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jeudi 22 janvier 2015

A Liège, musique mise en formes...

Quand la musique prend forme(s)

À l’occasion d’une semaine de concerts pédagogiques mêlant la musique et les arts plastiques, l’OPRL accueille une exposition d’œuvres réalisées par des étudiants.

 
 Après une semaine consacrée aux musiques de film en octobre dernier, l’équipe pédagogique de  l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège propose, du mercredi 11 au vendredi 13 février, des concerts en milieu scolaire sur le thème des rapports entre la musique et les arts plastiques. De l’âge baroque à nos jours, les liens historiques, artistiques, expressifs entre la musique et la peinture sont « décodés » grâce à une animation conçue par Marie-Caroline Lefin (chargée du développement pédagogique OPRL), Stéphane Dado (chargé de mission OPRL, musicologue) et Bruce Richards (cor solo de l’OPRL). L’Orchestre, dirigé par Cyril Englebert, parcourt l’histoire de la musique de Marin Marais à Philip Glass. La projection d’œuvres d’art permet de comprendre comment un courant artistique (romantisme, impressionnisme, art déco, minimalisme…) s’exprime dans des disciplines artistiques différentes, et d’expliquer la notion de « musique à programme ».

 
Exposition. Grâce à l’enthousiasme des équipes enseignantes de plusieurs écoles supérieures  artistiques (Beaux-Arts Saint-Luc, Beaux-Arts Ville de Liège, école normale de Jonfosse, etc.) mais aussi du Créahm et de l’IRHOV (arts différenciés) et de plusieurs écoles secondaires, ce projet a suscité un travail de création artistique de la part des étudiants, âgés de 15 à 25 ans. Pour ce faire, ils se sont inspirés d’une des œuvres jouées par l’Orchestre (la Danse macabre de Saint-Saëns, Le bœuf sur le toit de Milhaud ou L’interlude d’Orphée de Glass). Leurs œuvres d’art (dessins, peintures, structures) seront exposées du 11 février au 18 mars 2015 aux heures d’ouverture de la billetterie (du lundi au vendredi, 13h-18h, accessible à tous).

mardi 13 janvier 2015

La quatrième symphonie de Brahms,
 le « must » de Christian Arming
Pour son deuxième « Concert du chef », le directeur musical de l’OPRL dirige sa symphonie préférée de Brahms, dans une version héritée directement du compositeur.

 
« Elle parle directement au cœur, elle est d’une formidable puissance émotionnelle, et son architecture reste au service de l’expression musicale » : c’est bien « le choix du chef » Christian Arming que propose l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège le dimanche 18 janvier à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège, avec la Quatrième Symphonie de Brahms (1885).

 
Héritage direct.
Le chef d’orchestre Fritz Steinbach, ami de Brahms, assista au travail de Brahms à la tête de l’orchestre de Meiningen et nota précisément toutes ses indications ; il dirigea plus tard ses symphonies et a laissé des témoignages détaillés, publiés en 1933 sous le titre « Brahms in der Meiniger Tradition » et aussitôt interdits par le régime nazi. Resté introuvable jusqu’à son édition en mars 2013, cet ouvrage était cependant en possession de quelques rares chefs, dont Nikolaus Harnoncourt, Sir Roger Norrington et… Christian Arming, qui souligne le naturel et la musicalité des articulations, coups d’archets, expressions transmis par le compositeur, le ainsi qu’un souci de clarté « classique » éloigné des interprétations plus romantiques d’un Karajan, par exemple.

 

samedi 10 janvier 2015

Musicora le retour !



Rendez-vous incontournable de la musique classique et jazz, MUSICORA, le salon des mélomanes et des professionnels revient pour une nouvelle édition du 6 au 8 février 2015 à la Grande Halle de la Villette.


Durant trois jours, la musique classique et jazz sera célébrée autour de showcases et concerts sans oublier des conférences et rencontres en passant par des ateliers (pour petits et grands). Le salon offrira un programme de choix par la présence de jeunes artistes en début de carrière internationale mais aussi d’interprètes confirmés.

Ce salon ludique et didactique contribue à rendre la musique classique et jazz plus accessible auprès du public toujours plus curieux de découvrir, apprendre et partager. Son offre variée d’animations au cours de ces 3 jours permettra de proposer un programme extrêmement riche tant par la qualité de son contenu que par la diversité de ses intervenants.

Depuis de nombreuses années, MUSICORA s’est imposé comme LE rendez-vous majeur de la vie culturelle française renforcé par la présence de tous les acteurs du marché de la musique classique et jazz.
Cette année, le salon promet de belles surprises avec la présence d’Ibrahim Maalouf, parrain de l’édition 2015 ! Sans oublier une programmation musicale de qualité à retrouver sans plus attendre dans les pages qui suivent…

Sur 6000 m2 d'exposition, pas moins de 180 stands fourniront aux visiteurs une idée de la vigueur de la vie musicale, de sa créativité, de la richesse de ses artisans...

Parmi les innovations de cette 26e édition du salon : notons la création d'un pavillon dédié au disque vinyle.











 
 
 

mardi 6 janvier 2015

A Liège Brahms à huit mains

brahms à huit mains : un concerto imaginaire


Deux organistes (Olivier Vernet, Cédric Meckler) et deux pianistes (les sœurs Lafitte) créent une version à huit mains des deux concertos pour piano de Brahms. Du « sur mesure » pour le grand orgue de la Salle Philharmonique, le dimanche 11 janvier à Liège.
Les deux Concertos pour piano de Brahms comptent parmi les plus imposants du répertoire romantique, tant par leurs proportions que par la richesse de leur orchestration. Les organistes Olivier Vernet et Cédric Meckler et les pianistes Florence et Isabelle Lafitte ont eu l’idée d’y apporter un éclairage inattendu, en réalisant une adaptation pour piano à quatre mains et orgue à quatre mains. Cette « transcription », d’après des versions pour piano à 8 mains d’époque (pratique courante au XIXe siècle), permet d’utiliser le potentiel sonore d’un grand orgue pour rendre toute la dimension orchestrale des œuvres. Un résultat d’une richesse de couleurs et d’une puissance expressive jusque-là inégalées.

Ce projet original a donné lieu à un disque (2013), puis à la création en concert d’un « concerto imaginaire » en cinq mouvements, extraits des deux concertos et réagencés en un ensemble cohérent. Le concerto « augmenté » (1h05 de musique) a été donné en juillet dernier à la Cathédrale d’Angers dans le cadre du Festival Le Printemps des Orgues. Il bénéficie, le dimanche 11 janvier à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège, de l’acoustique d’une salle de concert et d’un orgue « de salle » d’époque, le grand orgue Schyven (1888). Aux claviers, les sœurs Lafitte, qui ont consacré toute leur carrière à leur duo de piano et sont déjà venues à Liège à plusieurs reprises ; l’organiste Olivier Vernet connait également la Salle Philharmonique, où il donnait un récital en mars dernier.
Au sujet de l’adaptation :
« Dans les deux disques enregistrés en juin 2013 […], nous avons remplacé le second piano par l’orgue Cavaillé-Coll de la cathédrale d’Angers, mais avec une disposition inédite : la conjugaison de deux duos de claviers (l’un de piano, l’autre d’orgue). Bien plus que cette simple substitution, la version proposée ici a nécessité un important travail d’adaptation, à dessein d’exploiter au maximum les ressources sonores propres à chacun de ces deux instruments : échange de parties entre l’orgue et le piano en fonction des spécificités d’écritures, réattribution au piano des traits typiquement pianistiques, répartition de certaines basses au pédalier de l’orgue, réorchestration permise par la richesse des registrations possibles…
Mais auparavant, un retour aux sources, par l’analyse minutieuse des partitions d’orchestre, était nécessaire. Pendant plusieurs mois, nous nous sommes livrés à une dissection des deux versions transcrites [par Kirchner et Juon, au XIXe siècle, pour piano à 8 mains], afin de comprendre les choix et les compromis pour lesquels Kirchner et Juon avaient opté. […] La version proposée ici est ainsi plus une re-création de ces œuvres qu’une tentative forcément vaine de mimer les concertos originaux. Même si l’orgue restitue la grandeur orchestrale requise par ces pièces, il ne cherchera pas à en imiter les timbres, et le dialogue concertant, particulièrement dans le Concerto n° 2, n’est pas strictement reconduit. […] » Cédric MECKLER


BRAHMS/KIRCHNER : CONCERTO N° 1 (1858-1859, 1864)
En 1854, Johannes Brahms (21 ans) entreprend les esquisses de ce qu'il pense devenir sa première Symphonie. Peu familiarisé avec l'orchestre, il note d'abord la partition pour deux pianos. Insatisfait, il remodèle son œuvre et la transforme en une Sonate pour deux pianos à quatre mains. Cette sonate est aujourd'hui perdue.

Mais le résultat ne le convainc toujours pas, et il écrit en juin à son ami le violoniste Joseph Joachim : « En fait, même deux pianos ne me suffisent pas ». Ce dernier l'encourage à envisager de nouveau l'orchestration. Brahms intègre alors le piano dans son projet orchestral qui, finalement, se métamorphose en Concerto pour piano et orchestre n° 1 op. 15.
Puisque quatre mains ne suffisent pas, qu'elles soient distribuées sur un piano (dans une réduction voulue par l'éditeur) ou sur deux pianos (dans la sonate initiale), un ami de Brahms, le compositeur, pianiste et organiste allemand Theodor Kirchner (1823-1903), entreprend une transcription pour deux pianos à huit mains de cette œuvre, rendant à Brahms son désir initial de formation pour deux pianos. Mais grâce à la démultiplication des possibilités permises par une répartition sur huit mains et sur deux claviers, cette nouvelle version ne nécessite ni la simplification ni les changements de tessiture requis par le « monstre » édité en 1864, et reste plus fidèle au dialogue concertant voulu par Brahms. Quatre mains ne suffisaient pas, il en fallait huit !


BRAHMS/JUON : CONCERTO N° 2 (1878-1881)

Ce n'est que 22 ans plus tard que Brahms compose son second Concerto pour piano et orchestre n° 2 op. 83, sans conteste l'un de ses chefs-d'œuvre et l'un des plus grands concertos de tout le répertoire. Là encore, Brahms arrange son œuvre pour deux pianos à quatre mains. Et à l'instar de Theodor Kirchner pour l’opus 15, le compositeur Paul Fiodorovitch Juon (1872-1940) transcrit l’opus 83 pour deux pianos à huit mains.

Ces deux transcriptions pour huit mains sont très différentes l’une de l'autre. Si Kirchner fait souvent intervenir conjointement les huit mains dans les tutti, il respecte autant que possible le dialogue concertant, en répartissant la partie soliste au premier piano et les parties orchestrales au second. Juon, quant à lui, dans une démarche plus symphonique et moins concertante, distribue plus volontiers les huit parties indépendamment de leur origine instrumentale. De plus, il ne se contente pas de transcrire le texte de Brahms, il en enrichit le discours par des apports contrapuntiques, y compris dans les parties solistes. Cette réécriture qui dépasse le cadre de la transcription au sens strict, se complète ainsi d’un véritable travail d’arrangement.

Naissance d’un nouvel instrument de musique : le Veme

Un élève ingénieur de l'Ensam à Metz, Michael Elbissier et un musicien de l'orchestre national de Lorraine, le tromboniste Dominique Delahoche, ont conçu un nouvel instrument de musique. Une nouvelle percussion baptisée : Vème qui offre une sonorité nouvelle ! 

Il sera joué pour la première fois en public le 10 avril prochain à Meisenthal.



Naissance d’un nouvel instrument de musique : le Veme - France Inter

vendredi 2 janvier 2015

Jouer d’un instrument de musique aide les enfants à se concentrer

Gestion du stress, meilleure concentration... jouer d'un instrument constitue un excellent bénéfice pour les enfants. Cela ressort d'une récente étude...



Jouer d’un instrument de musique aide les enfants à se concentrer