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mercredi 21 décembre 2016

A Bruxelles, Strokar promeut le street art

Oeuvre de STEW inspirée de 2 photos de Fred ATAX pour STROKAR

En mai 2017, STROKAR multiplie
les initiatives pour promouvoir le street art.

Strokar est une asbl bruxelloise visant à promouvoir les collaborations pluridisciplinaires autour du « street art » dans une optique de coopération au développement.
L’association a un programme ambitieux : rien qu’en 2017, elle proposera la seconde édition de l’exposition Strokar à Bruxelles, la customisation d’un hôtel tendance récemment ouvert, six fresques murales dans la ville, un parcours d’artistes dans le quartier Dansaert connu pour ses boutiques de créateurs sans oublier l’ouverture d’une galerie d’art à deux pas du Palais des Beaux Arts.
Pour sa première édition en dehors de la Belgique, c’est à Paris que l’exposition sera accueillie du 21 septembre au 19 Novembre 2017, par le centre Wallonie Bruxelles.
 STROKARheart stroke (arrêt cardiaque) en verlan – est une initiative d’Alexandra Lambert et de Fred Atax. Elle est belge et dirige le MAD Brussels depuis 2011, après avoir développé la promotion de Bruxelles comme capitale de mode et de design au sein de Visitbrussels.
Auparavant, elle a travaillé dans la lutte contre la pauvreté au niveau du gouvernement fédéral belge. Français vivant à Bruxelles, Fred Atax est comédien, réalisateur et reporter photo. Il s’est investi au cours de ces dernières années dans différentes actions humanitaires après avoir voyagé dans plus de 100 pays. Il a grandi en région parisienne où il a pu assister dans les années 80 à l’émergence du mouvement graffiti. Ils se passionnent tous les deux pour l’expression artistique en milieu urbain.
Par le biais des événements qu’elle organise et des artistes qu’elle présente, tant en Belgique qu’à l’étranger,
STROKAR entend promouvoir le « street art » dans une approche interdisciplinaire, y associant la photographie, les arts plastiques, visuels et scéniques. Par ailleurs, l’asbl souhaite inscrire son action dans une perspective de coopération au développement, afin de promou­voir des artistes de pays émergents ne bénéficiant pas des mêmes espaces d’expression.

Concrètement,
 
STROKAR ouvrira, début mars 2017, dans le quartier du Cirque royal, une galerie concept store intitulée STROKAR AllRighT. STROKAR fera du mois de mai 2017 le « mois du street art ».
Du 10 au 26 mai à l’Espace Vanderborght, l’exposition présentera ses nouvelles œuvres collaboratives provenant du regard croisé d’une cinquantaine d’artistes de renommée internationale pour la plupart. Le 13 mai 2017, STROKAR et le JAM inaugureront leur projet commun de customisation des espaces publics de l’hôtel, qui sera encore l’occasion de découvrir de nouvelles fresques d’artistes internationaux. Toujours en mai, STROKAR organisera un parcours découverte dans une trentaine de commerces du quartier Dansaert, où seront exposées en vitrine des œuvres d’artistes participant à l’expo.
De plus, six artistes féminines sélectionnées par l’association réaliseront, grâce à la collaboration du département Culture de la Ville de Bruxelles, des fresques murales monumentales à travers la capitale.

Au travers de tous ces projets,
STROKAR assurera la promotion d’échanges avec des artistes du continent africain. Le Cap Vert sera d’ailleurs le pays invité de l’édition 2017.
Dès la rentrée, de fin septembre à fin novembre 2017, l’exposition sera invitée au
Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. A cette occasion, STROKAR mettra à l’honneur une majorité d’artistes belges de la mouvance dans le but de les introduire ou de renforcer leur présence dans la capitale française.
Plus d'infos

lundi 19 décembre 2016

A Liège, exils et musique

Festival Exils 

7 concerts sur les traces des compositeurs interdits, exilés, déportés

L’OPRL sur les traces des musiques de l’exil lors de la Seconde Guerre mondiale, à la Salle Philharmonique, au Théâtre de Liège, à l’Université et à La Cité Miroir.

Du jeudi 2 au dimanche 5 février, le festival annuel de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège propose sept concerts évoquant les grands compositeurs qui ont fui l’Allemagne nazie, ont vu leur musique interdite, ont défendu leur expression artistique jusque dans les camps ou ont été réduits au silence. De Chostakovitch à Korngold en passant par le jazz « dégénéré » de Gershwin, ce temps fort de la saison de l’OPRL promet des concerts touchants, interpellants, et avant tout d’une grande beauté musicale. Une façon d’éclairer notre regard sur le présent à la lumière de l’Histoire passée, de prendre une distance nécessaire loin de l’immédiateté du quotidien.
L’OPRL a souhaité sortir le Festival EXILS des murs de la Salle Philharmonique et associer le Théâtre de Liège, La Cité Miroir et les Concerts de Midi de la Ville de Liège : ils programment chacun un concert, qui s’inscrit aussi dans leur propre saison.

LES CONCERTS DE L’OPRL

Christian Arming dirige l’OPRL lors de trois concerts qui convoquent  Chostakovitch (Treizième Symphonie « Babi Yar »), Mendelssohn (Le songe d’une nuit d’été), Křenek, Hindemith, Suk et Dvořák… Pour le concert de clôture, il met à l’honneur les musiciens exilés aux états-Unis (Korngold, Stravinsky), où ils découvrent le jazz de Gershwin. Avec une pléiade d’artistes invités dont Markus Schirmer, Jodie Devos, Ralph Szigeti ou le Chœur Philharmonique Tchèque de Brno.

récitals, musique de chambre, à-côtés

Le Festival EXILS est aussi l’occasion d’inviter le pianiste Michaël Levinas en récital, la violoncelliste Emmanuelle Bertrand et le pianiste Pascal Amoyel dans un concert théâtral intitulé « Le Block 15 », mais aussi la création de « Après la fin », qui mêle poésie et musique, par Emmanuelle Cordoliani et la violoniste Stéphanie-Marie Degand. L’ensemble Het Collectief interprète notamment le  Quatuor pour la fin du Temps de Messiaen. Le Festival propose également des rencontres, une exposition de la plasticienne Marion Zylberman, et plusieurs projets pédagogiques. Il sera également largement relayé sur Musiq’3.

mercredi 14 décembre 2016

A Bruxelles, un premier festival art nouveau et art déco

Du 11 au 26 mars 2017, le Brussels Art Nouveau & Art Deco – BANAD – Festival offrira 10 adresses inédites à son programme. Succédant à la Biennale Art Nouveau et Art Déco, ce premier BANAD Festival sera, promet-on, "le rendez-vous par excellence pour les amoureux de ces deux styles architecturaux très présents à Bruxelles".

Durant les trois derniers week-ends de mars, le BANAD Festival proposera des
visites guidées d’une cinquantaine d'intérieurs exceptionnels dans les styles Art nouveau et Art Déco – et toujours habitées au quotidien.

Au programme figurent dix nouvelles demeures, qui n’ont pas participé aux Biennales passées.

Les voici regroupées d’après les week-ends où elles ouvriront leurs portes.
Les 11 et 12 mars, l’on pourra ainsi découvrir pour la première fois la maison sise au 42 rue Belle Vue à Bruxelles Elle est la première d’une suite de trois demeures conçues par Ernest Blérot, que l’architecte s’était construit pour lui-même deux ans auparavant. À noter que les occupants offriront deux concerts privés aux visiteurs. Cinq autres nouvelles adresses sont situées à Ixelles. Le Contemporary Art Brussels (CAB) est un espace d’exposition privé de 800 m2 lancé en 2012 par le collectionneur Hubert Bonnet dans un bâtiment Art Déco près des Etangs d’Ixelles. La Maison Aimable Delune, construite en 1902-1903 pour l’usage personnel de l'architecte, a été classée en 2006. L’hôtel de maître situé au 123 rue de l'Arbre Bénit était le domicile de l’architecte Paul Saintenoy. En 1897, il rénova dans un style éclectique ce bâtiment qui appartient depuis 1956 à la Mission catholique hongroise. Le Palais du Congo, est un immeuble à appartements de style Art Déco, construit en 1930 par et pour l'architecte et promoteur immobilier Jean-Florian Collin. La maison Watteyne, est une maison bourgeoise Art nouveau, d’une composition asymétrique remarquable, conçue par architecte Franz Tilley en 1901.

Pour les
18 et 19 mars, le BANAD Festival a déniché une nouvelle adresse à Saint-Gilles : la galerie Pascal Polar, dans un bâtiment de cinq étages de style Art Déco.

Les
25 et 26 mars, trois autres nouvelles demeures offriront leur intérieur au regard du public. Tout d’abord la maison construite par E. Van Lerberghe à Schaerbeek, avec sa logette en bois caractéristique en façade. À Woluwe-Saint-Lambert, c’est la Résidence Insula, un immeuble à appartements moderniste de 1935 pour lequel l’architecte Georges France s’est inspiré du style Paquebot, qui ouvre les portes. Dernière nouveauté, le Résidence Palace, est un immeuble à appartements luxueux conçu juste après la Première Guerre mondiale par architecte suisse Michel Polak, qui héberge aujourd’hui l’International Press Center.

Au programme figurent également des
promenades à pied, à vélo et en bus (toujours accompagnées de guides professionnels). Durant les week-ends et en semaine, des concerts, des expositions et d’autres événements culturels seront organisés en collaboration avec des partenaires de prestige tels que Flagey, la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, la Fondation CIVA, le Réseau Art nouveau Network (RANN) et le Festival Artonov.

En outre, le Festival BANAD proposera pour la première fois un
programme spécial pour les familles. Le dimanche 19 mars, (grands-)parents et (petits-)enfants pourront participer à un jeu de pistes et à deux visites guidées spéciales (une à vélo et une à pied). Autre nouveauté : les vendredis 17 et 24 mars seront réservés à des groupes privés souhaitant visiter des intérieurs. Il est possible de réserver dès maintenant en contactant Voir et Dire Bruxelles.

Enfin, en clôture, le Festival BANAD organisera le
dimanche 26 mars la foire d’objets et le salon des restaurateurs, qui avaient rencontré un grand succès lors de la dernière biennale. Des artisans y partageront leur savoir-faire et un expert de la maison Tajan proposera une expertise gratuite des objets des visiteurs.

A Liège, des plumes et du Strauss...

Quoi de mieux que Le lac des cygnes de Tchaïkovski pour fêter le Nouvel An, le 13 janvier (pour les grands) et le 14 (pour les petits… et les grands) ? L’OPRL invite aussi l’une des plus grandes interprètes actuelles des Quatre derniers Lieder de Richard Strauss (le 13 uniquement). 2017 commence avec panache !

Pour bien commencer l’année 2017, l’OPRL met à l’honneur une œuvre scintillante aux mélodies irrésistibles, qui fera le bonheur des grands (le vendredi 13 janvier à 20 heures) et des petits (le samedi 14 janvier à 16 heures dans le cadre des Samedis en famille), à la Salle Philharmonique de Liège ! Le lac des cygnes de Tchaïkovski (1877) est le premier de ses trois ballets et rassemble tous les ingrédients d’un conte fantastique exaltant : un prince menacé par un mauvais génie, des cygnes miraculeusement changés en jeunes filles et une princesse retenue prisonnière dans le château d’un sorcier. Une histoire palpitante dont l’OPRL interprète la suite symphonique.

Brahms et Richard Strauss

En 1948, Richard Strauss livre, à plus de 80 ans, son chant du cygne : les Quatre derniers Lieder pour soprano et orchestre, conçus sur des textes de Hesse et Eichendorff. Un témoignage ultime au romantisme exacerbé, pour lequel Christian Arming invite l’exceptionnelle soprano Anne Schwanewilms, qualifiée de « l’une des meilleures interprètes d’opéras et de Lieder du romantisme tardif » (Time Out), dans lesquels elle se distingue tant sur scène et qu’au disque. Pour compléter ce concert de Nouvel An de la série « Prestige », le vendredi 13 janvier, Christian Arming a choisi un autre de ses compositeurs favoris, Johannes Brahms, et ses Variations sur un thème de Haydn.

un samedi en famille...

Pour le « Samedi en famille » du 14 janvier à 16 heures, Le lac des cygnes est interprété par l’OPRL et Christian Arming en interaction avec un support visuel, qui permet aux enfants (et à leurs familles) de suivre la narration. Avec la complicité de Vincent Delbushaye, cette séance fait revivre en musique et en images l’épopée de Siegfried, Odette et Odile.

mercredi 7 décembre 2016

A Hasselt, une galerie d'art spécialisée dans le verre

Oeuvre de Warner Berckmans. Photo : Luc Piron
Ce 1er février, ouverture de la Schiepers Gallery à Hasselt

Une galerie d'art contemporain spécialisée dans le verre


Le 1er février prochain, une nouvelle galerie d'art contemporain spécialisée dans le verre ouvre ses portes dans le centre de Hasselt. Sue Schiepers (1973), fondatrice de la galerie, jouit d'une expertise internationale dans ce secteur et souhaite proposer au marché une véritable plateforme pour l'art verrier contemporain.

Sue Schiepers a étudié l'Histoire de l'Art à l'Université Catholique de Leuven. Elle a ensuite suivi un post-graduat en Business Economics à Leuven avant de décrocher un Master en Art Business à l'Université de Manchester (en partenariat avec Sotheby's Institute of Art) ainsi qu'un Executive MBA à l'Antwerp Management School. Elle a commencé sa carrière dans le secteur économique avant de travailler pour Würth Belux, où elle était responsable de la programmmation des expositions d'art du Kunstforum Würth Turnhout. Cette expérience la décida à s'orienter vers une carrière dans le secteur culturel. Elle se lance alors comme indépendante en tant que consultante dans le commerce de l'art. Sous le nom "Schiepers Art Collections Consultancy", elle a travaillé pour différentes organisations culturelles, telles que rekto:verso vzw et ICASD vzw, où elle occupait le poste de manager pendant plusieurs années.

Aujourd'hui, c'est en lançant sa propre galerie que Sue s'investit entièrement dans sa passion. Bien qu'habitant Geel et n'étant pas originaire de Hasselt, elle choisit la capitale limbourgeoise comme lieu d'emplacement pour sa galerie d'art contemporain. En effet, ayant travaillé dans différents pays de l'Euregio Meuse-Rhin, elle réalise bien la situation stratégique de cette ville.

Le choix du secteur de spécialité de sa galerie, l'art verrier contemporain, n'a pas été laissé au hasard non plus. Son expérience en tant qu'experte du marché de l'art, mêlée à une vraie passion, la mena à choisir ce domaine encore mal connu et mal représenté en Belgique ; qu'elle découvre à travers ses expériences en tant que consultante indépendante.

Sue Schiepers ouvre la première et unique galerie belge présentant exclusivement des oeuvres d'art contemporain réalisées en verre. La galerie propose 6 expositions par an, accompagnée d'un catalogue. L'art verrier contemporain étant plus réconnu en France, aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore aux Etats-Unis, l'ouverture de sa galerie comble un manque dans le paysage artistique belge. La galerie compte également collaborer activement avec les musées et académies belges et étrangers actifs dans ce secteur.

La première exposition, "Kennismaking I: Belgische Glaskunstenaars" (Première rencontre : artistes verriers belges) ouvre ses portes le 1er février prochain réunira les artistes suivants : Giampaolo Amoruso, Warner Berckmans, Wouter Bolangier, Alexander Ketele, Edward Leibovitz et Ilse Van Roy.


lundi 5 décembre 2016

A Liège, Clematis et Stéphanie de Failly offrent un Noel baroque

Stéphanie de Failly (c) Mailis Snoeck
L'Ensemble Clematis révèle les musiques de Noël des grands maîtres de l'Italie et de l'Allemagne. Un florilège entre joie et allégresse !

Les grands maîtres de la musique baroque allemande et italienne sont à l’honneur le dimanche 11 décembre à 16 heures, à la Salle Philharmonique de Liège, à l’occasion d’un concert de Noël qui s’inscrit dans la série « Musiques anciennes ». Créé en 2001 par la violoniste belge Stéphanie de Failly, qui invite pour l’occasion les sopranos Capucine Keller et Deborah Cachet, l’Ensemble Clematis célèbre la Nativité avec des musiques d’Allemagne et d’Italie. Sonates et motets de Sances, Frescobaldi, Biber ou Schütz dépeignent l’émotion des anges, bergers, Rois mages réunis autour de la Sainte Famille. Des images sacrées complétées par quelques mélodies profanes – comme La Monica – qui témoignent (chez Rossi ou Böddecker) de la dévotion plus spontanée du peuple.

 


vendredi 2 décembre 2016

A Thuin, le cri s'expose

Jusqu'au 18 décembre, le centre culture de Thuin Haute Sambre propose une exposition avec la photographe Lara Herbinia. Thème de l'exposition  "Le cri".


« La joie, la colère, la tristesse, la peur, la jouissance, le jeu s’expriment parfois par un cri. Mais plus nous vieillissons, moins nous osons crier. Nous nous éloignons de ce cri primal, celui qui délivre, le vrai, celui qui canalise nos forces. Cette série sur le vif se veut une mise à nu par le son. Un partage de souffle que chacun entendra avec ses yeux… » explique la photographe.




Le Centre Culturel de Thuin Haute Sambre est ouvert du lundi au vendredi de 09h à 16h

jeudi 1 décembre 2016

A Bruxelles, Bozar au coeur des musiques de dessins animés japonais

« Tokyo Heroes » © Andrew Rich (BOZAR)
« Tokyo Heroes » à Bozar avec l’OPRL

Un concert interactif pour les familles, au cœur des musiques de dessins animés japonais. Sans oublier la flûte traditionnelle et les mangas réalisés en direct.

Dans le cadre des 150 ans des relations Japon-Belgique, Bozar et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, en collaboration avec les Jeunesses Musicales de Bruxelles et Jeugd en Muziek, invitent les familles à un concert interactif inédit, intitulé « Tokyo Heroes », le samedi 10 décembre à 10 heures au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Un projet qui correspond pleinement à la politique développée par l’OPRL ces dernières années, en matière de nouvelles formes de concerts à vocation de découverte et de pédagogie.

Le Japon et ses dessins animés, avec leurs héros téméraires et leurs couleurs magiques, font partie de notre imaginaire ! « Tokyo Heroes » fait découvrir à ce public familial des musiques symphoniques composées pour des films, dessins animés et jeux vidéos japonais (Mon voisin Totoro, La Légende de Zelda, Le château ambulant, etc.), mais aussi tout un pan de la culture japonaise, notamment grâce à la participation d’Horacio Curti, interprète de flûte shakuhachi, dans du répertoire traditionnel. Des dessins de l’illustratrice de mangas Yuki Shirono sont projetés en temps réel sur grand écran.

Grâce à la collaboration avec les Jeunesses Musicales et Jeugd en Muziek, ce concert se veut également interactif : en chantant, frappant des mains et jouant du tambour, tous peuvent participer activement au concert avec l'Orchestre. Une expérience inédite !




A Spa, Susanna Nicchiarelli tourne "Nico 1988"


A Spa, le Musée de la Ville d'Eaux, connu également sous le nom de Villa royale, a été le théâtre du tournage de quelques scènes d'un film réalisé par l'italienne Susanna Nicchiarelli.

L'équipe de cette dernière est à pied d'oeuvre, actuellement, dans l'Est de la Belgique, tournant à Malmedy, Spa et bientôt à Liège (Seraing) dans le cadre d'un biopic consacré à une icône de la musique rock : la chanteuse allemande Nico, connue tout d'abord comme mannequin ensuite comme chanteuse notamment aux côtés de Lou Reed lors des débuts du Velvet Underground.

Elle est aussi connue pour sa relation avec l'acteur français Alain Delon. De celle-ci, est né un fils, jamais reconnu par l'acteur.

A Spa, Susanna Nicchiarelli a choisi le musée local pour servir de cadre, magie du cinéma, à un hôpital psychiatrique.
 
A la mi-décembre, elle tournera, dans le cadre de ce biopic consacré à Nico, un concert à Seraing.


Titre du film : "Nico 1988" (année du décès de celle-ci à Ibiza, à l'âge de 50 ans)

mercredi 30 novembre 2016

A Bruxelles et en Wallonie, le jour le plus court...

Le mercredi 21 décembre 2016, la troisième édition du JOUR LE PLUS COURT, la fête populaire et participative mettant à l’honneur le court métrage, se tiendra dans plus de 27 lieux culturels au sein de dix villes en Wallonie et à Bruxelles. Une grande première : le parrain de l’opération, Bouli Lanners, proposera deux programmes clés en main avec ses « courts » préférés.

Initié en France il y a six ans pour inviter le public à (re)découvrir le court métrage, LE JOUR LE PLUS COURT en est à sa troisième édition belge, coordonnée par le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette année, 27 opérateurs culturels participent à l’événement, répartis sur 10 villes de la Fédération Wallonie Bruxelles :  Ath, Bruxelles, Floreffe, Huy, Liège, Malmedy, Mons, Namur, Quaregnon et Tournai.

Pour la première fois, LE JOUR LE PLUS COURT se dote d’un parrain. L’acteur et réalisateur belge Bouli Lanners propose aux opérateurs participants deux programmes « Choix du parrain », composés respectivement d’un de ses propres courts métrages, si caractéristiques de sa belgitude et de son humour noir, ainsi que d’une sélection de films de réalisateurs qui l’ont marqué ou inspiré.

Dans le premier « choix du parrain », on trouvera Dimanches de Valéry Rosier (2011, 16’), En attendant le dégel de Sarah Hirtt (2012, 19’50’'), Rien d’insoluble de Xavier Seron (2005, 5’) et Travellinckx de Bouli Lanners (1999, 17’). Le second est composé de È pericoloso sporgersi de Jaco Van Dormael (1984, 12’), J’adore le cinéma de Vincent Lannoo (2007, 14’) et Muno de Bouli Lanners (2001, 21’). En bref, LE JOUR LE PLUS COURT est une belle occasion (l’occasion rêvée ?) pour (re)découvrir l’univers de Bouli Lanners.

Toujours le 21 décembre, la RTBF programmera une spéciale Nuit du court métrage sur la Trois et BeTV proposera un ensemble de courts métrages belges en seconde partie de soirée.




LE JOUR LE PLUS COURT est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles coordonnée par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel en partenariat avec les partenaires institutionnels et techniques suivants : la RTBF, BeTV, Artes powered by SABAM, la SACD, la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le RACC, UniversCiné et la Quadrature du Cercle.

mardi 29 novembre 2016

A Liège mais aussi Welkenraedt, Bruxelles... Ialma présente son nouvel et magnifique album

« Musiques du monde » à la Salle Philharmonique : les quatre chanteuses galiciennes de Ialma s’entourent d’un duo de musiciens et d’une pléiade d’invités pour présenter leur album « Camiño ».

« De Bruxelas a santiago »

À l’occasion de la sortie de leur cinquième album, la série « Musiques du monde » à la Salle Philharmonique accueille les quatre ravissantes Galiciennes de Ialma, le jeudi 8 décembre à 20 heures, lors d’une soirée qu’elles ont voulue exceptionnelle pour Liège !

« Camiño » (« le chemin ») est une invitation à parcourir les routes du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et de la Galice.

Les chanteuses de Ialma, nées à Bruxelles, en revisitent les musiques traditionnelles, adaptées à leur réalité d’aujourd’hui : celle de femmes en prise avec plusieurs cultures, plusieurs langues, plusieurs esthétiques musicales, dans un choix affirmé d’ouverture à l’autre. Leurs chansons sont enrichies au son de la cornemuse traditionnelle (la gaita) et des percussions de Galice, mais aussi, pour « Camiño », par l’accordéon de Jonathan De Neck (qui remplace Didier Laloy initialement annoncé) et la guitare de Quentin Dujardin (directeur artistique et producteur de l’album).

Depuis leur premier album en 2000, Ialma a déjà séduit de très nombreuses salles et festivals de Belgique et d’Europe, et collaboré avec des artistes comme Urban Trad, Perry Rose, Arno, Zefiro Torna, Manou Gallo, Karim Baggili, etc.

DES « GUESTS » Spécialement pour le concert de Liège

Paru en octobre chez Homerecords/Scene Off, « Camiño » est l’occasion d’une tournée en Belgique mais aussi à Barcelone, Saint-Jacques de Compostelle, Linz ou encore Paris. La soirée du 8 décembre à la Salle Philharmonique a néanmoins les honneurs d’une programmation toute particulière, puisque les quatre chanteuses, Quentin Dujardin et Jonathan De Neck ont aussi réuni quelques invités exceptionnels, artistes renommés dont la plupart ont participé à la réalisation de l’album : Manou Gallo (chant), Rémi Decker (cornemuse), Esteban Murillo (chant & percussion), Iñaki Plaza (percussion basque) et Boris Schmidt (contrebasse).

A Bruxelles, le chat s'expose en 2017

Première exposition de l'asbl "Musée du Chat"
A Bruxelles, du 9 février au 26 mars 2017
(c)Albert Swennen (c) Isabelle Arthuis

L'ASBL Le Musée du chat a pour objet l'organisation d'expositions itinérantes d'art contemporain autour du thème du chat, à partir de la collection de Françoise Baronian et d'oeuvres empruntées à diverses institutions, galeries et collections privées.

Du 9 février au 26 mars 2017, le Musée du chat présente une première exposition à Bruxelles, à De Markten. Le public peut y découvrir une sélection de la collection d'art contemporain de l'ASBL, enrichie d'oeuvres d'artistes invités (Araki, Adel Abdessemed, Chris Marker, Jonathan Monk, Joëlle Tuerlinckx, Oriol Vilanova, etc...)
 L'exposition réunit tant des peintures que des installations vidéo, de la photographie, des dessins, des sculptures ainsi que des objets, bijoux ou publications.

Cette collection thématique encore peu connue du grand public a été constituée au départ par Françoise Baronian, figure du monde de l'art contemporain en Belgique en tant que galeriste active aux côtés de son époux Albert Baronian. C'est à ce dernier que l'on doit l'appellation de "Musée du chat" de la collection. Ce musée atypique compte des oeuvres de Luciano Bartolini, Vincent Beaurin, Brian Belott, Ben, Thomas Bogaert, Andy Boot, Marcel Broodthaers, Franck Christen, David Claerbout, Eric Croes, Fischli et Weiss, Douglas Gordon, Gregory Halpern, Dayle Hoyt et Steve Thurston, Paul Joostens, Gareth Long, Lucy McKenzie, Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau, Michael Queenland, Henriëtte Ronner-Knip, Anne-Marie Schneider, Alain Séchas, David Shrigley, Jakob Smits, Théophile Alexandre Steinlen, Walter Swennen, Hugues de Wurstemberger, Otto Zitko,...

Françoise Baronian a hérité de son père une passion pour le chat. Au cours de sa carrière de galeriste, elle s'est constituée à titre privé une collection diversifiée sur le sujet. Autour de cette passion, s'est réuni un petit groupe de spécialistes de l'art contemporain, six au total. Poussés par l'envie de partager leurs oeuvres avec les "Cat Lovers" ainsi que les amateurs d'art contemporain, ils ont décidé de se lancer dans l'organisation d'expositions itinérantes et ont ainsi fondé, non sans humour, le Musée du chat.

La prochaine étape du Musée du chat sera une invitation à présenter une exposition portant sur le chat dans la photographie au Musée de la Photographie de Charleroi  en 2018.

vendredi 25 novembre 2016

A Bruxelles, les Plaisirs d'hiver passent par Bellone

La Face B Side est une commande d’œuvre in situ. Une ou un artiste scénographe intervient dans la cour même de la Bellone – Maison du Spectacle et change le visage de celle-ci, déesse de la guerre.

Selon l’esthétique de l’artiste invité(e), l’intervention prend diverses formes et témoigne d’un intérêt tantôt architectural, tantôt mythologique, tantôt plastique ou politique. Cette année, Nazanin Fakoor propose The Truth, the Whole Truth and Nothing but the Truth.

La façade de la Bellone, fleuron du patrimoine architectural bruxellois, est admirée et prise en photo chaque mois par des milliers de visiteurs. Et pourtant à la regarder de plus près, La Bellone n’est pas si attirante car elle est figure de l'épouvante et de la mort, de la guerre dans son caractère le plus horrible et redoutable. Mylène Lauzon propose à des artistes de s’emparer de cette figure pour qu’ils permettent aux visiteurs de poser un autre regard sur celle-ci.

Pour cette édition 2016, Nazanin Fakoor travaille sur le reflet. Le spectateur voit la façade dans un autre espace virtuel, liquide et obscur. Irréel ou réel, ce reflet, comme la vérité, change à chaque instant avec les corps du visiteur en mouvement.

Née à Téhéran, Nazanin Fakoor étudie d’abord les Arts du Spectacle à l’Université Ludwig-Maximilian de Munich et à la Sorbonne Nouvelle. Elle étudie ensuite la Scénographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels, La Cambre à Bruxelles. En 2004 elle rencontre Robert Wilson et depuis elle est régulièrement invitée à son laboratoire artistique à New York où elle travaille sur plusieurs de ses projets et présente son travail. Lors de ses assistanats dans différents théâtres et maisons d’opéra, comme le Bayerisches Staatsschauspiel à Munich et le Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, elle a pu travailler avec Zhang Huang, Anish Kapoor, Pierre Audi, Robert Lepage, La Fura del Baus, Karl-Ernst Herrmann, etc. Parmi ses récentes créations, on compte l’installation performance Totalitaria – a fantastic journey et les installations The Flower et Light drawing qui ont été présentées en Belgique, en Allemagne et aux Etats Unis.

Ce projet s'inscrit dans le cadre des Plaisirs d'Hiver de la ville de Bruxelles et s'installera, à la maison du spectacle "Bellone" (rue de Flandre), du 16 décembre au 14 janvier.

jeudi 24 novembre 2016

Premier cd pour Auster Loo

Dialogues entre flûte et darbouka


Le duo belge Auster Loo composé de Lydie Thonnard (flûtes) et Simon Leleux (darbouka) nous livre un premier album de compositions toutes personnelles : Rhythm & Breath.

Dialogues entre flûte et darbouka, entre l'aérien et le percussif, entre un désir de retour aux sources et une soif d'écrire pour aujourd'hui, les treize titres de cet opus tissent autant de passerelles qui invitent à la découverte.


mardi 22 novembre 2016

A Bruxelles, les Musées royaux des Beaux-Arts en fête

Fête aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique le dimanche 27 novembre !

215 ans d’existence pour la plus importante institution culturelle de Belgique, ça se fête !

Le dimanche 27 novembre 2016 de 11 à 18h, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ouvriront gratuitement leurs portes et proposeront de nombreuses activités originales.

Outre les collections permanentes et les expositions temporaires, vous pourrez suivre des visites guidées, participer aux animations dans les salles (concerts, matchs d’improvisation, projection de films d’archives, ateliers de dessin,…) et découvrir les coulisses du musée (réserves et ateliers de restauration).

Voici 215 ans, en 1801, Napoléon Bonaparte signait l’Arrêté Chaptal, créant 15 musées départementaux dont un à Bruxelles. C’est la naissance des futurs Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Des quelques dizaines de ta bleaux envoyés de Paris à l’époque, la collection n’a cessé de s’agrandir pour compter à ce jour plus de 20.000 œuvres, retraçant l’histoire de l’art en Belgique du XVe au XXIe siècles. Plus de deux siècles après leur création, les MRBAB figurent dans le Top 100 mondial des musées d’art et continuent à se renouveler pour toucher un public toujours plus large.


Entrée libre et participation GRATUITE à toutes les activités.

Quelques activités proposées :

  • Activités en continu et sans réservation
- Grand atelier dans le forum pour une pause créative
- Copiste d'un jour: prenez d'assaut les chevalets mis à votre disposition dans le Forum
- Film basé sur 215 ans d'archives des Musées (Yvon Lammens) projeté en continu dans l'auditoire B
- Toutes les 30 minutes, des équipes d'improvisation racontent des histoires devant nos oeuvres
- Quatre violoncellistes jouent des airs qui complémentent le décor muséal
  • Activités sur réservation
- Promenades contées, promenades signées : visite en famille en français ét en langue des signes. A 11h15, Nicole le Maire (L.S) et Sophie Detroch (FR) vous conteront devant les oeuvres de Bruegel « Snégoroutchka » , conte russe et devant  Moi et le Village de Marc Chagall « Petit père, Petite mère », un conte plein de sagesse et de malice ! A 13h30, Shahin Lagneau (L.S) et Julie Stouffs (FR) vous conteront « Dragon bleu, dragon jaune », un conte oriental pour apprécier l’art abstrait devant Abrupte fable de Pierre Alechinsky & « Le paysan et le diable » devant Conversation dans les prés de Paul Gauguin.
- Visites guidées "Il y a 215 ans" : Un parcours reprenant les œuvres présentes dès 1801.
- Meet the curator - Michel Draguet : Une rencontre avec Michel Draguet, Directeur général des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et commissaire de l’exposition « Moderniteit à la belge ». Une occasion unique de fêter l’anniversaire des Musées en mettant à l’honneur sa collection d’Art moderne.
- Visites des ateliers de restauration et des réserves d'Art Moderne: une occasion exclusive pour jeter un coup d'œil derrière les coulisses des Musées !



vendredi 18 novembre 2016

A Liège, Ana Camelia Stefanescu remplace Anna Samouil

Souffrante, Anna Samouil ne pourra pas assurer le concert « Autour d'Enesco » du mardi 22 novembre. Elle est remplacée par la soprano roumaine Ana Camelia Stefanescu.

 Elle était la « guest star » du Happy Hour ! « Autour d'Enesco ». Souffrante, Anna Samouil sera remplacée par la soprano roumaine Ana Camelia Stefanescu, connue en Belgique depuis son 2e Prix au Concours Reine Élisabeth, en 1996. Le programme de ce mardi 22 novembre, à 19 heures, à la Salle Philharmonique, reste inchangé.

Née à Bucarest, Ana Camelia Stefanescu reçoit sa formation musicale à l’Académie de Bucarest, avant de se spécialiser dans le chant et l’art lyrique. Sa carrière à l'opéra l'a amenée à incarner des personnages comme Olympia (Les Contes d’Hoffmann d'Offenbach), Narsea (Solimano de Hasse), le Feu, la Princesse et le Rossignol (L'Enfant et les sortilèges de Ravel), Violette (La Traviata de Verdi), Eudoxie (La Juive de Halévy), Ophélie (Hamlet de Thomas). Ses engagements l'ont menée, entre autres, au Staatsoper de Hambourg, au Staatsoper de Vienne, à l'Opéra National du Rhin, au Teatro Real de Madrid, au Deutsche Oper Berlin, à l’Opéra de Graz, à l’Opéra de Nice, au Teatro Lirico de Cagliari, au Teatro Lirico di Bolzano e Lucca. Elle a chanté sous la direction de chefs tels que Daniel Barenboim, René Jacobs, Mark Minkovski, Ivan Fischer, Simone Young, Bertrand de Billy, Peter Schreier, Philippe Jordan, Josep Pons, Arnold Östman, Christophe Rousset.

Au programme de ce concert Autour d'Enesco

ENESCO, Impressions d'enfance, 1. Ménétrier, pour violon seul
ENESCO, Sonate pour violon et piano n° 2 en fa mineur (extrait)
ENESCO, Konzertstück, pour alto et piano
ENESCO, Suite pour piano n° 2, Pavane
ENESCO, Trois mélodies pour soprano et piano op. 4
ENESCO, Sept chansons de Clément Marot, 2. Languir me fais, pour soprano et piano
GRIGORIU, Muzica, pour soprano et piano
R. STRAUSS, Morgen, pour soprano et piano
Les artistes en présence :

Ana Camelia Stefanescu, soprano

George Tudoraché, violon

Ralph Szigeti, alto

Claudia Bara, piano

A Liège, Saint Vith et Charleroi, "l'enfant terrible de la harpe" !

Photo J Ch Husson
Du 24 au 26 novembre, à Liège, Saint-Vith et Charleroi, puis en tournée en Allemagne, l'OPRL et Christian Arming revisitent le monde merveilleux des contes de fées et accompagnent Emmanuel Ceysson, harpe solo du MET de New York, dans le Concerto de Glière. Trois contes et une légende !

Emmanuel Ceysson a 32 ans. Il a été nommé harpe solo à l’orchestre du Metropolitan Opera de New York en 2015, après avoir occupé le même poste à l’Orchestre de l’Opéra de Paris.  Une nomination prestigieuse qui vient couronner le parcours sans faute d’un jeune homme passionné par son instrument, déterminé à le faire connaître au plus large public possible. Sa carrière riche et fournie dans les maisons d’opéra ne l’empêche d’ailleurs pas de parcourir, en tant que chambriste ou soliste, les scènes du monde entier, du Wigmore Hall à Londres au Lincoln Center de New York, et de multiplier les enregistrements (dernièrement, le Concerto pour flûte et harpe de Mozart avec Philippe Bernold, chez Aparté).


CONTES ET LéGENDES

Invité aux côtés de l'OPRL et de Christian Arming, Emmanuel Ceysson interprète le Concerto pour harpe de Glière, perle du post-romantisme russe,  avec lequel il a remporté le Concours de l’ARD à Munich en 2009.
En parallèle, Christian Arming explore quelques contes de fées célèbres, du Casse-noisette de Tchaïkovski à La belle Mélusine de Mendelssohn, en passant par les tribulations d’Hansel et Gretel selon Humperdinck. C’est tout l’imaginaire d’Hoffmann, de Jean d’Arras et des frères Grimm qui est à l’honneur pour trois concerts en Belgique, le jeudi 24 novembre (20h) à la Salle Philharmonique de Liège, le vendredi 25 novembre (20h) au KKM Triangel de Saint-Vith, et le samedi 26 novembre (20h) au Palais des Beaux-Arts de Charleroi. Le concert de Liège est enregistré par Musiq’3 et Mezzo.

AUSSI EN ALLEMAGNE

Du 29 novembre au 3 décembre, Emmanuel Ceysson, Christian Arming et l’OPRL auront l’occasion de donner ce programme dans quatre salles prestigieuses d’Allemagne, à Essen, Stuttgart, Mannheim et Wiesbaden. Une tournée qui rappelle que depuis sa création, l’OPRL a toujours été un ambassadeur culturel majeur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

RENCONTRE AVEC…

Le mercredi 23 novembre à 18h30, Stéphane Dado (OPRL) interviewe Emmanuel Ceysson lors d’une « Rencontre avec… » conviviale et gratuite, au Foyer Ysaÿe (Salle Philharmonique).

A Namur, Prométhéa remet ses Caius



Ce 17 novembre, PROMETHEA a décerné les Prix Caïus 2016 aux Abattoirs de Bomel à Namur, ancien lieu industriel restauré et réhabilité lors d’une soirée festive et haute en couleurs à l’occasion du dixième anniversaire de son implantation en Wallonie.

Après une édition anniversaire (30 ans de l’asbl Prométhéa en 2015), les entreprises mécènes ayant réalisé une action de mécénat entre le 1/10/2014 et le 30/09/2016 pouvaient concourir et tenter de remporter un ou plusieurs des 4 prix Caïus mis en jeu. Le jury, constitué sur base volontaire par les représentants des entreprises membres et des partenaires culturels associés de Prométhéa, a rendu son verdict.

CAIUS de PME mécène
UFUND pour son soutien à Cinema for all

Le Jury a apprécié :
  • Une reproductivité et une pérennité admirable de l’action
  • Pas ou très peu de retombées pour l’entreprise
  • Touche un large panel de personnes et surtout une partie de la population affaiblie, leur octroyant alors un accès au bien être à travers un accès la culture
  • Mécénat de compétence qui témoigne d’un grand investissement puisque l’entreprise s’occupe jusqu’à la programmation.
CAIUS de la GRANDE ENTREPRISE mécène La COOPERATIVE CERA pour son soutien à l’asbl Moos et son projet "Public à l’œuvre"
Le Jury a apprécié :
  • La cohérence entre l’ADN de Cera (une coopérative engagée socialement) etle projet
  • Le suivi du projet sur le long terme et dans sa dimension nationale
  • La dimension ‘culture pour tous’ et participative du projet
  • La prise de risque au commencement du projet : il n’y avait pas de garantie que celui-ci fonctionne de manière optimale.
CAIUS du mécénat en WALLONIE
VALENS pour son soutien aux productions culturelles de Del Diffusion à l’Abbaye de Villers-la-Ville

Le Jury a apprécié :
  • Partenariat d’une longévité exceptionelle : 30 ans !
  • Cohérence du choix de l’entreprise qui a participé à la restauration de l’Abbaye
  • Partenariat essentiel pour les spectacles
CAIUS du mécénat à BRUXELLES
EUBELIUS pour son soutien à la Compagnie Artara

Le Jury a apprécié :
  • Une discipline (le théâtre) qui n’est pas la plus évidente à soutenir pour une entreprise
  • Un développement cohérent au sein d’une politique de RSE active
  • L’implication du personnel dans le partenariat, à différent niveaux
  • Un soutien à un moment clé pour la compagnie Artara, ses débuts
Le public a également eu l’occasion de voter pour élire une entreprise lauréate.
Quelques 1632 votes et le lauréat des prix du public est : DURAVIT.

jeudi 17 novembre 2016

A Elsene, Osman Martins et Quatuor MP4 : concert et premier disque


Un projet inédit à l'initiative de Didier Mélon, l'animateur de l'émission de La Première 'Le monde est un village'.

Il esquisse et provoque une rencontre entre un musicien brésilien, Osman Martins, un quatuor à cordes, Quatuor MP4 et un jeune arrangeur talentueux, Pierre Slinckx.

Aujourd'hui, ils sortent un premier album : "Vontade Saudade".

En concert, le samedi 19 novembre 2016 à 20h00, Square du Bastion à Elsene (Belgique).




A Bruxelles, les trois lauréats de la demi finale de la "Honda competition for classical music"

Les deux conservatoires bruxellois lancent un nouveau concours musical s’adressant aux étudiants des huit conservatoires belges, une première dans les annales musicales du pays. Tant la demi-finale que la finale (le 19 février 2017) de la « Honda Competition for Classical Music » se tiendront au Conservatoire royal de Bruxelles. Le mécène Honda Benelux  offrira un montant de 16 000 euros en primes aux trois lauréats.

Le concours, organisé ensemble par le Conservatoire royal de Bruxelles et le Koninklijk Conservatorium Brussel, School of Arts van de Erasmushogeschool Brussel s’adresse aux étudiants, en fin de cursus ou fraîchement diplômés, des  huit écoles supérieures participantes.

C’est la première fois que ces établissements – le Conservatoire royal de Liège, l’Ecole Supérieure des Arts de Mons Arts², l’Institut supérieur de musique (IMEP) de Namur, le Koninklijk Conservatorium Gent, le Koninklijk Conservatorium Antwerpen, le Lemmens Instituut Leuven, le Conservatoire royal de Bruxelles et le Koninklijk Conservatorium Brussel, School of Arts van de Erasmushogeschool Brussel – participent à une telle initiative commune.

Le pianiste André De Groote sera président du jury du Honda Competition for Classical Music. Quant au jury, il est constitué de Justus Grimm (Koninklijk Conservatorium Antwerpen,Marcel Cominotto (Conservatoire Royal de Liège), Filip Rath (Koninklijk Conservatorium Gent), Norbert Nozy (Koninklijk Conservatorium Brussel), Philippe Gérard (Conservatoire Royal de Bruxelles), Jean-Paul De Backer (conservatoire royal de Mons) et Eric Chardon (Imep de Namur).

Ce 16 novembre, la grande salle de concert du Conservatoire de Bruxelles a accueilli les demi-finales, durant lesquelles les 16 candidats sélectionnés ont présenté une ou plusieurs œuvres de leur choix durant 30 minutes maximum.

Les lauréats de cette demi-finale sont, de gauche à droite, sur la photo ci-dessus, accompagnés de M. Tomanek, directeur de Honda Bénélux, et de M. de Groot, président du jury du concours :
M. Maarten Vandenbemden - guitare (Koninklijk Conservatorium Brussel)
Melle Kelly Poukens - chant (LUCA - School of Arts of Leuven)
M. Kamil Ben Hsaïn Lachiri - chant (IMEP Institut supérieur de musique et de pédagogie de Namur)

Quant à la finale, elle se tiendra le 19 février 2017 dans la même salle, les trois candidats retenus par le jury joueront ou chanteront pendant 45 minutes un programme de leur choix.
Le premier prix de la « Honda Competition for Classical Music » est de 8 000 euros, le deuxième prix s’accompagne d’une récompense de 5 000 euros et le troisième lauréat recevra 3 000 euros. Honda Benelux s’est engagé à soutenir financièrement ce concours pour une durée de trois ans.

dimanche 13 novembre 2016

A Spa, l'Automne musical se termine avec Purcell...

L’ensemble La Rêveuse

pour la première fois à Spa le 19 novembre

Un programme original et méconnu : la musique vocale pour trois voix d’hommes de Purcell
La 31e édition de l’ « Automne musical de Spa » touche déjà à sa fin avec le concert de La Rêveuse programmé ce samedi 19 novembre à 20h au Salon bleu du Centre culturel de Spa. Pour clôturer le festival, l’ensemble français La Rêveuse proposera un récital des plus originaux du répertoire vocal du compositeur anglais Henry Purcell.

L’ensemble de réputation internationale, composé de Florence Bolton (viole de gambe), Brice Sailly (orgue et clavecin) et de Benjamin Perrot (théorbe), sera présent pour la première fois dans le cadre du festival. Les organisateurs se réjouissent d’accueillir ces musiciens dont l’enregistrement « Devotional songs & anthems » a été récompensé par la presse musicale spécialisée (5 diapasons).

Les musiciens interpréteront des chants pour trois voix d’hommes, fait rare dans la musique vocale. Les deux ténors Jeffrey Thompson et Romain Bockler et la basse Geoffroy Buffière mettront tout leur talent au service de la musique sacrée de Purcell. Ces « Devotional Songs » à trois voix sont effectivement peu connues.

Considérées comme des méditations sur la fragilité de la vie humaine, elles comptent parmi les œuvres les plus belles et les plus touchantes du compositeur anglais.

Infos 

vendredi 11 novembre 2016

A Liège et à Bruxelles, danser Ravel et Debussy

Les 17 et 18 novembre, l'OPRL joue Ravel et Debussy sur la projection en direct de trois ballets, filmés par le réalisateur Thierry De Mey, et animés en temps réel grâce à un dispositif interactif. En ouverture, la nouvelle création de Claude Ledoux pour shakuhachi et orchestre.


Dans le cadre du Festival Ars Musica, cette année intitulé « Le Pays du Sonore Levant », l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège collabore pour la première fois avec le compositeur et réalisateur Thierry De Mey, créateur en perpétuelle recherche de nouveaux médias, à travers un projet multimédia exceptionnel. Un événement musical et chorégraphique à découvrir le jeudi 17 novembre, à 20 heures, à la Salle Philharmonique de Liège, et le vendredi 18 novembre, à 20 heures, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

Partant des musiques de Ravel et Debussy, interprétées par l'OPRL sous la direction de David Reiland, Thierry De Mey imagine la projection de films de danse sur trois écrans installés sur la scène. Grâce à un dispositif interactif, le montage des images s’opère en temps réel : celles-ci se déclencheront au gré des tempi du chef d’orchestre, permettant à ce dernier une liberté jusque-là inédite. L'occasion de découvrir l’enchanteur Ma Mère l’Oye de Ravel mais aussi le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy sur la chorégraphie d’Anne Teresa De Keersmaeker, film tourné dans le décor spectral de la Mer d’Aral, et enfin La Valse de Ravel, dernier film de Thierry De Mey, chorégraphié par Thomas Hauert/ZOO.  

Le Japon, thème du Festival Ars Musica 2016, n’a jamais cessé de nourrir l’imaginaire musical de Claude Ledoux. En 2013, l’Ensemble Muromachi de Tokyo – dont l’effectif original mêle instruments traditionnels japonais et instruments baroques européens – lui fit commande d’une œuvre pour voix et ensemble. Ce premier essai d’écriture singulière, permit au compositeur de rencontrer Reison Kuroda, alors interprète de shakuhachi, la flûte en bois japonaise, au sein de cette formation. Naquit alors le désir de composer une nouvelle œuvre avec orchestre, intitulée S(hakuh)achi Ko(nzert), à l’intention de ce musicien hors pair, dont les sonorités expressives transportent au cœur d’une nature vibrante.

En coproduction avec le Festival Ars Musica. Spectacle proposé dans le cadre du focus « Thierry De Mey », en collaboration avec le Théâtre de Liège qui présente « Simplexity » le 23 novembre. Thierry De Mey est artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Éric Pénicaud - Stable/Mouvants

Un compositeur d'aujourd'hui que j'aime :) : Eric Pénicaud

Sa pièce "Stable/Mouvants
pour violon et  guitare"
(chez
d'Oz),


est interprétée par le très talentueux Duo "Cordes
& Âmes" :
Sara Chenal
au violon, et Olivier
Pelmoine à la guitare.

Cette vidéo a été mise en ligne par le groupe de
compositeurs
"Musique Nouvelle"


mardi 8 novembre 2016

A Woluwé St Lambert, les installations sonores de VOID



Du 11 novembre au 18 décembre, le Centre culturel Wolubilis accueille à La Médiatine l’exposition carte blanche de VOID, le duo de plasticiens du son constitué d’Arnaud Eeckhout et Mauro Vitturini. Lauréats du prix Médiatine 2015, ils exposent dans le cadre du cycle des « Monographies Arts ».

Basés à Bruxelles, les plasticiens du son Arnaud Eeckhout (Belgique, 1987) et Mauro Vitturini (Italie, 1985) ont créé VOID en 2013. Leur médium de prédilection est la matière sonore, avec laquelle ils créent des installations pluridisciplinaires qui tentent de rendre visible ce qui n’est pas spontanément perceptible. Appliquant l’adage du célèbre peintre Paul Klee, pour qui « [l]'art ne reproduit pas le visible mais le rend visible », ils interconnectent sons et formes, mixent images et paroles, questionnent notre perception, notre idée de la réalité, nos conventions culturelles.
Leurs œuvres, en continuelle mutation, sont réadaptées aux espaces qui les accueillent, sculptant les volumes vides (= « void » en anglais) des lieux d’expositions. Comme l’onde sonore, leur travail éphémère existe dans un contexte particulier, le temps de l’exposition et disparaît ensuite.

Leurs installations ont fait l’objet de plusieurs expositions, tant solo (Bruxelles, Mons et Mulhouse) que collectives (surtout Belgique et Italie, mais aussi République tchèque, Mexique, Égypte et Turquie), et leur ont valu en 2015 le Prix Médiatine, un concours pour de jeunes artistes belges (ou résidant en Belgique depuis au moins un an) organisé annuellement par le Centre culturel Wolubilis.

Leur exposition carte blanche s’inscrit dans le cadre des « Monographies Arts », qui mettent chaque année en valeur deux artistes ayant déjà réalisé un beau parcours artistique. Cette année, VOID partage l’affiche avec le peintre et dessinateur Gauthier Hubert.
Pour cette exposition, les installations sonores et in situ de VOID investissent l’architecture singulière des étages de la Médiatine. Leurs formes épousent les lieux de sorte que l’on ne sait plus si c’est l’espace qui accueille les œuvres ou inversement. Dans « Bruit blanc » (actuellement montré à la Fondation Arter à Istanbul), des empreintes du sol du lieu d’exposition sont transférées sur des disques vinyles qui produisent une masse sonore semblable à la neige des vieux postes de télévision et rendent ainsi perceptible l’histoire acoustique du lieu. L’installation « One Drop » est la transposition plastique du mythe de l’éternel retour : une goutte d’eau glisse sur plusieurs parapluies jusqu’à tomber sur une plaque chauffante, se transforme en vapeur pour redevenir ailleurs une goutte d’eau. « Noise Is Full Of Words » (le bruit est plein de mots) est une installation dans laquelle les sons produits par un instrument de musique sont interprétés en temps réel par un programme de reconnaissance vocale, questionnant ainsi le langage humain comme un phénomène sonore, un bruit. Déboussolé, l’ordinateur est confronté aux failles et aux limites de sa logique logicielle.