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mercredi 31 décembre 2014

La lutherie en Algérie en voie de disparition?

La lutherie va-t-elle disparaître du paysage culturel et musical de l'Algérie ? Un constat amer et inquiétant est tiré en marge du 9ème festival de la musique andalouse et des musiques anciennes à Alger



La lutherie en Algérie : Un métier en voie de disparition - Culture - El Watan

vendredi 26 décembre 2014

Comment la musique agit-elle sur notre cerveau ?

La musique a des effets complexes et nombreux sur le cerveau. Elle en favorise le développement, booste les résultats scolaires, agit sur la mémoire...

A lire les explications d'un spécialiste du sujet, Hervé Platel, professeur en neuropsychologie à l'université de Caen



Comment la musique agit-elle sur notre cerveau ? » VousNousIls

samedi 20 décembre 2014

Liège : musique autour de deux films muets

Ciné-concert : soirée rétro avec le quatuor debussy

Curieux de tous les répertoires, le Quatuor Debussy interprète des musiques originales de compositeurs d’aujourd’hui pour accompagner deux films muets de Buster Keaton et un film d’animation de 2003 : « Le musicien ».

 


  Bienvenue aux cinéphiles le samedi 17 janvier à 20 heures à la Salle Philharmonique de Liège ! Grâce au Quatuor Debussy, quatuor à cordes français qui aime sortir des sentiers battus, la série « À travers sons » propose un ciné-concert original à l’image de ce que le public des années 20 pouvait vivre. Avec des publicités et films d’actualité d’époque (un montage vidéo réalisé par Stéphane Bihan pour ce projet) et en plat de résistance, deux films de « l’homme qui ne rit jamais », le maître du  burlesque Buster Keaton (La maison démontable et La maison hantée,  réalisés en 1920 et 1921). Avec en complément Le musicien (2003, court-métrage d’animation de C. Stephan, P. Ermosilla, P. Lasbignes et J. Ngo).

 
Les musiques. Signés Valentin Hadjadj (Le musicien), Jean-Claude Guerre (La maison démontable) et Baudime Jam (La maison hantée), les accompagnements musicaux interprétés par le Quatuor Debussy sont des compositions originales, qui témoignent de la pratique de l’époque : les films muets n’étaient pas seulement accompagnés par des improvisations au piano, mais bien souvent soutenus par des ensembles instrumentaux à part entière jouant des partitions très écrites, au service des intentions du cinéaste. Le Quatuor Debussy a également voulu rendre hommage au compositeur verviétois Guillaume Lekeu avec son magnifique Molto Adagio pour quatuor à cordes.


Le Quatuor Debussy


 25 ans d’existence : un quatuor de dimension internationale


Premier Grand Prix du concours international de quatuor à cordes d’Évian 1993, Victoire de la musique 1996 (« meilleure formation de musique de chambre »), le Quatuor Debussy jouit d’une reconnaissance professionnelle incontestable.

Voilà déjà vingt ans que le Quatuor partage avec les publics du monde entier ses interprétations musicales sur les scènes les plus prestigieuses. Japon, Chine, États-Unis, Canada, Australie, Russie… ses tournées régulières lui ont permis de se faire un nom sur tous les continents.

 Une soif insatiable de rencontres

Parmi les valeurs et engagements du Quatuor Debussy, on retrouve la curiosité, la surprise, le renouvellement, la découverte et le partage. En créant des passerelles avec différents domaines artistiques comme la danse (Maguy Marin, Anne Teresa De Keersmaeker, Wayne Mac Gregor, Mourad Merzouki…), le théâtre (Philippe Delaigue, Richard Brunel, Jean Lacornerie…) ou encore les musiques actuelles (Olivier Mellano, Robert le Magnifique, Franck Tortiller…) et le cirque (Cie Circa), le Quatuor Debussy défend la vision d’une musique « classique » ouverte, vivante et créative.

Ayant depuis longtemps choisi de mettre l’accent sur l’échange, le Quatuor Debussy anime en outre chaque année des ateliers pédagogiques en direction des enfants et s’inscrit dans des projets à destination de publics divers (personnes âgées, détenus, malades…). Il est également à l’initiative de concerts-rencontres pour tous afin de faire partager sa passion pour les musiques d’hier et d’aujourd’hui.

 

La transmission du quatuor à cordes

Depuis son origine, le Quatuor Debussy s’investit activement aux côtés des jeunes quatuors à cordes en vue de leur transmettre les savoirs qu’il a lui-même reçus des grands maîtres. Outre le cycle spécialisé qu’il dirige au Conservatoire de Lyon depuis 2011, le Quatuor Debussy dispense son enseignement au sein de divers stages de musique et notamment à l’occasion de son Académie d’été, proposée depuis 1999 au mois de juillet dans le cadre de son festival « Cordes en ballade ».

Le Quatuor Debussy côté disques


Bientôt 30 disques, 3 disques à 4 ffff Télérama, de multiples diapasons, de nombreuses étoiles et des Chocs : l’activité discographique du Quatuor Debussy est dense et passionnante ! Après l’intégrale des quatuors de Chostakovitch (Arion), le Quatuor Debussy continue à enrichir sa collection notamment en musique française (Bonnal, Debussy, Onslow, Ravel/Fauré, Witkowski, Lekeu) qu’il vient tout juste de compléter avec un nouveau disque consacré à Claude Debussy et André Caplet. Il nous entraîne aussi dans ses explorations artistiques : collaboration sur l’album intitulé « La Chair des Anges » d’Olivier Mellano (Naïve), deux albums de comptines pour enfants avec Philippe Roussel (Enfance et musique), la transcription de concertos pour piano de Mozart et sa version du célèbre Requiem de Mozart pour quatuor à cordes (Decca – Universal Music France). Côté actualité, le Quatuor Debussy a signé le premier enregistrement du tout nouveau label Evidence Classics avec un disque autour des « Héroïnes féminines » de Schubert et Janacek.

 

Les partenaires
Le Quatuor Debussy est conventionné par le Ministère de la Culture (DRAC Rhône-Alpes), la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon. Il est soutenu par la SPEDIDAM, l’association musique nouvelle et liberté et la Banque Rhône-Alpes.


 

Les films


 

Buster Keaton, La maison démontable (1920 – 19 min)

(création musicale : Baudime Jam)

Buster, en cadeau de mariage, reçoit une dizaine de caisses contenant une maison préfabriquée. Un rival dépité intervertit les numéros de toutes les caisses, vouant l’assemblage des pièces à l’échec. Il s’ensuit une semaine de mésaventures…

 

Buster Keaton, La maison hantée (1921 – 21 min)

(création musicale : Jean-Claude Guerre)

Buster Keaton est un employé de banque maladroit qui avance l'horloge du coffre pour satisfaire une cliente lui faisant les yeux doux. Après avoir trempé ses mains dans la colle forte, il saccage les nombreux billets qu'il doit transmettre à des clients, eux aussi empêtrés. Surgissent des voleurs qu'il parvient malgré lui à faire fuir. Le patron de la banque le surprend avec les armes à la main et le croit coupable de vol. Prenant la fuite, il se réfugie dans une maison qu'on dit hantée...

 

Cédric Stéphan, Patrick, Ermosilla, Pierre Lasbignes et Julien Ngo, Le musicien

Film d’animation de 2003, travail de fin d’études de Cédric Stéphan, Patrick, Ermosilla, Pierre Lasbignes et Julien Ngo, étudiants à l’ETPA, école de Toulouse formant aux métiers de la photographie et du game designLa musique de Valentin Hadjadj est une commande du Festival les Inouïes pour le Quatuor Debussy (création en 2013).

 

Ce court-métrage a participé à de nombreux festivals et a été récompensé : Festival Tous Courts, Aix en Provence – Pisaf 2003 en Corée – 22e Imagina de Montecarlo, 2004 – Festival des "E-Magiciens" de Valenciennes : Mention du jury pour la réalisation.

 

Synopsis

Une nuit, les enfants d'un orphelinat sont réveillés par une étrange mélodie. Tandis que leurs lits prennent vie, ils se retrouvent entraînés dans le monde terrifiant du Musicien, un inquiétant personnage né de leurs cauchemars. Seule Lucy, une fillette sourde et muette, peut déjouer le piège du Musicien et sauver ses amis.

dimanche 14 décembre 2014

Victoires de la musique 2015 : Fauve refuse d'être nommé

Aux lumières des plateaux de télé, aux pages glacées des magazines... Fauve joue la carte de l'anonymat. S'il fuit le petit écran, il projette sur son image un écran de fumée et s'avance masqué sur scène :)



Le groupe dont le premier album est sorti en février dernier refuse de participer aux Victoires de la musique 2015, dont voici les noms des artistes désignés dans les différentes catégories :

Artiste masculin de l'année: Johnny Hallyday, Julien Doré, Calogero, le duo Alain Souchon-Laurent Voulzy, Ben l'Oncle Soul, Miossec, Jean-Louis Murat et Dick Annegarn.

Artiste féminine de l'année: Christine and the Queens, Zaz, Brigitte, Asa, Isabelle Boulay, Jeanne Cherhal, Maurane, Olivia Merilahti (The Dø).

Album révélation: Kendji, Fréro Delavega, Gaël Faure, Charles Pasi, Indila, Adrien Gallo, François and the Atlas Mountains, Talisco, Vianney



Victoires de la musique 2015 : Fauve refuse d'être nommé

mercredi 10 décembre 2014

Octobasse

Luthier à Mirecourt, Jean-Jacques Pages a suivi les traces de JB Vuillaume et a construit lui-aussi un instrument rare et exceptionnel : une octobasse. Cet impressionnant instrument est à découvrir ici



Octobasse @ Cité de la musique, Paris - YouTube

lundi 8 décembre 2014

Broadway à Liège pour fêter Noël

« Christmas on Broadway » 

L’OPRL ressuscite l’âge d’or de la comédie musicale américaine avec les chanteurs-danseurs Isabelle Georges et Frederik Steenbrink. Créé pour et par l’OPRL au Concertgebouw d’Amsterdam en juillet dernier, le spectacle,  « version Noël », est à Verviers et Liège du 18 au 20 décembre.

 
À l’origine de ce projet un peu fou, un couple de chanteurs et danseurs, Isabelle Georges et Frederik Steenbrink (qui se sont rencontrés à l’Opéra de Liège durant le spectacle Titanic en 2001). Devenus des fidèles de la Salle Philharmonique de Liège avec leurs propres projets (Padam Padam, Une étoile et moi), ils caressent l’idée d’un spectacle de comédies musicales qui rassemblerait l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et une section rythmique de jazz (saxophone, piano, batterie et contrebasse) autour de leur duo. Pour ce spectacle inédit qui renoue avec la tradition du swing des années 1950-60 et du Songbook américain, l’OPRL fait appel à Cyrille Lehn : ses arrangements pour le grand orchestre symphonique mettent chaque pupitre tour à tour en valeur. Un « best-of » des grands classiques de la comédie musicale qui voyage de Mary Poppins à West Side Story, de My Fair Lady à Chantons sous la pluie, sans oublier Le Jazz Hot, Over the Rainbow, Irma la Douce, etc.

 

Références.
Déjà reconnus sur les scènes françaises avec « Broadway enchanté » (entre autres), Isabelle Georges et Frederik Steenbrink ont pour modèles Judy Garland et Frank Sinatra, Ginger Rogers et Fred Astaire ; les orchestrations de Cyrille Lehn invoquent Gershwin, Nelson Riddle ou Gordon Jenkins. Le quatuor de jazz improvise à la façon de Charlie Parker, Oscar Peterson …

 
Liège et Verviers.
Créé au Concertgebouw d’Asmterdam en juillet dernier, sous la direction de Fayçal Karoui, le spectacle est proposé sous le titre « Christmas on Broadway » (avec les meilleurs standards de Noël), sous la direction de Jean-Pierre Haeck, à Verviers (Grand Théâtre, Centre Culturel Régional, le jeudi 18 décembre à 20 heures) et à la Salle Philharmonique de Liège le vendredi 19 décembre à 20 heures (version longue, 2 heures) et le samedi 20 décembre à 16 heures (version d’une heure dans le cadre des « Samedis en famille »).
 


 
Un mot d’Isabelle Georges…

« Très tôt, j'ai eu la chance de baigner dans un univers musical riche et extrêmement varié. J’ai passé mon enfance entre les vocalises de ma mère, soprano dramatique, les histoires que me racontait mon père, épris de poésie et de jazz et les gammes de ma grand-mère, compositeur de musique de scène.

Entre Gounod, Fauré, Debussy, Ravel, Fats Waller, Duke Ellington, George Delerue, Bernstein et bien d'autres encore... Un véritable melting-pot musical ! Ah, les premières sorties en famille au Mac-Mahon ou au Châtelet.

Mes premières émotions : Guys And Dolls, Black And Blue, Porgy And Bess, 42nd Street et A Star Is Born… Entre la musique classique et le jazz mon cœur battait !

Jusqu'au jour ou… Le besoin de trouver ma « voix » s'est imposé. Une voix qui serait la fusion entre la musique classique, le jazz et le théâtre : La comédie musicale ! Ma vocation est née.

Le temps est venu, il me semble, de faire un retour sur ces comédies musicales qui m'ont fait rêver ainsi que tant d'autres…

Faire un concert hommage à la comédie musicale de mon enfance avec un chanteur, rencontré à Liège, sur une comédie musicale (Titanic de Maury Yeston), Frederik Steenbrink avec lequel j'ai créé et interprété Une étoile et moi, Padam Padam, La French Touche et Broadway Enchanté.

Car, que serait un hommage à la comédie musicale sans couple, une Ginger sans son Fred, une Judy sans son Mickey...  Des solos, des duos, un quartet de jazz et l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège !

Liège est intimement liée à mes plus belles aventures musicales : Chantons sous la pluie en 1999, Titanic en 2001, Padam Padam en 2012 et Une étoile et moi en 2013.

Ce nouveau projet lancé un soir par Jean-Pierre Rousseau en 2012 ne pouvait que trouver écho en moi. »

 

Isabelle Georges
Isabelle Georges grandit au son des vocalises de sa maman, des gammes de sa grand-mère et des contes fantastiques que lui raconte son père. Elle fait ses premiers pas avec la compagnie Victor Cuno et devient ce que les Anglo-Saxons appellent une « triplethreat » : elle chante, danse et joue la comédie. Isabelle enchaîne les premiers rôles, notamment dans Chantons sous la pluie au Théâtre de la Porte Saint-Martin, La Périchole au Théâtre National de Chaillot, Titanic à l'ORW… Avec Frederik Steenbrink, elle crée Padam Padam, puis Une Étoile et Moi, hommage à Judy Garland, et La French Touche.

 
Frederik Steenbrink
Acteur, auteur, compositeur, chanteur et pianiste, Frederik Steenbrink étudie au Conservatoire d'Art Dramatique d'Amsterdam, au Théâtre National de Chaillot à Paris, au C.I.M. et à la Bill Evans Piano Académie. Il est Prix du jury et du public de plusieurs concours de chanson française. A Liège, Jean-Louis Grinda l'invite dans Titanic où il rencontre Isabelle Georges. Ensemble, ils créent Padam Padam, Une Étoile et Moi et La French Touche. À New York, il suit la Master Class de Performance for Singers à la New School University et en 2003, il chante ses compositions à l'Olympia et au Casino de Paris. Au cinéma, il joue dans Désaccord parfait d'Antoine de Caunes. Il a fondé la Compagnie Comme Si avec laquelle il produit ses propres spectacles et ceux d'autres artistes. (http://www.come-see-entertainment.com)

 

mardi 2 décembre 2014

Rameau joué à Liège

Le dimanche de Rameau


Faire jouer Rameau, le plus grand compositeur baroque français, à des orchestres modernes ? C’est le choix audacieux du chef Bruno Procopio. Après l’Orchestre Simón Bolívar de Caracas, le voici à l’OPRL.

 

L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège participe aux concerts-anniversaire de la mort de Jean-Philippe Rameau (1683-1764) en interprétant lui-même les suites des plus célèbres opéras du compositeur. Des Indes galantes à Zoroastre en passant par Castor et Pollux, ce sont pas moins de six opéras de Rameau que l’OPRL fait revivre le dimanche 14 décembre à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège. Pour ce « best-of symphonique » baroque sur instruments modernes, l’OPRL fait appel à la vedette du moment dans ce domaine, le claveciniste et chef brésilien Bruno Procopio.

 
De Paris à Caracas. Bruno Procopio est avant tout claveciniste, formé à Paris auprès de Pierre Hantaï et Christophe Rousset. En tant que chef, il dirige régulièrement plusieurs orchestres sud-américains, dont le fameux Orchestre Symphonique Simón Bolívar de Gustavo Dudamel (Venezuela), qu’il a initié au baroque français avec son projet « Rameau à Caracas ». La presse s’en est régalée : « Tant d’évidence avec un orchestre moderne aux cordes nombreuses relève du miracle. Cette expérience exotique révèle comme rarement la fantaisie effrontée de Rameau » (Classica). « Vous n’en croirez pas vos oreilles » (Diapason)… Bruno Procopio explique qu’il a conçu son programme de manière à valoriser les deux dimensions fondamentales de la musique de Rameau : la danse et le drame.

 

« Rencontre avec… » Bruno Procopio. Le mercredi 10 décembre à 18h30, au Foyer Ysaye, Stéphane  Dado (OPRL) anime une rencontre d’une heure avec Bruno Procopio : l’occasion de faire connaissance avec ce musicien qui ne craint pas de sortir des sentiers battus (il est aussi fondateur du label de disques Paraty et excellent communicateur). Et c’est gratuit.

Artistes belges à la biennale d'art de Venise

56e exposition internationale d'art de la Biennale de Venise
du 9 mai au 22 novembre 2015


PERSONNE ET LES AUTRES
Vincent Meessen et artistes invités



Le pavillon belge de la 56ème Biennale de Venise exposera le travail de l'artiste belge Vincent Meessen, ainsi que celui de plusieurs artistes étrangers invités. Le titre de l'exposition, Personne et les autres, est emprunté à une pièce, aujourd'hui perdue, d'André Frankin, critique d'art belge, membre des Internationales lettriste et situationniste. Cette exposition prend pour point de départ l'histoire du pavillon belge et le contexte international de la Biennale (tous deux issus des expositions coloniales et internationales). Le pavillon belge fut le premier pavillon étranger construit dans les Giardini de Venise, sous le règne du roi Léopold II. Le travail et les recherches artistiques de Vincent Meessen n'ont cessé d'explorer l'histoire et les prolongements de la modernité coloniale.
Le projet de l'artiste, choisi pour représenter la Belgique à la Biennale, délaisse la forme traditionnelle de l'exposition solo et s'ouvre à de multiples voix et postures. Travaillant en étroite collaboration, Vincent Meessen et Katerina Gregos, curatrice installée à Bruxelles, ont conçu une exposition thématique et invité une douzaine d'artistes étrangers. En rassemblant des artistes originaires des Amériques, d'Afrique, d'Asie et d'Europe et dont la pratique se nourrit de travaux de recherches, Personne et les autres remet en question la notion classique de représentation nationale à la Biennale de Venise. Cette exposition vise à sonder l'héritage de l'Internationalisme, une "conspiration des égaux" qui fut tout a la fois projet de lute, de collaboration, et d'émancipation qui proposait de faire de la modernité une projet égalitairement partagé par tous.
Personne et les autres recuse ainsi la conception eurocentrique de la modernité en révélant un héritage avant-gardiste marquée par un pollinisation artistique et intellectuelle croisée entre l'Europe et l'Afrique. Cette exposition révèle des micro-histoires passées sous silence et acte l'importance capitale d'une série de formes intellectuelles et culturelles hybrides apparues suite aux échanges coloniaux.
Une nouvelle oeuvre de Vincent Meessen, filmée à Kinshasa, est au coeur même du concept de l'exposition. Elle aborde la participation largement méconnue d'intellectuels congolais à l'ultime avant-garde internationale de la modernité : l'Internationale situationniste, dont la dernière conférence eut lieu à Venise en 1969. L'histoire coloniale de la Belgique et son rôle stratégique dans l'Internationale situationniste - à travers des personnalités comme Raoul Vaneigem - sont essentiels pour comprendre les avant-gardes artistiques et politiques de l'Europe du vingtième siècle. Explorant cette dimension de l'Internationale situationniste, le travail de Meessen révèle certains épisodes secrets des histoires entremêlées de l'art, de la musique populaire et de l'activisme.
Prenant acte des conséquences culturelles de l'histoire coloniale, cette exposition met au jour certains dialogues artistiques et intellectuels engages depuis l'époque colonial, jusqu'à la post-indépendance en passant par les lutes de libération nationale. Par ce travail d'actualisation, Personne et les autres interroge l'impact concret de la modernité colonial dans la fabrique de nos subjectivités contemporaines.
Parmi les artistes invités figurent :
Mathieu K. Abonnenc (1977, Guyane française, vit et travaille à Metz)
Sammy Baloji (1978, République Démocratique du Congo, vit et travaille à Lubumbashi et à Bruxelles)
James Beckett (1977, Zimbabwe, vit et travaille à Amsterdam)
Elisabetta Benassi (1966, Italie, vit et travaille à Rome)
Patrick Bernier et Olive Martin (1971, France, 1972, Belgique, vivent et travaillent à Nantes)
Tamar Guimarães et Kasper Akhøj (1967, Brésil, 1976, Danemark, vivent et travaillent à Copenhague)
Maryam Jafri (1972, Pakistan, vit et travaille à Copenhague et à New York)
Adam Pendleton (1984, États-Unis, vit et travaille à New York)

samedi 29 novembre 2014

Guitare : Improvisation XVII-XXI, Sébastien Llinares joue Eric Pénicaud.

Le guitariste classique Sébastien Linares joue Improvisation XVII-XXI, une des récentes pièces pour guitare composées par Eric Pénicaud.

Le guitariste les a créées début octobre lors d'un concert en la salle Cortot à Paris.

"Cette pièce est une Sorte de va-et-vient musical continu entre les XVIIe et XXIe siècles.

En tout cas, son interprétation est magnifique et très proche de mon intention originelle de compositeur..." confie Eric Pénicaud





▶ Improvisation XVII-XXI, Sébastien Llinares joue Eric Pénicaud. - YouTube

samedi 22 novembre 2014

La Sabam a remis ses premiers "awards" francophones

La première édition francophone des SABAM AWARDS s’est tenue à MONS ce vendredi 21 novembre.
Les SABAM AWARDS visent à mettre en lumière le meilleur des créateurs membres de la SABAM, dans toutes les disciplines artistiques qui composent son répertoire : la musique, l’audiovisuel, les arts plastiques, les arts de la scène et la littérature.

Au cours d’une soirée animée par Olivier Monssens, 15 Awards d’une valeur de 2.000 euros chacun ont été décernés à des créateurs membres de la SABAM qui se sont distingués au cours des deux dernières années.

Des  jurys externes, composés de spécialistes indépendants ont attribué 14 Awards. Le goût et l’expertise des jurés les ont parfois amenés à porter leur choix vers des talents émergents ou prometteurs, parfois vers des artistes confirmés.
C’est le public qui a choisi le meilleur humoriste (15ème Award), via le site et les réseaux sociaux de la SABAM.

Durant la cérémonie, des  artistes primés se sont produits sur scène  pour le plus grand plaisir du public.

Voici la liste des 15 lauréats:

Arts de la Scène-Auteur : Mochélan pour "Nés Poumon Noir"
Arts de la Scène-Compositeur : Maxime Bodson pour "Clear Tears Troubled Waters"
Arts Visuels : Ann Veronica Janssens
Chanson Française : Antoine Chance
Chanson/Single : Saule pour "Dusty Men" (feat. Charlie Winston)
Court-Métrage :  Xavier Istasse pour "Les Gens du Fleuve" (documentaire)
Humoriste : Zidani
Illustrations (toutes catégories) : Peter Elliott
Littérature : Guiseppe Santoliquido pour "Voyage Corsaire"
Musique Contemporaine : Jean-Pierre Deleuze
Musiques Electroniques : Squeaky Lobster
Musique de Film : Hughes Maréchal pour "Quand je serai dictateur" de Yaël André
Musiques du Monde : Fredy Massamba
Musiques Urbaines : Veence Hanao 
Rock/Pop/Folk : BRNS        
 
Claude Martin, administrateur délégué de la SABAM: "La SABAM se veut résolument proche de ses membres et est très concernée par le soutien de leurs activités artistiques. Grâce à son fonds culturel (SABAM FOR CULTURE) elle est partenaire de près de 200 événements durant toute l’année et délivre des bourses à de nombreux créateurs. Cette remise de prix illustre notre volonté constante de soutenir la création de nos auteurs".
 
Précisons enfin que la SABAM décernera deux Jazz Awards au cours d’une autre cérémonie.

Arthur H et Jeanne Cherhal auréolés du prix chanson de l'Académie Charles Cros

Deux chanteurs ex aequo, cette année, pour recevoir le prestigieux prix de l'académie Charles Cros : Arthur H pour son dernier disque en date "Soleil dedans" et Jeanne Cherhal pour "Histoire de J."



Arthur H et Jeanne Cherhal auréolés du prix chanson de l'Académie Charles Cros

vendredi 21 novembre 2014

L'OPRL accueille Laurence Equilbrey

Laurence Equilbey voit triple

A Liège et à Bruxelles, trois dates et trois œuvres de Beethoven, dont le Triple Concerto et la Fantaisie chorale

 


L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège accueille pour la première fois Laurence Equilbey, dans un programme 100% Beethoven, à la Salle Philharmonique de Liège le vendredi 28 novembre à 20 heures, et à Flagey le mardi 2 décembre à 20h15 dans le cadre du « Music Chapel Festival Beethoven », en collaboration avec la Chapelle Musicale Reine élisabeth.

 Avec son chœur Accentus, et depuis 2012 Insula Orchestra, Laurence Equilbey s’est forgé une réputation de premier plan, en France et bien au-delà, dans des répertoires très divers. En témoigne son actualité discographique cet automne, avec le Requiem de Mozart (Naïve) et l’opérette Ciboulette de Reynaldo Hahn (FraMusica).

 Pour ce programme Beethoven, Laurence Equilbey dirige l’OPRL dans le Triple concerto pour piano, violon et violoncelle (1804), avec trois jeunes musiciennes de la Chapelle Reine Elisabeth : Harriet Langley (violon), Lidy Blijdorp (violoncelle) et Lilit Grigoryan (piano). L’ouverture du Roi Étienne (1811) est un vibrant hommage au fondateur de la nation hongroise. Enfin, la Fantaisie chorale pour piano, chœur et orchestre (1808) marque les prémices de l’Ode à la joie de la 9e symphonie, tant par ses thèmes musicaux et philosophiques (le même message de paix) que par la présence d’un chœur (le Chœur Symphonique Octopus), auquel vient s’ajouter pour cette Fantaisie un piano soliste (Kaito Kobayashi).

 Au moment où s’ouvre le procès des quatre accusés de l’assassinat d’Ihsane Jarfi, Beethoven est aussi au programme d’un concert intitulé « Musique contre Barbarie », le mercredi 26 novembre à 20 heures, à la Salle Philharmonique. Les bénéfices de la soirée seront intégralement reversés à la Fondation Ihsane Jarfi, qui lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence, plus particulièrement celles motivées par l’homophobie. L’OPRL et Laurence Equilbey y donnent le Triple Concerto de Beethoven, et deux jeunes solistes de la Chapelle Reine Elisabeth interprètent la 4e Sonate pour violoncelle et piano.

 

D'où naissent les instruments

Sur le site de Radio France et l'émission "NouvOson" ... le facteur de guitare Maurice Dupont, sis à Cognac



D'où naissent les instruments (2/3) - Le Sage | NouvOson

Cyprès rassemble 4 oeuvre de Michel Fourgon, commandées et créées par l'OPRL

Michel Fourgon et l’OPRL,

 4 commandes, un disque


De 2001 à 2010, l’OPRL lui a commandé quatre œuvres. Le label Cypres les a rassemblées.

 

Premier disque monographique du compositeur belge Michel Fourgon, « Filigranes » rassemble quatre œuvres symphoniques commandées et créées par l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL), entre 2001 et 2010. Captées en concert par Musiq’3 et France Musique, lors de leur création ou d’un concert ultérieur, ces quatre œuvres sont aujourd’hui rassemblées par le label Cypres (sortie ce 20 novembre 2014).

Directeur musical de l’OPRL de 2006 à 2009, Pascal Rophé, grâce à sa « fantastique capacité à rendre une partition nouvelle avec minutie et une expression qui font de lui un chef avec lequel tout compositeur actuel souhaiterait collaborer » (selon les termes de Michel Fourgon), est le maître d’œuvre de Cori Spezzati (composé en 2001), La Brise du roseau (2004, avec le clarinettiste Jean-Pierre Peuvion), Filigranes (2006) et Le tracé s’envole (2010, avec le Chœur de chambre de Namur).

A l’éternelle question du « qu’en est-il de la création musicale », Filigranes apporte une réponse, portant les fruits de plus de dix ans de collaboration entre le compositeur et l’OPRL.

 

michel fourgon | filigranes

orchestre philharmonique royal de liège | pascal rophé

jean-pierre peuvion | chœur de chambre de namur

 
1_Le tracé s’envole
pour chœur à quatre voix mixtes et orchestre (2010)
 
2_Filigranes
concert pour orchestre (2006)
 
3_La Brise du Roseau
concert pour clarinette et orchestre (2004)
 
4_Cori Spezzati  
pour orchestre (2001)
 
Enregistrement en concert à la Salle philharmonique de Liège le 7 novembre 2008 (track 4), le 21 janvier 2005 (track 3) et le 10 juin 2011 (track 1), ainsi qu’à la Maison de Radio France (Salle Olivier Messiaen) lors du Festival Présences le 16 février 2007 (track 2)
Prise de son, montage et mastering: RTBF/Musiq’3, France Musique – Denis Guerdon
 

 
Michel Fourgon

Michel Fourgon est né à Liège, en 1968. Dès son plus jeune âge, ses parents lui enseignent la musique. Il étudie ensuite au Conservatoire royal de Liège (musique électronique avec Patrick Lenfant) puis au Conservatoire royal de Mons (composition avec Claude Ledoux). En 1992, il obtient une licence en Arts et Sciences de la Musique à l’Université de Liège. Au sein de cette même institution, il travaille comme chercheur dans le service d’Henri Pousseur de 1993 à 1995. Il s’intéresse notamment aux rapports qu’entretiennent texte et musique et réalise plusieurs spectacles de théâtre musical en compagnie du metteur en scène Michael Delaunoy. Michel Fourgon aime également confronter son univers à d’autres disciplines artistiques (peinture, photographie, poésie). Il collabore régulièrement avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège depuis 2001. En 2008, il crée les Carnets du Forum, publication bisannuelle éditée par le Forum des Compositeurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Sa musique tente une synthèse personnelle des découvertes du passé proche tout en cherchant de nouvelles voies, principalement au niveau du discours et de l’expression. Elle est ancrée dans la combinatoire et teintée d’un certain lyrisme poétique, expression de son goût pour la littérature. Sa musique est régulièrement jouée lors de festivals tels que Présences (Paris), Festival 1900 (Trento), Festival d’Automne (Moscou) ou Ars Musica (Bruxelles). Ses œuvres emploient des formations très variées s’échelonnant du solo instrumental au grand orchestre avec soliste, en passant par la musique de chambre, la musique vocale, la musique électronique mixte ou encore la musique d’ensemble. Plusieurs d’entre elles ont fait l’objet d’enregistrements sur disque, notamment pour le label Cypres. À l’initiative de l’Opéra de Rouen, son premier opéra (Lolo Ferrari) est créé dans cette même ville en mars 2013. Michel Fourgon est actuellement professeur d’histoire de la musique et de composition au Conservatoire royal de Liège.

mardi 18 novembre 2014

Guitares romantiques en duo

Autour du répertoire du compositeur autrichien Mertz, deux guitares romantiques jouées par Raphaella Smits et Adrien Brogna...

un CD et un concert... sur des instruments historiques.



Flagey - Raphaella Smits, Adrien Brogna

lundi 17 novembre 2014

A Spa, Scherzi musicali clôture la 29e édition de l'Automne musical


SCHERZI MUSICALI

Déborah York, soprano

Nicolas Achten, baryton, théorbe et direction.

LE 22 NOVEMBRE A 20H

Salon bleu du Centre culturel de Spa

Le mythe d’Orphée dans la musique italienne du 17e siècle
Claudio Monteverdi, Tarquinio Merula, Giulio Caccini, Luigi Rossi, Jacopo Peri, Antonio Sartorio, Andrea Falconiero, Stefano Landi…



Scherzi Musicali

Scherzi Musicali compte parmi les jeunes ensembles remarqués dans le monde de la musique ancienne. Il est fondé et dirigé par Nicolas Achten, l’un des rares chanteurs classiques à s’accompagner de divers instruments (luths, harpe, clavecin), renouant avec la pratique historique. A géométrie variable, Scherzi Musicali rassemble de jeunes chanteurs et instrumentistes désireux comme lui de repenser l’approche de la musique ancienne, cherchant à servir le plus justement la musique avec un réel souci de pertinence musicologique.
 
 

 
 
 
 
 
Baryton, claveciniste, luthiste, harpiste et chef d’ensemble, Nicolas Achten est une figure montante dans le monde de la musique ancienne : lauréat du VIIème Concours International de Chant baroque de Chimay en 2006, il est élu artiste classique de l'année 2009 aux Octaves de la Musique et « Prix du jeune musicien de l’année 2009 » décerné par l’Union de la presse musicale belge.

La réputation de Deborah York (Sheffield, UK) n’est plus à faire: son début de carrière fut marqué par des collaborations régulières avec quelques-uns des ensembles ou chefs majeurs du répertoire de musique ancienne: John Eliot Gardiner, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Rinaldo Alessandrini, etc). Elle parcourt depuis la planète, côtoyant Mozart, Gluck, Haendel, Vivaldi, Donizetti, Britten, Monteverdi et Purcell, dans des salles ou maisons opéras des plus prestigieuses: Covent Garden, Teatro Colón de Buenos Aires, 'Innsbrucker Festwochen der Alte Musik’, Carnegie Hall, Beyerische Staatsoper de Munich, Staatsoper Unter den Linden, etc.


Il pianto d’Orfeo

Peri, Caccini, Monteverdi… Pourquoi Orphée a-t-il été le sujet de tant de ces premiers opéras? Probablement parce qu’il unit le texte à la musique: aède, il chantait et s’accompagnait de la lyre. Son chant était réputé pour émouvoir toute créature et pouvait même faire pleurer les pierres. Orphée était sans nul doute le meilleur ambassadeur pour cette nouvelle musique: le recitar cantando. Le programme de ce concert retrace le mythe d’Orphée et Eurydice dans une confrontation entre les premières lectures de grands artistes du seicento.



Le nuove musiche

L’histoire de la musique prend vers 1600 un virage fondamental avec la naissance de l’opéra. C’est à Florence qu’émerge ce genre nouveau, né de l’idéal artistique développé au sein de la Camerata de’ Bardi: cette société savante avait regroupé les plus éminents humanistes de la ville — artistes, philosophes et théoriciens. L’intérêt de la Renaissance pour l’Antiquité les guide vers des sources jusque-là inédites concernant la tragédie et de la poésie grecques: on usait autrefois d’une voix à mi-chemin entre le parlé et le chanté, et ce tout en s’accompagnant. Pour pouvoir véhiculer l’émotion auprès d’un public, la musique devait être verbe, rythme, et finalement son. (Nicolas Achten)



Renseignements et réservation : www.automnemusical.com

dimanche 16 novembre 2014

Liège : des Amériques qui parlent au public

Glass, Adams, Bernstein : Les Amériques qui parlent au public


Au festival Ars Musica, à Bruxelles et Liège, l’OPRL et Patrick Davin se la jouent « Mini Maxi ».

 
Le jeudi 20 novembre à 20h à Bruxelles (Palais des Beaux-Arts) et le vendredi 21 novembre à 20h à la Salle Philharmonique de Liège, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par Patrick Davin propose un programme « Mini Maxi », selon le titre choisi par l’édition 2014 du Festival Ars Musica.

Comme l’explique Bruno Lefort (Ars Musica), « il me semblait important de se tourner vers un mouvement musical, très populaire des dernières années mais presque absent du festival : le minimalisme qui, parti des Etats-Unis, a conquis le monde entier et, en Belgique, s’est exprimé sous une forme extrême, le groupe Maximal ! de Thierry De Mey et Peter Vermeersch. »

 Au programme, deux pièces de compositeurs phare du minimalisme américain : The Canyon de Philippe Glass (1988), deuxième pièce d’une série de « portraits de la nature », et les Chairman dances de John Adams (1985), fox-trot pour grand orchestre, issu de son opéra Nixon in China. Des compositeurs qui ont intégré le grand répertoire des orchestres du monde entier parce qu’ils ont pu séduire les publics les plus larges.

 L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège crée aussi Zwerk, une œuvre de Peter Vermeersch commandée par le festival Ars Musica, et invite le violoniste Tedi Papavrami dans la Sérénade pour violon de Bernstein (1954). Créée à la Biennale de Venise par Isaac Stern, cette œuvre atypique de Bernstein s’inspire du Banquet de Platon et est un véritable hymne à la puissance de l’amour. Ses cinq mouvements portent des noms de personnalités grecques antiques, qui s’expriment chacun sur les diverses facettes de l’amour. 
Tedi Papavrami a reçu le Choc de l’année 2014 du magazine Classica et le Diapason d’Or pour son récent disque (intégrale des Sonates d’Ysaÿe, ZigZag Territoires)
 
Le site du festival Ars Musica : www.arsmusica.be

Tedi Papavrami : site : http://www.papavrami-tedi.com.

jeudi 13 novembre 2014

La 21ième édition du Festival de jazz Djangofolllies 2015 se tiendra du 15 au 31 janvier 2015.
 
 

Des artistes tels que Romane, Pierre en Richard Manetti (FR), la famille Limberger (NL), Lollo Meier (NL), Giacomo Smith (USA), De Cauter Quartet (BE), The Belgian Gypsy Swing Five (BE), Hot Club d’Europe (FI, NL), Jokke Schreurs (BE), La Femme Belge (BE) ou encore Alexandre Cavaliere (BE) se partageront 27 scènes réparties dans tout le pays, afin de célébrer la mémoire du célébrissime guitariste manouche Django Reinhardt.

mercredi 12 novembre 2014

Liège : Daniel Weissmann directeur général de l'OPRL

Le Conseil d’administration de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège a décidé, ce lundi 10 novembre 2014, de nommer Daniel Weissmann au poste de Directeur général de l’OPRL.

 
 
Au terme d’une procédure de deux mois, et après l’audition de cinq candidats, le choix du Conseil d’administration, présidé par Jean Pierre Hupkens (Echevin de la Culture de la Ville de Liège), s’est porté sur Daniel Weissmann, Français, 58 ans, actuel Directeur général et artistique de l’Orchestre Dijon Bourgogne et violoniste de formation. Daniel Weissmann s’est distingué par ses compétences de gestion administrative et financière, des orientations artistiques en accord avec l’identité de l’OPRL et un souci de continuer à développer la qualité et la notoriété de l’Orchestre.

Daniel Weissmann prendra ses fonctions en janvier 2015. Il s’engage pour un contrat à durée indéterminée et exclusif de toute autre activité. En outre, il souhaite s’installer à Liège et s’intégrer pleinement dans la vie de la ville et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (dont l’OPRL est la seule formation symphonique).

 

 
Comme Directeur général de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Daniel Weissmann souhaite travailler, avec les équipes musicales et administratives, à l’évolution du répertoire et des partenaires de l’OPRL, et notamment s’orienter « vers un retour plus lisible des grandes œuvres qui ont forgé les orchestres depuis plus de deux siècles », en incluant la spécificité franco-belge propre à l’OPRL mais sans qu’elle « constitue un frein à l’inscription plus affirmée de l’OPRL dans la famille des grandes formations européennes ». 

 En outre, Daniel Weissmann souhaite explorer plus avant les nouvelles formes de concerts et ouvrir de nouveaux territoires à l’OPRL, dans sa présence internationale mais aussi dans sa région et sa cité, par la recherche de nouveaux publics et sa forte présence dans le quotidien de toutes les générations.

 Daniel Weissmann

Ses références

Titulaire du certificat de formation sécurité des spectacles entrepreneur de spectacles vivants du 09/03/2010.
Licence d'économie appliquée gestion à l'Université de Nanterre et Paris Dauphine.

Etudes de violon et de musique de chambre à l’Ecole Normale de musique de Paris et au Conservatoire Royal de Bruxelles.

Son parcours

Ø Directeur général de l’Orchestre Dijon Bourgogne depuis septembre 2009

Créé en 2009, l’ODB est né de la fusion des orchestres de l’Opéra et de la Camerata de Bourgogne. L’Orchestre (45 musiciens, ensemble à géométrie variable) est aujourd’hui un outil régional de haut niveau au service d’une partie de la politique lyrique de l’Opéra Dijon, mais aussi symphonique à travers un projet régional ambitieux tout en accentuant l’action culturelle en direction des publics éloignés de la musique orchestrale.

L’orchestre gère un « orchestre des quartiers » permettant toute l’année d’initier de jeunes enfants à la musique à travers des ateliers instrumentaux. En 2013, Daniel Weissmann a nommé le jeune chef hongrois Gergely Madaras au poste de directeur musical de l’ODB. (www.orchestredijonbourgogne.fr)


Ø Conseiller artistique de l’opéra-Dijon (Grand Théâtre et Auditorium) de 2006 à 2010 L’Auditorium de Dijon (1500 places) et le Grand Théâtre (700 places) reçoivent de nombreux orchestres et solistes internationaux (Berliner Philarmoniker, Concertgebouw Amsterdam, London Symphony orchestra, NDR orchester, Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Anima Eternae, Dissonances…), pour un public de plus de 80.000 spectateurs annuels. L’opéra est aussi un lieu de résidence et de création reconnu en Europe pour de grands orchestres et solistes internationaux.

 

Ø Depuis 2008, Secrétaire général du Festival « Musique et vin au Clos Vougeot »

A la demande du festival, Daniel Weissmann a créé une opération de mécénat international : création d’un Fonds instrumental, dotations de bourses annuelles à de jeunes solistes, etc.

 

Ø Directeur général et artistique de l’Orchestre Chalon Bourgogne (1988-2003) (directeur musical : Philippe Cambreling)

Choix des solistes et chefs invités (Roland Ayrabedian, Patrick Ayrton, Emmanuel Krivine, Pascal Verrot, Michel Dalberto, Isabelle Faust, Patrice Fontanarosa, Bruno-Leonardo Gelber, Laurent Korcia, Jean-Claude Pennetier…), créations et diffusions (disque Jolivet chez Accord-Musidisc, concerts, créations de Michèle Reverdy, Pascal Dusapin, etc.), coproductions lyriques.

 

Ø Directeur général, concepteur et créateur du projet et de Mosaïques - Centre de création et de diffusion musicales (1999-2009)

Cette structure a géré depuis sa création en 1999, l’activité globale de création, de production et de diffusion des concerts invités et de l’activité de création et de diffusion du Grand Chalon, ainsi que le département « Musiques Actuelles amplifiées ». Nombreux spectacles musicaux en création.

 Mais aussi

 De 1999 à 2002 : Délégué général de la Fondation Dokhan, Partenaire principal du Centre de musique baroque de Versailles et de l’Automne musical du château de Versailles.
De 2002 à 2010 : Expert musique auprès de la commission des affaires culturelles de Bourgogne pour la musique (DRAC – Ministère de la Culture et de la Communication).
De 1992 à 1998 : Chargé de production auprès du violoniste Patrice Fontanarosa (disques, tournées).
En 1994 : Chargé de mission par le bureau de concerts Valmalète auprès de la chambre syndicale des agents de concert pour une mission sur les orchestres européens (France, Espagne, Allemagne, Angleterre).
En 1991 : Chargé de mission auprès de la commission responsable du cahier des charges de la construction d’un bâtiment musical incluant un Conservatoire et une salle de concert à Chalon sur Saône.