La lutherie va-t-elle disparaître du paysage culturel et musical de l'Algérie ? Un constat amer et inquiétant est tiré en marge du 9ème festival de la musique andalouse et des musiques anciennes à Alger
La lutherie en Algérie : Un métier en voie de disparition - Culture - El Watan
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mercredi 31 décembre 2014
vendredi 26 décembre 2014
Comment la musique agit-elle sur notre cerveau ?
La musique a des effets complexes et nombreux sur le cerveau. Elle en favorise le développement, booste les résultats scolaires, agit sur la mémoire...
A lire les explications d'un spécialiste du sujet, Hervé Platel, professeur en neuropsychologie à l'université de Caen
Comment la musique agit-elle sur notre cerveau ? » VousNousIls
A lire les explications d'un spécialiste du sujet, Hervé Platel, professeur en neuropsychologie à l'université de Caen
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samedi 20 décembre 2014
Liège : musique autour de deux films muets
Ciné-concert :
soirée rétro avec le quatuor debussy
Curieux de tous les
répertoires, le Quatuor Debussy interprète des musiques originales de
compositeurs d’aujourd’hui pour accompagner deux films muets de Buster Keaton et
un film d’animation de 2003 : « Le musicien ».
Bienvenue aux cinéphiles le samedi 17 janvier à 20 heures à la Salle
Philharmonique de Liège ! Grâce au Quatuor Debussy, quatuor à cordes
français qui aime sortir des sentiers battus, la série « À travers sons »
propose un ciné-concert original à l’image de ce que le public des
années 20 pouvait vivre. Avec des publicités et films d’actualité
d’époque (un montage vidéo réalisé par Stéphane Bihan pour ce projet) et en
plat de résistance, deux films de « l’homme qui ne rit jamais », le maître du
burlesque Buster Keaton (La maison démontable et La
maison hantée, réalisés en 1920 et 1921). Avec en complément Le
musicien (2003, court-métrage d’animation de C. Stephan, P. Ermosilla,
P. Lasbignes et J. Ngo).
Le Quatuor
Debussy
25
ans d’existence : un quatuor de dimension internationale
Premier Grand Prix
du concours international de quatuor à cordes d’Évian 1993, Victoire de la
musique 1996 (« meilleure formation de musique de chambre »), le Quatuor Debussy
jouit d’une reconnaissance professionnelle incontestable.
Voilà déjà vingt
ans que le Quatuor partage avec les publics du monde entier ses interprétations
musicales sur les scènes les plus prestigieuses. Japon, Chine, États-Unis,
Canada, Australie, Russie… ses tournées régulières lui ont permis de se faire un
nom sur tous les continents.
Une
soif insatiable de rencontres
Parmi les valeurs
et engagements du Quatuor Debussy, on retrouve la curiosité, la surprise, le
renouvellement, la découverte et le partage. En créant des passerelles avec
différents domaines artistiques comme la danse (Maguy Marin, Anne Teresa De
Keersmaeker, Wayne Mac Gregor, Mourad Merzouki…), le théâtre (Philippe Delaigue,
Richard Brunel, Jean Lacornerie…) ou encore les musiques actuelles (Olivier
Mellano, Robert le Magnifique, Franck Tortiller…) et le cirque (Cie Circa), le
Quatuor Debussy défend la vision d’une musique « classique » ouverte, vivante et
créative.
Ayant depuis
longtemps choisi de mettre l’accent sur l’échange, le Quatuor Debussy anime en
outre chaque année des ateliers pédagogiques en direction des enfants et
s’inscrit dans des projets à destination de publics divers (personnes âgées,
détenus, malades…). Il est également à l’initiative de concerts-rencontres pour
tous afin de faire partager sa passion pour les musiques d’hier et
d’aujourd’hui.
Depuis son origine,
le Quatuor Debussy s’investit activement aux côtés des jeunes quatuors à cordes
en vue de leur transmettre les savoirs qu’il a lui-même reçus des grands
maîtres. Outre le cycle spécialisé qu’il dirige au Conservatoire de Lyon depuis
2011, le Quatuor Debussy dispense son enseignement au sein de divers stages de
musique et notamment à l’occasion de son Académie d’été, proposée depuis 1999 au
mois de juillet dans le cadre de son festival « Cordes en
ballade ».
Le
Quatuor Debussy côté disques
Bientôt 30 disques,
3 disques à 4 ffff Télérama, de multiples diapasons, de nombreuses étoiles et
des Chocs : l’activité discographique du Quatuor Debussy est dense et
passionnante ! Après l’intégrale des quatuors de Chostakovitch (Arion), le
Quatuor Debussy continue à enrichir sa collection notamment en musique française
(Bonnal, Debussy, Onslow, Ravel/Fauré, Witkowski, Lekeu) qu’il vient tout juste
de compléter avec un nouveau disque consacré à Claude Debussy et André Caplet.
Il nous entraîne aussi dans ses explorations artistiques : collaboration sur
l’album intitulé « La Chair des Anges » d’Olivier Mellano (Naïve), deux albums
de comptines pour enfants avec Philippe Roussel (Enfance et musique), la
transcription de concertos pour piano de Mozart et sa version du célèbre Requiem
de Mozart pour quatuor à cordes (Decca – Universal Music France). Côté
actualité, le Quatuor Debussy a signé le premier enregistrement du tout nouveau
label Evidence Classics avec un disque autour des « Héroïnes féminines » de
Schubert et Janacek.
Le Quatuor Debussy est conventionné par le Ministère de la Culture (DRAC Rhône-Alpes), la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon. Il est soutenu par la SPEDIDAM, l’association musique nouvelle et liberté et la Banque Rhône-Alpes.
Les
films
Buster Keaton, La maison
démontable (1920
– 19 min)
(création
musicale : Baudime Jam)
Buster, en cadeau de mariage, reçoit
une dizaine de caisses contenant une maison préfabriquée. Un rival dépité
intervertit les numéros de toutes les caisses, vouant l’assemblage des pièces à
l’échec. Il s’ensuit une semaine de mésaventures…
Buster Keaton,
La maison
hantée (1921
– 21 min)
(création
musicale : Jean-Claude Guerre)
Buster Keaton est un employé de
banque maladroit qui avance l'horloge du coffre pour satisfaire une cliente lui
faisant les yeux doux. Après avoir trempé ses mains dans la colle forte, il
saccage les nombreux billets qu'il doit transmettre à des clients, eux aussi
empêtrés. Surgissent des voleurs qu'il parvient malgré lui à faire fuir. Le
patron de la banque le surprend avec les armes à la main et le croit coupable de
vol. Prenant la fuite, il se réfugie dans une maison qu'on dit hantée...
Cédric Stéphan, Patrick, Ermosilla, Pierre Lasbignes et
Julien Ngo, Le
musicien
Film d’animation de
2003, travail de fin d’études de Cédric Stéphan, Patrick, Ermosilla, Pierre
Lasbignes et Julien Ngo, étudiants à l’ETPA, école de Toulouse
formant
aux métiers de la photographie et du game design – La musique de
Valentin Hadjadj est une commande du Festival les Inouïes pour le Quatuor
Debussy (création en 2013).
Ce court-métrage a participé à de
nombreux festivals et a été récompensé : Festival Tous Courts, Aix en Provence –
Pisaf 2003 en Corée – 22e Imagina de Montecarlo, 2004 – Festival des
"E-Magiciens" de Valenciennes : Mention du jury pour la
réalisation.
Synopsis
Une nuit, les enfants d'un orphelinat
sont réveillés par une étrange mélodie. Tandis que leurs lits prennent vie, ils
se retrouvent entraînés dans le monde terrifiant du Musicien, un inquiétant
personnage né de leurs cauchemars. Seule Lucy, une fillette sourde et muette,
peut déjouer le piège du Musicien et sauver ses amis.
Libellés :
buster Keaton,
cinema muet,
Debussy,
liège,
musicien,
Musique,
OPRL,
spa
dimanche 14 décembre 2014
Victoires de la musique 2015 : Fauve refuse d'être nommé
Aux lumières des plateaux de télé, aux pages glacées des magazines... Fauve joue la carte de l'anonymat. S'il fuit le petit écran, il projette sur son image un écran de fumée et s'avance masqué sur scène :)
Le groupe dont le premier album est sorti en février dernier refuse de participer aux Victoires de la musique 2015, dont voici les noms des artistes désignés dans les différentes catégories :
Artiste masculin de l'année: Johnny Hallyday, Julien Doré, Calogero, le duo Alain Souchon-Laurent Voulzy, Ben l'Oncle Soul, Miossec, Jean-Louis Murat et Dick Annegarn.
Artiste féminine de l'année: Christine and the Queens, Zaz, Brigitte, Asa, Isabelle Boulay, Jeanne Cherhal, Maurane, Olivia Merilahti (The Dø).
Album révélation: Kendji, Fréro Delavega, Gaël Faure, Charles Pasi, Indila, Adrien Gallo, François and the Atlas Mountains, Talisco, Vianney
Victoires de la musique 2015 : Fauve refuse d'être nommé
Le groupe dont le premier album est sorti en février dernier refuse de participer aux Victoires de la musique 2015, dont voici les noms des artistes désignés dans les différentes catégories :
Artiste masculin de l'année: Johnny Hallyday, Julien Doré, Calogero, le duo Alain Souchon-Laurent Voulzy, Ben l'Oncle Soul, Miossec, Jean-Louis Murat et Dick Annegarn.
Artiste féminine de l'année: Christine and the Queens, Zaz, Brigitte, Asa, Isabelle Boulay, Jeanne Cherhal, Maurane, Olivia Merilahti (The Dø).
Album révélation: Kendji, Fréro Delavega, Gaël Faure, Charles Pasi, Indila, Adrien Gallo, François and the Atlas Mountains, Talisco, Vianney
Victoires de la musique 2015 : Fauve refuse d'être nommé
mercredi 10 décembre 2014
Octobasse
Luthier à Mirecourt, Jean-Jacques Pages a suivi les traces de JB Vuillaume et a construit lui-aussi un instrument rare et exceptionnel : une octobasse. Cet impressionnant instrument est à découvrir ici
Octobasse @ Cité de la musique, Paris - YouTube
Octobasse @ Cité de la musique, Paris - YouTube
lundi 8 décembre 2014
Broadway à Liège pour fêter Noël
« Christmas
on Broadway »
L’OPRL
ressuscite l’âge d’or de la comédie musicale américaine avec les
chanteurs-danseurs Isabelle Georges et Frederik Steenbrink. Créé pour et par
l’OPRL au Concertgebouw d’Amsterdam en juillet dernier, le spectacle, « version
Noël », est à Verviers et Liège du 18 au 20 décembre.
Références.
Déjà
reconnus sur les scènes françaises avec « Broadway enchanté » (entre autres),
Isabelle Georges et Frederik Steenbrink ont pour modèles Judy Garland et Frank
Sinatra, Ginger Rogers et Fred Astaire ; les orchestrations de Cyrille Lehn
invoquent Gershwin, Nelson Riddle ou Gordon Jenkins. Le quatuor de jazz
improvise à la façon de Charlie Parker, Oscar Peterson …
Créé
au Concertgebouw d’Asmterdam en juillet dernier, sous la direction de Fayçal
Karoui, le spectacle est proposé sous le titre « Christmas on Broadway »
(avec les meilleurs standards de Noël), sous la direction de Jean-Pierre
Haeck, à Verviers (Grand Théâtre, Centre Culturel Régional, le
jeudi 18 décembre à 20 heures) et à la Salle Philharmonique de Liège
le vendredi 19 décembre à 20 heures (version longue, 2 heures) et le
samedi 20 décembre à 16 heures (version d’une heure dans le cadre des
« Samedis en famille »).
Un mot d’Isabelle
Georges…
« Très tôt, j'ai eu
la chance de baigner dans un univers musical riche et extrêmement varié. J’ai
passé mon enfance entre les vocalises de ma mère, soprano dramatique, les
histoires que me racontait mon père, épris de poésie et de jazz et les gammes de
ma grand-mère, compositeur de musique de scène.
Entre Gounod, Fauré,
Debussy, Ravel, Fats Waller, Duke Ellington, George Delerue, Bernstein et bien
d'autres encore... Un véritable melting-pot musical ! Ah, les premières sorties
en famille au Mac-Mahon ou au Châtelet.
Mes
premières émotions : Guys And Dolls, Black And Blue, Porgy And Bess, 42nd Street
et A Star Is Born… Entre la musique
classique et le jazz mon cœur battait !
Jusqu'au jour ou… Le
besoin de trouver ma « voix » s'est imposé. Une voix qui serait la fusion entre
la musique classique, le jazz et le théâtre : La comédie musicale ! Ma vocation
est née.
Le temps est venu, il
me semble, de faire un retour sur ces comédies musicales qui m'ont fait rêver
ainsi que tant d'autres…
Faire un concert
hommage à la comédie musicale de mon enfance avec un chanteur, rencontré à
Liège, sur une comédie musicale (Titanic de Maury Yeston), Frederik
Steenbrink avec lequel j'ai créé et interprété Une étoile et moi,
Padam Padam, La French Touche et Broadway
Enchanté.
Car, que serait un
hommage à la comédie musicale sans couple, une Ginger sans son Fred, une Judy
sans son Mickey... Des solos, des duos, un quartet de jazz et l'Orchestre
Philharmonique Royal de Liège !
Liège est intimement
liée à mes plus belles aventures musicales : Chantons sous la pluie en
1999, Titanic en 2001, Padam Padam en 2012 et Une étoile et
moi en 2013.
Ce nouveau projet
lancé un soir par Jean-Pierre Rousseau en 2012 ne pouvait que trouver écho en
moi. »
Isabelle
Georges
Isabelle
Georges grandit au son des vocalises de sa maman, des gammes de sa grand-mère et
des contes fantastiques que lui raconte son père. Elle fait ses premiers pas
avec la compagnie Victor Cuno et devient ce que les Anglo-Saxons appellent une
« triplethreat » : elle chante, danse et joue la comédie. Isabelle enchaîne les
premiers rôles, notamment dans Chantons sous la pluie au Théâtre de la
Porte Saint-Martin, La Périchole au Théâtre National de Chaillot,
Titanic à l'ORW… Avec Frederik Steenbrink, elle crée Padam Padam,
puis Une Étoile et Moi, hommage à Judy Garland, et La French
Touche.
Acteur, auteur, compositeur, chanteur et pianiste, Frederik Steenbrink étudie au Conservatoire d'Art Dramatique d'Amsterdam, au Théâtre National de Chaillot à Paris, au C.I.M. et à la Bill Evans Piano Académie. Il est Prix du jury et du public de plusieurs concours de chanson française. A Liège, Jean-Louis Grinda l'invite dans Titanic où il rencontre Isabelle Georges. Ensemble, ils créent Padam Padam, Une Étoile et Moi et La French Touche. À New York, il suit la Master Class de Performance for Singers à la New School University et en 2003, il chante ses compositions à l'Olympia et au Casino de Paris. Au cinéma, il joue dans Désaccord parfait d'Antoine de Caunes. Il a fondé la Compagnie Comme Si avec laquelle il produit ses propres spectacles et ceux d'autres artistes. (http://www.come-see-entertainment.com)
mardi 2 décembre 2014
Rameau joué à Liège
Le
dimanche de Rameau
Faire jouer
Rameau, le plus grand compositeur baroque français, à des orchestres modernes ?
C’est le choix audacieux du chef Bruno Procopio. Après l’Orchestre Simón Bolívar
de Caracas, le voici à l’OPRL.
L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège participe aux concerts-anniversaire de la mort de
Jean-Philippe Rameau (1683-1764) en interprétant lui-même les suites
des plus célèbres opéras du compositeur. Des Indes galantes
à Zoroastre en passant par Castor et Pollux, ce
sont pas moins de six opéras de Rameau que l’OPRL fait revivre le dimanche 14
décembre à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège. Pour ce
« best-of symphonique » baroque sur instruments modernes, l’OPRL fait appel à la
vedette du moment dans ce domaine, le claveciniste et chef brésilien Bruno
Procopio.
De Paris à Caracas.
Bruno
Procopio est avant tout claveciniste, formé à Paris auprès de Pierre Hantaï et
Christophe Rousset. En tant que chef, il dirige régulièrement plusieurs
orchestres sud-américains, dont le fameux Orchestre
Symphonique Simón Bolívar de
Gustavo Dudamel (Venezuela), qu’il a initié au baroque français avec son
projet « Rameau à
Caracas ». La presse s’en est
régalée : « Tant d’évidence avec un orchestre moderne aux cordes nombreuses
relève du miracle. Cette expérience exotique révèle comme rarement la
fantaisie effrontée de Rameau » (Classica). « Vous n’en croirez
pas vos oreilles » (Diapason)… Bruno Procopio explique qu’il a conçu son
programme de manière à valoriser les deux dimensions fondamentales de la musique
de Rameau : la danse et le drame.
« Rencontre avec… » Bruno Procopio. Le mercredi 10 décembre à 18h30, au Foyer Ysaye,
Stéphane Dado (OPRL) anime une rencontre d’une heure avec Bruno Procopio :
l’occasion de faire connaissance avec ce musicien qui ne craint pas de sortir
des sentiers battus (il est aussi fondateur du label de disques Paraty et
excellent communicateur). Et c’est gratuit.
Artistes belges à la biennale d'art de Venise
56e exposition internationale d'art de la Biennale de Venise
du 9 mai au 22 novembre 2015
PERSONNE ET LES AUTRES
Vincent Meessen et artistes invités
Le pavillon belge de la 56ème Biennale de Venise exposera le travail de l'artiste belge Vincent Meessen, ainsi que celui de plusieurs artistes étrangers invités. Le titre de l'exposition, Personne et les autres, est emprunté à une pièce, aujourd'hui perdue, d'André Frankin, critique d'art belge, membre des Internationales lettriste et situationniste. Cette exposition prend pour point de départ l'histoire du pavillon belge et le contexte international de la Biennale (tous deux issus des expositions coloniales et internationales). Le pavillon belge fut le premier pavillon étranger construit dans les Giardini de Venise, sous le règne du roi Léopold II. Le travail et les recherches artistiques de Vincent Meessen n'ont cessé d'explorer l'histoire et les prolongements de la modernité coloniale.
Le projet de l'artiste, choisi pour représenter la Belgique à la Biennale, délaisse la forme traditionnelle de l'exposition solo et s'ouvre à de multiples voix et postures. Travaillant en étroite collaboration, Vincent Meessen et Katerina Gregos, curatrice installée à Bruxelles, ont conçu une exposition thématique et invité une douzaine d'artistes étrangers. En rassemblant des artistes originaires des Amériques, d'Afrique, d'Asie et d'Europe et dont la pratique se nourrit de travaux de recherches, Personne et les autres remet en question la notion classique de représentation nationale à la Biennale de Venise. Cette exposition vise à sonder l'héritage de l'Internationalisme, une "conspiration des égaux" qui fut tout a la fois projet de lute, de collaboration, et d'émancipation qui proposait de faire de la modernité une projet égalitairement partagé par tous.
Personne et les autres recuse ainsi la conception eurocentrique de la modernité en révélant un héritage avant-gardiste marquée par un pollinisation artistique et intellectuelle croisée entre l'Europe et l'Afrique. Cette exposition révèle des micro-histoires passées sous silence et acte l'importance capitale d'une série de formes intellectuelles et culturelles hybrides apparues suite aux échanges coloniaux.
Une nouvelle oeuvre de Vincent Meessen, filmée à Kinshasa, est au coeur même du concept de l'exposition. Elle aborde la participation largement méconnue d'intellectuels congolais à l'ultime avant-garde internationale de la modernité : l'Internationale situationniste, dont la dernière conférence eut lieu à Venise en 1969. L'histoire coloniale de la Belgique et son rôle stratégique dans l'Internationale situationniste - à travers des personnalités comme Raoul Vaneigem - sont essentiels pour comprendre les avant-gardes artistiques et politiques de l'Europe du vingtième siècle. Explorant cette dimension de l'Internationale situationniste, le travail de Meessen révèle certains épisodes secrets des histoires entremêlées de l'art, de la musique populaire et de l'activisme.
Prenant acte des conséquences culturelles de l'histoire coloniale, cette exposition met au jour certains dialogues artistiques et intellectuels engages depuis l'époque colonial, jusqu'à la post-indépendance en passant par les lutes de libération nationale. Par ce travail d'actualisation, Personne et les autres interroge l'impact concret de la modernité colonial dans la fabrique de nos subjectivités contemporaines.
Parmi les artistes invités figurent :
Mathieu K. Abonnenc (1977, Guyane française, vit et travaille à Metz)
Sammy Baloji (1978, République Démocratique du Congo, vit et travaille à Lubumbashi et à Bruxelles)
James Beckett (1977, Zimbabwe, vit et travaille à Amsterdam)
Elisabetta Benassi (1966, Italie, vit et travaille à Rome)
Patrick Bernier et Olive Martin (1971, France, 1972, Belgique, vivent et travaillent à Nantes)
Tamar Guimarães et Kasper Akhøj (1967, Brésil, 1976, Danemark, vivent et travaillent à Copenhague)
Maryam Jafri (1972, Pakistan, vit et travaille à Copenhague et à New York)
Adam Pendleton (1984, États-Unis, vit et travaille à New York)
du 9 mai au 22 novembre 2015
PERSONNE ET LES AUTRES
Vincent Meessen et artistes invités
Le pavillon belge de la 56ème Biennale de Venise exposera le travail de l'artiste belge Vincent Meessen, ainsi que celui de plusieurs artistes étrangers invités. Le titre de l'exposition, Personne et les autres, est emprunté à une pièce, aujourd'hui perdue, d'André Frankin, critique d'art belge, membre des Internationales lettriste et situationniste. Cette exposition prend pour point de départ l'histoire du pavillon belge et le contexte international de la Biennale (tous deux issus des expositions coloniales et internationales). Le pavillon belge fut le premier pavillon étranger construit dans les Giardini de Venise, sous le règne du roi Léopold II. Le travail et les recherches artistiques de Vincent Meessen n'ont cessé d'explorer l'histoire et les prolongements de la modernité coloniale.
Le projet de l'artiste, choisi pour représenter la Belgique à la Biennale, délaisse la forme traditionnelle de l'exposition solo et s'ouvre à de multiples voix et postures. Travaillant en étroite collaboration, Vincent Meessen et Katerina Gregos, curatrice installée à Bruxelles, ont conçu une exposition thématique et invité une douzaine d'artistes étrangers. En rassemblant des artistes originaires des Amériques, d'Afrique, d'Asie et d'Europe et dont la pratique se nourrit de travaux de recherches, Personne et les autres remet en question la notion classique de représentation nationale à la Biennale de Venise. Cette exposition vise à sonder l'héritage de l'Internationalisme, une "conspiration des égaux" qui fut tout a la fois projet de lute, de collaboration, et d'émancipation qui proposait de faire de la modernité une projet égalitairement partagé par tous.
Personne et les autres recuse ainsi la conception eurocentrique de la modernité en révélant un héritage avant-gardiste marquée par un pollinisation artistique et intellectuelle croisée entre l'Europe et l'Afrique. Cette exposition révèle des micro-histoires passées sous silence et acte l'importance capitale d'une série de formes intellectuelles et culturelles hybrides apparues suite aux échanges coloniaux.
Une nouvelle oeuvre de Vincent Meessen, filmée à Kinshasa, est au coeur même du concept de l'exposition. Elle aborde la participation largement méconnue d'intellectuels congolais à l'ultime avant-garde internationale de la modernité : l'Internationale situationniste, dont la dernière conférence eut lieu à Venise en 1969. L'histoire coloniale de la Belgique et son rôle stratégique dans l'Internationale situationniste - à travers des personnalités comme Raoul Vaneigem - sont essentiels pour comprendre les avant-gardes artistiques et politiques de l'Europe du vingtième siècle. Explorant cette dimension de l'Internationale situationniste, le travail de Meessen révèle certains épisodes secrets des histoires entremêlées de l'art, de la musique populaire et de l'activisme.
Prenant acte des conséquences culturelles de l'histoire coloniale, cette exposition met au jour certains dialogues artistiques et intellectuels engages depuis l'époque colonial, jusqu'à la post-indépendance en passant par les lutes de libération nationale. Par ce travail d'actualisation, Personne et les autres interroge l'impact concret de la modernité colonial dans la fabrique de nos subjectivités contemporaines.
Parmi les artistes invités figurent :
Mathieu K. Abonnenc (1977, Guyane française, vit et travaille à Metz)
Sammy Baloji (1978, République Démocratique du Congo, vit et travaille à Lubumbashi et à Bruxelles)
James Beckett (1977, Zimbabwe, vit et travaille à Amsterdam)
Elisabetta Benassi (1966, Italie, vit et travaille à Rome)
Patrick Bernier et Olive Martin (1971, France, 1972, Belgique, vivent et travaillent à Nantes)
Tamar Guimarães et Kasper Akhøj (1967, Brésil, 1976, Danemark, vivent et travaillent à Copenhague)
Maryam Jafri (1972, Pakistan, vit et travaille à Copenhague et à New York)
Adam Pendleton (1984, États-Unis, vit et travaille à New York)
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