik
Steenbrink avec lequel j'ai créé et interprété Une étoile et moi,
Padam Padam, La French Touche et Broadway
Enchanté.
Car, que serait un
hommage à la comédie musicale sans couple, une Ginger sans son Fred, une Judy
sans son Mickey... Des solos, des duos, un quartet de jazz et l'Orchestre
Philharmonique Royal de Liège !
Liège est intimement
liée à mes plus belles aventures musicales : Chantons sous la pluie en
1999, Titanic en 2001, Padam Padam en 2012 et Une étoile et
moi en 2013.
Ce nouveau projet
lancé un soir par Jean-Pierre Rousseau en 2012 ne pouvait que trouver écho en
moi. »
Isabelle
Georges
Isabelle
Georges grandit au son des vocalises de sa maman, des gammes de sa grand-mère et
des contes fantastiques que lui raconte son père. Elle fait ses premiers pas
avec la compagnie Victor Cuno et devient ce que les Anglo-Saxons appellent une
« triplethreat » : elle chante, danse et joue la comédie. Isabelle enchaîne les
premiers rôles, notamment dans Chantons sous la pluie au Théâtre de la
Porte Saint-Martin, La Périchole au Théâtre National de Chaillot,
Titanic à l'ORW… Avec Frederik Steenbrink, elle crée Padam Padam,
puis Une Étoile et Moi, hommage à Judy Garland, et La French
Touche.
Acteur, auteur, compositeur, chanteur et pianiste, Frederik Steenbrink étudie au Conservatoire d'Art Dramatique d'Amsterdam, au Théâtre National de Chaillot à Paris, au C.I.M. et à la Bill Evans Piano Académie. Il est Prix du jury et du public de plusieurs concours de chanson française. A Liège, Jean-Louis Grinda l'invite dans Titanic où il rencontre Isabelle Georges. Ensemble, ils créent Padam Padam, Une Étoile et Moi et La French Touche. À New York, il suit la Master Class de Performance for Singers à la New School University et en 2003, il chante ses compositions à l'Olympia et au Casino de Paris. Au cinéma, il joue dans Désaccord parfait d'Antoine de Caunes. Il a fondé la Compagnie Comme Si avec laquelle il produit ses propres spectacles et ceux d'autres artistes. (http://www.come-see-entertainment.com)
mardi 2 décembre 2014
Rameau joué à Liège
Le
dimanche de Rameau
Faire jouer
Rameau, le plus grand compositeur baroque français, à des orchestres modernes ?
C’est le choix audacieux du chef Bruno Procopio. Après l’Orchestre Simón Bolívar
de Caracas, le voici à l’OPRL.
L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège participe aux concerts-anniversaire de la mort de
Jean-Philippe Rameau (1683-1764) en interprétant lui-même les suites
des plus célèbres opéras du compositeur. Des Indes galantes
à Zoroastre en passant par Castor et Pollux, ce
sont pas moins de six opéras de Rameau que l’OPRL fait revivre le dimanche 14
décembre à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège. Pour ce
« best-of symphonique » baroque sur instruments modernes, l’OPRL fait appel à la
vedette du moment dans ce domaine, le claveciniste et chef brésilien Bruno
Procopio.
De Paris à Caracas.
Bruno
Procopio est avant tout claveciniste, formé à Paris auprès de Pierre Hantaï et
Christophe Rousset. En tant que chef, il dirige régulièrement plusieurs
orchestres sud-américains, dont le fameux Orchestre
Symphonique Simón Bolívar de
Gustavo Dudamel (Venezuela), qu’il a initié au baroque français avec son
projet « Rameau à
Caracas ». La presse s’en est
régalée : « Tant d’évidence avec un orchestre moderne aux cordes nombreuses
relève du miracle. Cette expérience exotique révèle comme rarement la
fantaisie effrontée de Rameau » (Classica). « Vous n’en croirez
pas vos oreilles » (Diapason)… Bruno Procopio explique qu’il a conçu son
programme de manière à valoriser les deux dimensions fondamentales de la musique
de Rameau : la danse et le drame.
« Rencontre avec… » Bruno Procopio. Le mercredi 10 décembre à 18h30, au Foyer Ysaye,
Stéphane Dado (OPRL) anime une rencontre d’une heure avec Bruno Procopio :
l’occasion de faire connaissance avec ce musicien qui ne craint pas de sortir
des sentiers battus (il est aussi fondateur du label de disques Paraty et
excellent communicateur). Et c’est gratuit.
Artistes belges à la biennale d'art de Venise
56e exposition internationale d'art de la Biennale de Venise
du 9 mai au 22 novembre 2015
PERSONNE ET LES AUTRES
Vincent Meessen et artistes invités
Le pavillon belge de la 56ème Biennale de Venise exposera le travail de l'artiste belge Vincent Meessen, ainsi que celui de plusieurs artistes étrangers invités. Le titre de l'exposition, Personne et les autres, est emprunté à une pièce, aujourd'hui perdue, d'André Frankin, critique d'art belge, membre des Internationales lettriste et situationniste. Cette exposition prend pour point de départ l'histoire du pavillon belge et le contexte international de la Biennale (tous deux issus des expositions coloniales et internationales). Le pavillon belge fut le premier pavillon étranger construit dans les Giardini de Venise, sous le règne du roi Léopold II. Le travail et les recherches artistiques de Vincent Meessen n'ont cessé d'explorer l'histoire et les prolongements de la modernité coloniale.
Le projet de l'artiste, choisi pour représenter la Belgique à la Biennale, délaisse la forme traditionnelle de l'exposition solo et s'ouvre à de multiples voix et postures. Travaillant en étroite collaboration, Vincent Meessen et Katerina Gregos, curatrice installée à Bruxelles, ont conçu une exposition thématique et invité une douzaine d'artistes étrangers. En rassemblant des artistes originaires des Amériques, d'Afrique, d'Asie et d'Europe et dont la pratique se nourrit de travaux de recherches, Personne et les autres remet en question la notion classique de représentation nationale à la Biennale de Venise. Cette exposition vise à sonder l'héritage de l'Internationalisme, une "conspiration des égaux" qui fut tout a la fois projet de lute, de collaboration, et d'émancipation qui proposait de faire de la modernité une projet égalitairement partagé par tous.
Personne et les autres recuse ainsi la conception eurocentrique de la modernité en révélant un héritage avant-gardiste marquée par un pollinisation artistique et intellectuelle croisée entre l'Europe et l'Afrique. Cette exposition révèle des micro-histoires passées sous silence et acte l'importance capitale d'une série de formes intellectuelles et culturelles hybrides apparues suite aux échanges coloniaux.
Une nouvelle oeuvre de Vincent Meessen, filmée à Kinshasa, est au coeur même du concept de l'exposition. Elle aborde la participation largement méconnue d'intellectuels congolais à l'ultime avant-garde internationale de la modernité : l'Internationale situationniste, dont la dernière conférence eut lieu à Venise en 1969. L'histoire coloniale de la Belgique et son rôle stratégique dans l'Internationale situationniste - à travers des personnalités comme Raoul Vaneigem - sont essentiels pour comprendre les avant-gardes artistiques et politiques de l'Europe du vingtième siècle. Explorant cette dimension de l'Internationale situationniste, le travail de Meessen révèle certains épisodes secrets des histoires entremêlées de l'art, de la musique populaire et de l'activisme.
Prenant acte des conséquences culturelles de l'histoire coloniale, cette exposition met au jour certains dialogues artistiques et intellectuels engages depuis l'époque colonial, jusqu'à la post-indépendance en passant par les lutes de libération nationale. Par ce travail d'actualisation, Personne et les autres interroge l'impact concret de la modernité colonial dans la fabrique de nos subjectivités contemporaines.
Parmi les artistes invités figurent :
Mathieu K. Abonnenc (1977, Guyane française, vit et travaille à Metz)
Sammy Baloji (1978, République Démocratique du Congo, vit et travaille à Lubumbashi et à Bruxelles)
James Beckett (1977, Zimbabwe, vit et travaille à Amsterdam)
Elisabetta Benassi (1966, Italie, vit et travaille à Rome)
Patrick Bernier et Olive Martin (1971, France, 1972, Belgique, vivent et travaillent à Nantes)
Tamar Guimarães et Kasper Akhøj (1967, Brésil, 1976, Danemark, vivent et travaillent à Copenhague)
Maryam Jafri (1972, Pakistan, vit et travaille à Copenhague et à New York)
Adam Pendleton (1984, États-Unis, vit et travaille à New York)
du 9 mai au 22 novembre 2015
PERSONNE ET LES AUTRES
Vincent Meessen et artistes invités
Le pavillon belge de la 56ème Biennale de Venise exposera le travail de l'artiste belge Vincent Meessen, ainsi que celui de plusieurs artistes étrangers invités. Le titre de l'exposition, Personne et les autres, est emprunté à une pièce, aujourd'hui perdue, d'André Frankin, critique d'art belge, membre des Internationales lettriste et situationniste. Cette exposition prend pour point de départ l'histoire du pavillon belge et le contexte international de la Biennale (tous deux issus des expositions coloniales et internationales). Le pavillon belge fut le premier pavillon étranger construit dans les Giardini de Venise, sous le règne du roi Léopold II. Le travail et les recherches artistiques de Vincent Meessen n'ont cessé d'explorer l'histoire et les prolongements de la modernité coloniale.
Le projet de l'artiste, choisi pour représenter la Belgique à la Biennale, délaisse la forme traditionnelle de l'exposition solo et s'ouvre à de multiples voix et postures. Travaillant en étroite collaboration, Vincent Meessen et Katerina Gregos, curatrice installée à Bruxelles, ont conçu une exposition thématique et invité une douzaine d'artistes étrangers. En rassemblant des artistes originaires des Amériques, d'Afrique, d'Asie et d'Europe et dont la pratique se nourrit de travaux de recherches, Personne et les autres remet en question la notion classique de représentation nationale à la Biennale de Venise. Cette exposition vise à sonder l'héritage de l'Internationalisme, une "conspiration des égaux" qui fut tout a la fois projet de lute, de collaboration, et d'émancipation qui proposait de faire de la modernité une projet égalitairement partagé par tous.
Personne et les autres recuse ainsi la conception eurocentrique de la modernité en révélant un héritage avant-gardiste marquée par un pollinisation artistique et intellectuelle croisée entre l'Europe et l'Afrique. Cette exposition révèle des micro-histoires passées sous silence et acte l'importance capitale d'une série de formes intellectuelles et culturelles hybrides apparues suite aux échanges coloniaux.
Une nouvelle oeuvre de Vincent Meessen, filmée à Kinshasa, est au coeur même du concept de l'exposition. Elle aborde la participation largement méconnue d'intellectuels congolais à l'ultime avant-garde internationale de la modernité : l'Internationale situationniste, dont la dernière conférence eut lieu à Venise en 1969. L'histoire coloniale de la Belgique et son rôle stratégique dans l'Internationale situationniste - à travers des personnalités comme Raoul Vaneigem - sont essentiels pour comprendre les avant-gardes artistiques et politiques de l'Europe du vingtième siècle. Explorant cette dimension de l'Internationale situationniste, le travail de Meessen révèle certains épisodes secrets des histoires entremêlées de l'art, de la musique populaire et de l'activisme.
Prenant acte des conséquences culturelles de l'histoire coloniale, cette exposition met au jour certains dialogues artistiques et intellectuels engages depuis l'époque colonial, jusqu'à la post-indépendance en passant par les lutes de libération nationale. Par ce travail d'actualisation, Personne et les autres interroge l'impact concret de la modernité colonial dans la fabrique de nos subjectivités contemporaines.
Parmi les artistes invités figurent :
Mathieu K. Abonnenc (1977, Guyane française, vit et travaille à Metz)
Sammy Baloji (1978, République Démocratique du Congo, vit et travaille à Lubumbashi et à Bruxelles)
James Beckett (1977, Zimbabwe, vit et travaille à Amsterdam)
Elisabetta Benassi (1966, Italie, vit et travaille à Rome)
Patrick Bernier et Olive Martin (1971, France, 1972, Belgique, vivent et travaillent à Nantes)
Tamar Guimarães et Kasper Akhøj (1967, Brésil, 1976, Danemark, vivent et travaillent à Copenhague)
Maryam Jafri (1972, Pakistan, vit et travaille à Copenhague et à New York)
Adam Pendleton (1984, États-Unis, vit et travaille à New York)
samedi 29 novembre 2014
Guitare : Improvisation XVII-XXI, Sébastien Llinares joue Eric Pénicaud.
Le guitariste classique Sébastien Linares joue Improvisation XVII-XXI, une des récentes pièces pour guitare composées par Eric Pénicaud.
Le guitariste les a créées début octobre lors d'un concert en la salle Cortot à Paris.
"Cette pièce est une Sorte de va-et-vient musical continu entre les XVIIe et XXIe siècles.
En tout cas, son interprétation est magnifique et très proche de mon intention originelle de compositeur..." confie Eric Pénicaud
▶ Improvisation XVII-XXI, Sébastien Llinares joue Eric Pénicaud. - YouTube
Le guitariste les a créées début octobre lors d'un concert en la salle Cortot à Paris.
"Cette pièce est une Sorte de va-et-vient musical continu entre les XVIIe et XXIe siècles.
En tout cas, son interprétation est magnifique et très proche de mon intention originelle de compositeur..." confie Eric Pénicaud
▶ Improvisation XVII-XXI, Sébastien Llinares joue Eric Pénicaud. - YouTube
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samedi 22 novembre 2014
La Sabam a remis ses premiers "awards" francophones
La première édition francophone des SABAM AWARDS s’est tenue à MONS ce
vendredi 21 novembre.
Voici la liste des 15 lauréats:
Arts de la Scène-Auteur : Mochélan pour "Nés Poumon Noir"
Arts de la Scène-Compositeur : Maxime Bodson pour "Clear Tears Troubled Waters"
Arts Visuels : Ann Veronica Janssens
Chanson Française : Antoine Chance
Chanson/Single : Saule pour "Dusty Men" (feat. Charlie Winston)
Court-Métrage : Xavier Istasse pour "Les Gens du Fleuve" (documentaire)
Humoriste : Zidani
Illustrations (toutes catégories) : Peter Elliott
Littérature : Guiseppe Santoliquido pour "Voyage Corsaire"
Musique Contemporaine : Jean-Pierre Deleuze
Musiques Electroniques : Squeaky Lobster
Musique de Film : Hughes Maréchal pour "Quand je serai dictateur" de Yaël André
Musiques du Monde : Fredy Massamba
Musiques Urbaines : Veence Hanao
Rock/Pop/Folk : BRNS
Les
SABAM AWARDS visent à mettre en lumière le meilleur des créateurs membres de la
SABAM, dans toutes les disciplines artistiques qui composent son répertoire : la
musique, l’audiovisuel, les arts plastiques, les arts de la scène et la
littérature.
Au cours d’une soirée animée par Olivier Monssens, 15 Awards d’une valeur de 2.000 euros chacun ont été décernés à des créateurs membres de la SABAM qui se sont distingués au cours des deux dernières années.
Des jurys externes, composés de spécialistes indépendants ont attribué 14 Awards. Le goût et l’expertise des jurés les ont parfois amenés à porter leur choix vers des talents émergents ou prometteurs, parfois vers des artistes confirmés.
C’est le public qui a choisi le meilleur humoriste (15ème Award), via le site et les réseaux sociaux de la SABAM.
Durant la cérémonie, des artistes primés se sont produits sur scène pour le plus grand plaisir du public.
Au cours d’une soirée animée par Olivier Monssens, 15 Awards d’une valeur de 2.000 euros chacun ont été décernés à des créateurs membres de la SABAM qui se sont distingués au cours des deux dernières années.
Des jurys externes, composés de spécialistes indépendants ont attribué 14 Awards. Le goût et l’expertise des jurés les ont parfois amenés à porter leur choix vers des talents émergents ou prometteurs, parfois vers des artistes confirmés.
C’est le public qui a choisi le meilleur humoriste (15ème Award), via le site et les réseaux sociaux de la SABAM.
Durant la cérémonie, des artistes primés se sont produits sur scène pour le plus grand plaisir du public.
Voici la liste des 15 lauréats:
Arts de la Scène-Auteur : Mochélan pour "Nés Poumon Noir"
Arts de la Scène-Compositeur : Maxime Bodson pour "Clear Tears Troubled Waters"
Arts Visuels : Ann Veronica Janssens
Chanson Française : Antoine Chance
Chanson/Single : Saule pour "Dusty Men" (feat. Charlie Winston)
Court-Métrage : Xavier Istasse pour "Les Gens du Fleuve" (documentaire)
Humoriste : Zidani
Illustrations (toutes catégories) : Peter Elliott
Littérature : Guiseppe Santoliquido pour "Voyage Corsaire"
Musique Contemporaine : Jean-Pierre Deleuze
Musiques Electroniques : Squeaky Lobster
Musique de Film : Hughes Maréchal pour "Quand je serai dictateur" de Yaël André
Musiques du Monde : Fredy Massamba
Musiques Urbaines : Veence Hanao
Rock/Pop/Folk : BRNS
Claude
Martin, administrateur délégué de la SABAM: "La SABAM se veut
résolument proche de ses membres et est très concernée par le soutien de leurs
activités artistiques. Grâce à son fonds culturel (SABAM FOR CULTURE) elle est
partenaire de près de 200 événements durant toute l’année et délivre des bourses
à de nombreux créateurs. Cette remise de prix illustre notre volonté constante
de soutenir la création de nos auteurs".
Précisons enfin que la SABAM
décernera deux Jazz Awards au cours d’une autre cérémonie.
Arthur H et Jeanne Cherhal auréolés du prix chanson de l'Académie Charles Cros
Deux chanteurs ex aequo, cette année, pour recevoir le prestigieux prix de l'académie Charles Cros : Arthur H pour son dernier disque en date "Soleil dedans" et Jeanne Cherhal pour "Histoire de J."
Arthur H et Jeanne Cherhal auréolés du prix chanson de l'Académie Charles Cros
Arthur H et Jeanne Cherhal auréolés du prix chanson de l'Académie Charles Cros
vendredi 21 novembre 2014
L'OPRL accueille Laurence Equilbrey
Laurence
Equilbey voit triple
A
Liège et à Bruxelles, trois dates et trois œuvres de Beethoven, dont le
Triple Concerto et la Fantaisie chorale
L’Orchestre
Philharmonique Royal de Liège accueille pour la première fois Laurence Equilbey, dans un
programme 100% Beethoven, à la Salle Philharmonique de
Liège le vendredi 28 novembre à 20 heures, et à Flagey le
mardi 2 décembre à 20h15 dans le cadre du « Music Chapel Festival
Beethoven », en collaboration avec la Chapelle Musicale Reine élisabeth.
D'où naissent les instruments
Sur le site de Radio France et l'émission "NouvOson" ... le facteur de guitare Maurice Dupont, sis à Cognac
D'où naissent les instruments (2/3) - Le Sage | NouvOson
D'où naissent les instruments (2/3) - Le Sage | NouvOson
Cyprès rassemble 4 oeuvre de Michel Fourgon, commandées et créées par l'OPRL
Michel Fourgon et l’OPRL,
4 commandes, un disque
De 2001 à 2010, l’OPRL lui a commandé
quatre œuvres. Le label Cypres les a rassemblées.
Premier disque
monographique du compositeur belge Michel Fourgon, « Filigranes » rassemble
quatre œuvres symphoniques commandées et créées par l’Orchestre
Philharmonique Royal de Liège (OPRL), entre 2001 et 2010. Captées en
concert par Musiq’3 et France Musique, lors de leur création ou d’un concert
ultérieur, ces quatre œuvres sont aujourd’hui rassemblées par le label Cypres
(sortie ce 20 novembre 2014).
Directeur musical de l’OPRL de 2006 à 2009, Pascal
Rophé, grâce à sa « fantastique capacité à rendre une partition nouvelle
avec minutie et une expression qui font de lui un chef avec lequel tout
compositeur actuel souhaiterait collaborer » (selon les termes de Michel
Fourgon), est le maître d’œuvre de Cori Spezzati (composé
en 2001), La Brise du roseau (2004, avec le
clarinettiste Jean-Pierre Peuvion), Filigranes (2006) et
Le tracé s’envole (2010, avec le Chœur de chambre de
Namur).
A l’éternelle question du « qu’en est-il de la création
musicale », Filigranes apporte une réponse, portant les fruits de plus de
dix ans de collaboration entre le compositeur et l’OPRL.
michel
fourgon
| filigranes
orchestre
philharmonique royal de liège | pascal rophé
jean-pierre peuvion
| chœur de chambre de namur
1_Le tracé s’envole
pour chœur à quatre voix mixtes et orchestre (2010)
2_Filigranes
concert pour orchestre (2006)
3_La Brise du Roseau
concert pour clarinette et orchestre (2004)
4_Cori Spezzati
pour orchestre (2001)
Enregistrement en
concert à la Salle philharmonique de Liège le 7 novembre 2008 (track 4), le 21
janvier 2005 (track 3) et le 10 juin 2011 (track 1), ainsi qu’à la Maison de
Radio France (Salle Olivier Messiaen) lors du Festival Présences le 16 février
2007 (track 2)
Prise de son,
montage et mastering: RTBF/Musiq’3, France Musique – Denis
Guerdon
Michel Fourgon
Michel Fourgon est né à Liège, en 1968.
Dès son plus jeune âge, ses parents lui enseignent la musique. Il étudie ensuite
au Conservatoire royal de Liège (musique électronique avec Patrick Lenfant) puis
au Conservatoire royal de Mons (composition avec Claude Ledoux). En 1992, il
obtient une licence en Arts et Sciences de la Musique à l’Université de Liège.
Au sein de cette même institution, il travaille comme chercheur dans le service
d’Henri Pousseur de 1993 à 1995. Il s’intéresse notamment aux rapports
qu’entretiennent texte et musique et réalise plusieurs spectacles de théâtre
musical en compagnie du metteur en scène Michael Delaunoy. Michel Fourgon aime
également confronter son univers à d’autres disciplines artistiques (peinture,
photographie, poésie). Il collabore régulièrement avec l’Orchestre
Philharmonique Royal de Liège depuis 2001. En 2008, il crée les Carnets du
Forum, publication bisannuelle éditée par le Forum des Compositeurs de la
Fédération Wallonie-Bruxelles. Sa musique tente une synthèse personnelle des
découvertes du passé proche tout en cherchant de nouvelles voies, principalement
au niveau du discours et de l’expression. Elle est ancrée dans la combinatoire
et teintée d’un certain lyrisme poétique, expression de son goût pour la
littérature. Sa musique est régulièrement jouée lors de festivals tels que
Présences (Paris), Festival 1900 (Trento), Festival d’Automne (Moscou) ou Ars
Musica (Bruxelles). Ses œuvres emploient des formations très variées
s’échelonnant du solo instrumental au grand orchestre avec soliste, en passant
par la musique de chambre, la musique vocale, la musique électronique mixte ou
encore la musique d’ensemble. Plusieurs d’entre elles ont fait l’objet
d’enregistrements sur disque, notamment pour le label Cypres. À l’initiative de
l’Opéra de Rouen, son premier opéra (Lolo Ferrari) est créé dans cette
même ville en mars 2013. Michel Fourgon est actuellement professeur d’histoire
de la musique et de composition au Conservatoire royal de
Liège.
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mardi 18 novembre 2014
Guitares romantiques en duo
Autour du répertoire du compositeur autrichien Mertz, deux guitares romantiques jouées par Raphaella Smits et Adrien Brogna...
un CD et un concert... sur des instruments historiques.
Flagey - Raphaella Smits, Adrien Brogna
un CD et un concert... sur des instruments historiques.
Flagey - Raphaella Smits, Adrien Brogna
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lundi 17 novembre 2014
A Spa, Scherzi musicali clôture la 29e édition de l'Automne musical
SCHERZI
MUSICALI
Déborah
York, soprano
Nicolas
Achten, baryton, théorbe et direction.
LE
22 NOVEMBRE A 20H
Salon
bleu du Centre culturel de Spa
Le
mythe d’Orphée dans la musique italienne du 17e
siècle
Claudio
Monteverdi, Tarquinio Merula, Giulio Caccini, Luigi Rossi, Jacopo
Peri, Antonio Sartorio, Andrea Falconiero, Stefano Landi…
Scherzi
Musicali
Scherzi
Musicali compte parmi les jeunes ensembles remarqués dans le monde
de la musique ancienne. Il est fondé et dirigé par Nicolas Achten,
l’un des rares chanteurs classiques à s’accompagner de divers
instruments (luths, harpe, clavecin), renouant avec la pratique
historique. A géométrie variable, Scherzi Musicali rassemble de
jeunes chanteurs et instrumentistes désireux comme lui de repenser
l’approche de la musique ancienne, cherchant à servir le plus
justement la musique avec un réel souci de pertinence musicologique.
Baryton,
claveciniste, luthiste, harpiste et chef d’ensemble, Nicolas
Achten
est une figure montante dans le monde de la musique ancienne :
lauréat du VIIème Concours International de Chant baroque de Chimay
en 2006, il est élu artiste classique de l'année 2009 aux Octaves
de la Musique et « Prix du jeune musicien de l’année 2009 »
décerné par l’Union de la presse musicale belge.
Peri,
Caccini, Monteverdi… Pourquoi Orphée a-t-il été le sujet de tant
de ces premiers opéras? Probablement parce qu’il unit le texte à
la musique: aède, il chantait et s’accompagnait de la lyre. Son
chant était réputé pour émouvoir toute créature et pouvait même
faire pleurer les pierres. Orphée était sans nul doute le meilleur
ambassadeur pour cette nouvelle musique: le recitar
cantando.
Le programme de ce concert retrace le mythe d’Orphée et Eurydice
dans une confrontation entre les premières lectures de grands
artistes du seicento.
Le
nuove musiche
L’histoire
de la musique prend vers 1600 un virage fondamental avec la naissance
de l’opéra. C’est à Florence qu’émerge ce genre nouveau, né
de l’idéal artistique développé au sein de la Camerata
de’ Bardi:
cette société savante avait regroupé les plus éminents humanistes
de la ville — artistes, philosophes et théoriciens. L’intérêt
de la Renaissance pour l’Antiquité les guide vers des sources
jusque-là inédites concernant la tragédie et de la poésie
grecques: on usait autrefois d’une voix à mi-chemin entre le parlé
et le chanté, et ce tout en s’accompagnant. Pour pouvoir véhiculer
l’émotion auprès d’un public, la musique devait être verbe,
rythme, et finalement son. (Nicolas Achten)
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dimanche 16 novembre 2014
Liège : des Amériques qui parlent au public
Glass,
Adams, Bernstein : Les Amériques qui parlent au public
Au festival Ars Musica, à Bruxelles et
Liège, l’OPRL et Patrick Davin se la jouent « Mini Maxi ».
Le jeudi 20 novembre
à 20h à Bruxelles
(Palais
des Beaux-Arts) et le vendredi 21
novembre à 20h à
la Salle
Philharmonique de Liège, l’Orchestre
Philharmonique Royal de Liège dirigé
par Patrick Davin
propose
un programme « Mini Maxi », selon le titre choisi par l’édition 2014
du Festival Ars
Musica.
Comme l’explique Bruno Lefort (Ars Musica), « il me semblait important de se tourner vers un mouvement musical, très populaire des dernières années mais presque absent du festival : le minimalisme qui, parti des Etats-Unis, a conquis le monde entier et, en Belgique, s’est exprimé sous une forme extrême, le groupe Maximal ! de Thierry De Mey et Peter Vermeersch. »
jeudi 13 novembre 2014
La 21ième édition du Festival de jazz Djangofolllies 2015 se tiendra du 15 au 31 janvier 2015.
Des artistes tels que Romane, Pierre en
Richard Manetti (FR), la famille Limberger (NL), Lollo Meier (NL), Giacomo Smith
(USA), De Cauter Quartet (BE), The Belgian Gypsy Swing Five (BE), Hot Club
d’Europe (FI, NL), Jokke Schreurs (BE), La Femme Belge (BE) ou encore
Alexandre Cavaliere (BE) se partageront 27 scènes réparties dans
tout le pays, afin de célébrer la mémoire du célébrissime guitariste manouche
Django Reinhardt.
mercredi 12 novembre 2014
Liège : Daniel Weissmann directeur général de l'OPRL
Le Conseil d’administration de
l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège a décidé, ce lundi 10 novembre 2014,
de nommer Daniel Weissmann au poste de Directeur général de l’OPRL.
Au terme d’une procédure de
deux mois, et après l’audition de cinq candidats, le choix du Conseil
d’administration, présidé par Jean Pierre Hupkens (Echevin de la Culture de la
Ville de Liège), s’est porté sur Daniel Weissmann, Français, 58 ans,
actuel Directeur général et artistique de l’Orchestre Dijon
Bourgogne et violoniste de formation. Daniel Weissmann s’est distingué par
ses compétences de gestion administrative et financière, des
orientations artistiques en accord avec l’identité de l’OPRL et un souci
de continuer à développer la qualité et la notoriété de l’Orchestre.
Daniel Weissmann prendra ses
fonctions en janvier 2015. Il s’engage pour un contrat à durée
indéterminée et exclusif de toute autre activité. En outre, il souhaite
s’installer à Liège et s’intégrer pleinement dans la vie de la ville et
de la Fédération Wallonie-Bruxelles (dont l’OPRL est la seule formation
symphonique).
Comme Directeur général de
l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Daniel Weissmann souhaite travailler,
avec les équipes musicales et administratives, à l’évolution du répertoire et
des partenaires de l’OPRL, et notamment s’orienter « vers un retour plus
lisible des grandes œuvres qui ont forgé les orchestres depuis plus de deux
siècles », en incluant la spécificité franco-belge propre à l’OPRL mais sans
qu’elle « constitue un frein à l’inscription plus affirmée de l’OPRL dans la
famille des grandes formations européennes ».
Ses références
Titulaire du certificat de
formation sécurité des spectacles entrepreneur de spectacles vivants du
09/03/2010.
Licence d'économie appliquée gestion à l'Université de Nanterre et Paris Dauphine.
Licence d'économie appliquée gestion à l'Université de Nanterre et Paris Dauphine.
Etudes de violon et de musique
de chambre à l’Ecole Normale de musique de Paris et au Conservatoire Royal de
Bruxelles.
Son
parcours
Ø
Directeur général de
l’Orchestre Dijon Bourgogne depuis septembre 2009
Créé en 2009, l’ODB est né de
la fusion des orchestres de l’Opéra et de la Camerata de Bourgogne. L’Orchestre
(45 musiciens, ensemble à géométrie variable) est aujourd’hui un outil régional
de haut niveau au service d’une partie de la politique lyrique de l’Opéra Dijon,
mais aussi symphonique à travers un projet régional ambitieux tout en accentuant
l’action culturelle en direction des publics éloignés de la musique
orchestrale.
L’orchestre gère un
« orchestre des quartiers » permettant toute l’année d’initier de jeunes enfants
à la musique à travers des ateliers instrumentaux. En 2013, Daniel Weissmann a
nommé le jeune chef hongrois Gergely Madaras au poste de directeur
musical de l’ODB. (www.orchestredijonbourgogne.fr)
Ø
Conseiller artistique de
l’opéra-Dijon (Grand Théâtre et Auditorium) de 2006 à 2010 L’Auditorium de Dijon (1500
places) et le Grand Théâtre (700 places) reçoivent de nombreux orchestres et
solistes internationaux (Berliner Philarmoniker, Concertgebouw Amsterdam, London
Symphony orchestra, NDR orchester, Orchestre National de France, Orchestre
Philharmonique de Radio France, Anima Eternae, Dissonances…), pour un public de
plus de 80.000 spectateurs annuels. L’opéra est aussi un lieu de résidence et de
création reconnu en Europe pour de grands orchestres et solistes
internationaux.
Ø Depuis 2008, Secrétaire
général du Festival « Musique et vin au Clos Vougeot »
A la demande du festival,
Daniel Weissmann a créé une opération de mécénat international : création d’un
Fonds instrumental, dotations de bourses annuelles à de jeunes solistes, etc.
Ø Directeur général et
artistique de l’Orchestre Chalon Bourgogne (1988-2003) (directeur musical : Philippe
Cambreling)
Choix des solistes et chefs
invités (Roland Ayrabedian, Patrick Ayrton, Emmanuel Krivine, Pascal Verrot,
Michel Dalberto, Isabelle Faust, Patrice Fontanarosa, Bruno-Leonardo Gelber,
Laurent Korcia, Jean-Claude Pennetier…), créations et diffusions (disque Jolivet
chez Accord-Musidisc, concerts, créations de Michèle Reverdy, Pascal Dusapin,
etc.), coproductions lyriques.
Ø
Directeur
général, concepteur et créateur du projet et de Mosaïques - Centre de création
et de diffusion musicales (1999-2009)
Cette structure a géré depuis sa création en
1999, l’activité globale de création, de production et de diffusion des concerts
invités et de l’activité de création et de diffusion du Grand Chalon, ainsi que
le département « Musiques Actuelles amplifiées ». Nombreux spectacles musicaux
en création.
De 1992 à 1998 : Chargé de production auprès du violoniste Patrice Fontanarosa (disques, tournées).
En 1994 : Chargé de mission par le bureau de concerts Valmalète auprès de la chambre syndicale des agents de concert pour une mission sur les orchestres européens (France, Espagne, Allemagne, Angleterre).
En 1991 : Chargé de mission auprès de la commission responsable du cahier des charges de la construction d’un bâtiment musical incluant un Conservatoire et une salle de concert à Chalon sur Saône.
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