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lundi 27 février 2017

A Liège et à Anvers, l'OPRL accueille Nadja Michael et Mikhail Petrenko

 Deux chanteurs d'exception pour "Barbe bleue"



L’unique opéra de Bartók est un chef-d’œuvre rarement donné en raison de sa courte durée et de son action dépouillée à l’extrême. Pour incarner Judith et Barbe-Bleue, Christian Arming invite Nadja Michael et Mikhail Petrenko, formidables interprètes qui l’ont chanté ensemble au Metropolitan Opera de New York en 2015.

Point culminant de la saison « Mythes et Légendes » de l’OPRL, l’unique opéra de Béla Bartók « Le château de Barbe-Bleue »  est au cœur des concerts de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et Christian Arming, le vendredi 10 mars à 20 heures  à la Salle Philharmonique de Liège et le samedi 11 mars à 20 heures à la Salle Reine élisabeth d’Anvers.  Il est précédé par l’Adagio de la 10e Symphonie de Mahler (1910), le seul mouvement de cette ultime symphonie qui ait été orchestré par Mahler lui-même.

Un opéra à l’orchestre ?

Créé à Budapest en 1918, Le château de Barbe-Bleue décrit l’affrontement de Barbe-Bleue et de sa quatrième femme, Judith. Un seul acte, un lieu unique, seulement deux protagonistes : voilà un opéra atypique  auquel les orchestres philharmoniques peuvent  se confronter, dans une version « de concert ». L’ouverture des sept portes, et la progression dramatique qui en découle, sont mis en musique par Bartók avec un sens de l’architecture et une puissance d’évocation exceptionnels. Un chef-d’œuvre rare dont Christian Arming pourra rendre toutes les richesses, sur la scène de la Salle Philharmonique.
Riche en connotations symboliques (destruction du couple, dangers de la curiosité, conflit entre le rationnel et l’intuitif), Le château de Barbe-Bleue est à la Hongrie ce que le Pelléas et Mélisande de Debussy est à la France. C’est aussi le premier opéra utilisant spécifiquement la prosodie naturelle de la langue hongroise, concrétisant ainsi le travail approfondi de Bartók sur les racines de la culture hongroise (l’œuvre est sur-titrée à Liège et à Anvers).


Deux chanteurs exceptionnels

Pour incarner Judith et Barbe-Bleue, l’OPRL invite deux grands interprètes d’aujourd’hui, Nadja Michael et Mikhail Petrenko, tous deux reconnus sur la scène internationale dans le répertoire d’opéra de la fin du XIXe et du XXe siècle (Wagner, Verdi, Richard Strauss, Janáček, Korngold, etc.). Ils ont chanté l’œuvre ensemble au Metropolitan Opera de New York, en janvier 2015.


vendredi 24 février 2017

A Verviers, coup de projecteur sur les artistes du terroir

Du 10 AU 19 mars 2017
 
Les arts en Vesdre
 
Mise à l’honneur d’artistes verviétois

Le Centre culturel de Verviers met, du 10 au 19 mars 2017, un coup de projecteur sur les artistes au talent incontestable de sa région lors de la 3e édition du Festival “Les Arts en Vesdre”.

L’idée de ce festival est partie simple d’un constat :  Verviers compte une quantité impressionnante d’artistes de grande qualité, dans tous les domaines possibles. Certains d’entre eux sont déjà connus sur la scène internationale. D’autres ne bénéficient malheureusement pas de l’éclairage médiatique qui leur assurerait une reconnaissance à la hauteur de leur talent, c’est dans cette optique qu'est envisagée cette mise à l’honneur : "que les verviétois soient fiers de leurs artistes, et que nos artistes soient fiers d’être verviétois"
 
PROGRAMME
 
Vendredi 10/03 20h LA SCENE EST A VOUS !
 
Scène ouverte - Espace Duesberg
 
Dans le cadre du Festival, le Centre culturel de Verviers invite les artistes de l’ombre à se faire connaître afin de découvrir de nouveaux talents vervietois et de les faire connaitre au grand public. Les candidats sélectionnés dans les diverses disciplines artistiques auront l’occasion de venir se produire sur la scène de l’Espace Duesberg devant le public et un jury de professionnels ! A l’issue de la soirée, le public et le jury de professionnels pourront voter pour leur artiste favori.
Les prix du(des) lauréat(s) seront, notamment, une programmation lors de la saison 2017-2018 !
Tarif :
 
Du 10/03 au 15/04 LES PHOTOGRAPHIES DE VANESSA FABRY
 
Exposition - Médiathèque
 
Ce que j’aime dans la photo c’est capturer l’instant présent. Le paysage n’est jamais le même c’est ce qui est le plus passionnant. Les cimetières sont rarement exploités par les photographes ce qui est dom-mages car il y a moyen de faire de magnifiques photos. Le fait de jouer avec le noir et le blanc, ainsi que les ombres, les rend magiques. Bien-sûr, ce n’est qu’une question de goût.
Entrée libre. Les expositions sont accessibles durant les heures d’ouverture de la Médiathèque, les mardis et mercredis de 11h à 13h, et de 14h à 18h, les vendredis de 10h à 13h, et de 14h à 18h, et les samedis de 10h à 13h, et de 14h à 16h.

 
Du 11/03 au 24/03 N. PAGNOULLE & ARTISTES DES ASSOCIATIONS MULTICULTURELLES
 
Exposition - Espace Duesberg
 
Nathalie Pagnoulle, peintre autodidacte et animatrice d’ateliers d’art plastiques, travaille essentiellement à l’acrylique en jouant avec les couleurs, les ombres et les lumières.
Elle apprécie particulièrement l’abstrait, car cela permet à chacun d’interpréter ceux-ci à sa manière. Elle ne donne pas de titres à ses oeuvres, afin de ne pas influencer l’interprétation personnelle du spectateur.
Vernissage le jeudi 10/03 à 18h.
Entrée libre. Exposition accessible du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30.

Samedi 11/03 20h LA BANDE ORIGINALE
 
Conférence/concert - Espace Duesberg
 
« La Bande originale ou quand la musique fait son cinéma ». Plus qu’un spectacle, il s’agit véritablement d’une conférence - spectacle musical sur le thème de l’intégration et du che-minement de la musique au cinéma, de 1895 à nos jours. Très largement documentée, cette conférence évoque les débuts du cinéma avec l’intégration de la musique, la musique et le cinéma muet, les musiciens et compositeurs, les débuts du cinéma sonore, la mu-sique des grands films classiques d’avant-guerre, le cinéma et les «Stars» de la chanson, la musique de film, premier moyen de promotion, l’évolution de la musique, les musiques non-écrites pour le cinéma et reprises dans de nombreux films, des anecdotes... Un quizz...
Chaque décennie est représentée par les films les plus significatifs de leur époque. Plus de 40 extraits de films sont projetés et accompagnés «en live» par 3 musiciens confirmés. Un narrateur/conférencier aborde de façon ludique tous les thèmes évo-qués et un informaticien en assure le bon déroulement.

 
Dimanche 12/03 18h 13, RUE DU HASARD
 
Spectacle de magie de Laurent Piron - Espace Duesberg
 
Croyez-vous au hasard, ou au destin? L’enchaînement de certains évènements qui peuvent sembler anodins, peut parfois avoir
des conséquences inattendues. Laurent est ainsi devenu magicien. Mais est-ce bien par hasard? Dans ce spectacle de magie théâtrale, c’est grâce à une touche d’humour et à un nuage de magie que Laurent nous présente son univers.
Au “13, rue du Hasard”, tout le monde trouve sa place, les petits comme les grands. Nous sommes invités à participer et l’interaction avec le public est constante. C’est un spectacle où la magie prend tout son sens et où le hasard fait décidément bien les choses.

Jeudi 16/03 12h30 BENOIT LIZEN
 
Concert folk blues à la Maison des Jeunes des Récollets
 
Biologiste et chercheur universitaire, Benoît Lizen met toute sa science au service d’un blues légèrement toqué et d’une musique folk un peu folle. Bidouilleur rural, autodidacte génial, il défie la ligne du temps sur les cordes d’un banjo et d’une guitare. Chanté dans une langue imaginaire, son premier album se pose aux frontières du réel et véhicule les fantasmes du passé. Sans nostalgie. Mais avec un sacré génie.
Gratuit
 
Jeudi 16 & vendredi 17/03 20h LA POUDRE AUX YEUX
 
Théâtre du Souffle - Espace Duesberg
 
Une pièce d’Eugène Labiche où deux familles s’éblouissent par de fausses apparences. Le plus grand auteur comique français après Molière, Eugène Labiche décrit avec férocité les moeurs de la bourgeoisie du Second Empire dont le mot d’ordre est : «Enrichissez-vous». Deux familles (les Malingeard et les Ratinois) veulent marier leurs enfants et c’est aussitôt la course à la dot. Les mères commencent une compétition à la fortune et, devant les maris consentants mais un peu ébahis, s’envoient à la tête toilettes éblouissantes, loges à l’opéra, domestiques... Jusqu’à ce que la vérité apparaisse en coup de théâtre.
Distribution : André Detiffe, Marie-Elisabeth Dricot, Virgile Gauthier, Christine Genart, Sabine Gullmann, Vincent Koerver, Vincent Moreau, Hugo Pereira, Marie-France Taeter.
 
Samedi 18/03 20h GREGORY HOUBEN « UN BELGE A RIO »
 
Concert Jazz - Espace Duesberg
 
«Dans mon île» est la chanson d’Henri Salvador dont Jobim affirme s’être inspiré pour créer la Bossa No-va. Chanson française et musique brésilienne sont donc intimement liées. Un premier album est une île, intime, patiemment aménagée, où l’on vient se ressourcer, à l’image de la Juliana de la chanson «Saudade» de Pierre Barouh.
Dans ce premier album en français, enregistré entre Copacabana et Bruxelles, Greg Houben vous invite à découvrir ses différentes facettes d’auteur/compositeur/interprète, à la fois tendre (Si Belle Si Toi), poétique (J’arrive Aujourd’hui), surréaliste (Animal), engagé (Les Banksters) et taquin (Coconut). L’album «Un Belge à Rio» de Greg Houben est définitivement surprenant, tout simplement attachant, à l’image de son île.
Greg a le coeur vagabond. Belgique et Brésil, théâtre et musique, finalement pourquoi choisir? Greg trace son chemin, un chemin qui chemine comme chantait Moustaki.

 
Dimanche 19/03 11h RECITAL DE GILLES BREDA & ELIANE REYES
 
Concerts du Dimanche Matin - Espace Duesberg
 
Eliane Reyes est une personnalité éclatante de la vie musicale actuelle Son cheminement riche la con-duit à travailler avec les pianistes les plus renommés à Salzburg, Berlin et Paris, à se classer parmi les lauréats de concours internationaux, à parcourir le monde et partager la scène avec de merveilleux ar-tistes de sa génération, à réaliser de nombreux enregistrements et transmettre sa passion aux jeunes pianistes des Conservatoires de Bruxelles et Paris.
Gilles Bréda fait un parcours complet et brillant au Conservatoire de Verviers. En 2013, il intègre la classe de Denis-Pierre Gustin à l’Institut de Musique et de Pédagogie à Namur. C’est en février 2016 qu’il est reçu parmi les futurs étudiants du Conservatoire National de Paris Il va sans dire que ses qualités artis-tiques et son talent semblent le destiner à un avenir prometteur dans le monde de la musique.
Arrivés à différentes étapes du chemin, quoi de plus naturel que de réunir ces deux talents dans le cadre des «Arts en Vesdre».
 
Jusqu’au 24/03 LES PEINTURES D’IRIS MARDAGA
 
Exposition - Tennis de Maison-Bois
 
Iris Mardaga dessine depuis qu’elle sait tenir un crayon en main. Créer était déjà, à ce moment-là, un moyen de s’exprimer pour être bien dans sa peau. Les années ont passé et aujourd’hui, elle effectue beaucoup de recherches dans le domaine artistique. Elle ne voit plus la peinture ou le dessin comme un passe-temps, mais comme une recherche perpétuelle sur sa personne et sur le monde qui l’entoure. Iris a donc décidé d’entreprendre des études artistiques à l’Institut St Luc à Liège afin de se perfectionner. Elle nous fera partager le fruit de ses dernières créations, assurément très prometteuses.

jeudi 23 février 2017

A Liège, la Boverie et la BD

Du 17 mars au 15 juin 2017

La Boverie, à Liège, présente "Révolution bande dessinée"

Hugo_Pratt - Carto_Maltese-
La_Maison_doree_de_Samarkand
(c)2017_Cong SA
A Liège, le musée de la Boverie consacrera sa prochaine exposition internationale à la « Révolution bande dessinée ». Elle se tiendra du 17 mars au 15 juin 2017 et est organisée en partenariat avec le Fonds Hélène & Edouard Leclerc pour la Culture.

À travers un parcours de plus de 300 planches originales de dessinateurs français, belges et internationaux, l'exposition « Révolution bande dessinée » présente deux revues majeures, Métal Hurlant et (A SUIVRE), ayant bouleversé le Neuvième Art, depuis le milieu des années 70 jusqu'à la fin des années 90.
Avec quelques grands noms de la bande dessinée tels que Pratt, Tardi, Comès, Druillet, Bilal, Margerin, Forest, Sokal, Schuiten, Baru...

A l'initiative de la Ville de Liège et de Michel-Edouard Leclerc, collectionneur passionné de bande dessinée, président du Fonds Hélène & Edouard Leclerc pour la Culture, et sous la conduite de Jean-Baptiste Barbier, expert en bande dessinée, son commissaire, l'exposition retrace une période décisive de l'histoire de la bande dessinée franco-belge.
Une période qui couvre pratiquement les 25 dernières années du 20e siècle, et où, grâce à des auteurs talentueux, la bande dessinée s'ouvre à un public nouveau, essentiellement par l'existence de ces deux revues, Métal Hurlant et (A SUIVRE). L'exposition présente un ensemble d'environ 320 planches originales des magazines Métal Hurlant et (A SUIVRE). Le commissariat artistique a été´ confié à Jean-Baptiste Barbier, directeur associé de la galerie Barbier & Mathon à Paris spécialisé dans la bande dessinée.

Le principe scénographique a été´ imaginé par Éric Morin, et propose de mettre en vis-à-vis l'histoire des deux magazines. Cette présentation chronologique s'étend de 1975 à 1997, elle est divisée en 13 sections. Un ensemble d'entretiens présenté sous forme de projections audiovisuelles articule le parcours et est associé dans l'espace aux différentes sections. Les oeuvres présentées concernent des auteurs comme Gal, Juillard, Margerin, Munoz, Gillon, Chaland, Sokal, Forest, Clerc, Manara, Comès, Boucq, Servais,... D'autre part, l'exposition offre un focus particulier sur les auteurs phares de l'époque : Moebius, Druillet, Schuiten, Tardi, Pratt...

Le parcours de l'exposition propose également en introduction une importante sélection effectuée dans la riche collection de planches originales des Musées de Liège. On y découvrira notamment des planches des albums mythiques « On a marché sur la lune » (Hergé), « La Marque jaune » (E.-P. Jacobs), « Le tombeau étrusque » (Alix, de Jacques Martin), « Le Chinois à deux roues » (Gil Jourdan, de Tillieux), de Gaston Lagaffe (Franquin), Tif et Tondu (Will), Lucky Luke (Morris), Chlorophylle (Raymond Macherot), Michel Vaillant (Jean Graton), ou encore Comanche (Hermann).

mercredi 22 février 2017

A Anvers, une semaine autour du "livre photo"

A Anvers, au FOMU, du 28 février au 5 mars 2017

La semaine du livre photo
Photo Matthieu Litt
Avec La semaine du livre photo, Liège Photobook Festival et le FOMU d'Anvers veulent rendre hommage au monde du livre de photographie belge et international. Depuis quelques années, le livre de photographie est de plus en plus populaire. Autant les jeunes photographes que les plus confirmés considèrent le livre de photo comme un moyen de plus en plus accessible leur permettant de faire connaître et de diffuser leur travail.

La semaine du livre photo accueillera le bouillonnant monde de l'édition photographique national et international dans les salles d'exposition du projet Braakland au FOMU. Le musée vivra au rythme du livre pendant une  semaine entière avec des ateliers, des master classes, des rencontres et des installations interactives. Des professionnels de l'édition, tels que des éditeurs, des graphistes, des relieurs, des imprimeurs et des photographes, seront présents pour partager leur expertise avec le public.

Voici un aperçu du programme qui vous attend pendant ces vacances de carnaval :
- Une exposition de livres de photographie belges remarquables.
- Rencontrez toute la semaine les photographes du collectif La Grotte qui travailleront sur leur dernier projet de livre devant vous, dans la salle du musée transformée en atelier.
- L'exposition de la photographe espagnole Mati Martí, lauréate du Prix du livre de photographie auto-édité décerné lors du Liège Photobook Festival en octobre dernier.
- Découvrez l'univers des "zines" avec les Bruxellois de Eat My Paper qui  vous aideront à produire votre propre exemplaire, avec lequel vous pourrez repartir chez vous.
- Venez également découvrir les trésors de la bibliothèque du FOMU, échanger des livres avec d'autres visiteurs et apprendre à relier votre propre livre avec RE-DO.
- Rencontrez et écoutez une série de spécialistes et de photographes qui partageront avec vous leur amour du livre. Vous pourrez ainsi assister, parmi d'autres, à des présentations par Federico Clavarino (photographe), Max pinckers (photographe), Vincent Delbrouck (photographe), Jimmy Pantera (éditeur), Salavatore Vitale (YET Magazine), Sebastiaan Hanekroot (Colour&Books), Rob van Hoesel (graphiste et éditeur), etc.

Ce projet fait partie de Braakland - An Open Festival on Photography, FOMU.

Infos et programme

Adresse du FOMU - Fotomuseum provincie Antwerpen - Waalsekaai 47, 2000 Antwerpen

lundi 20 février 2017

A Bruxelles, Kamil Ben Hsain Lachiri remporte la Honda Competition for classical music

La finale du nouveau concours musical réunissant toutes les Ecoles Supérieures de Musique belges, la Honda Competition for Classical Music, a eu lieu ce dimanche 19 février 2017 au Conservatoire royal de Bruxelles.

Le lauréat est : Kamil Ben Hsaïn Lachiri, jeune baryton de 23 ans étudiant à l'IMEP (Institut supérieur de musique et de pédagogie de Namur).

En 2016 à l’initiative de Honda Benelux, les deux conservatoires bruxellois ont lancé un nouveau concours musical s’adressant aux étudiants des huit conservatoires belges, une première dans les annales musicales du pays.


La demi-finale de la « Honda Competition for Classical Music » a eu lieu le 16 novembre 2016 au Conservatoire royal de Bruxelles ainsi que la finale ce dimanche 19 février 2017.

Le mécène Honda Benelux a offert un montant de 16 000 euros : le premier prix de la « Honda Competition for Classical Music » est de 8 000 euros, le deuxième prix s’accompagne d’une récompense de 5 000 euros et le troisième lauréat a reçu 3 000 euros. Honda Benelux s’est engagé à soutenir financièrement ce concours pour une durée de trois ans.
Le concours, organisé ensemble par le Conservatoire royal de Bruxelles et le Koninklijk Conservatorium Brussel, School of Arts van de Erasmushogeschool Brussel, à l’initiative de la célèbre marque japonaise et de sa filiale Honda Benelux, s’adresse aux étudiants, en fin de cursus ou fraîchement diplômés, des  huit écoles supérieures participantes. C’est la première fois que ces établissements – le Conservatoire royal de Liège, l’Ecole Supérieure des Arts de Mons Arts², l’Institut supérieur de musique (IMEP) de Namur, le Koninklijk Conservatorium Gent, le Koninklijk Conservatorium Antwerpen, le Lemmens Instituut Leuven, le Conservatoire royal de Bruxelles et le Koninklijk Conservatorium Brussel, School of Arts van de Erasmushogeschool Brussel – participent à une telle initiative commune.

Monsieur André  de Groote a présidé le jury de cette première édition.
Le 16 novembre 2016, la grande salle de concert du Conservatoire royal de Bruxelles a accueilli les demi-finales, durant lesquelles les 16 candidats sélectionnés ont présenté une ou plusieurs œuvres de leur choix durant 30 minutes maximum.  Trois candidats ont été retenus : Maarten Vandenbemden (guitare - Koninklijk Conservatorium Brussel), Kelly Poukens (chant - LUCA - School of Arts of Leuven) ainsi que Kamil Ben Hsaïn Lachiri – (chant - IMEP Institut supérieur de musique et de pédagogie de Namur). Au cours de la finale ce dimanche 19 février, ces trois lauréats retenus par le jury ont joué ou chanté pendant 35 minutes un programme de leur choix.

Le deuxième prix, de 5000€, a été attribué à
Kelly Poukens - chant (LUCA - School of Arts of Leuven)

Le troisième prix, d'une valeur de 3000€, a été attribué à
Maarten Vandenbemden - guitare (Koninklijk Conservatorium Brussel)


A Liège, hip hop et orgue...

« HipOrgue » sur le grand orgue de la Salle Philharmonique

La rencontre de deux univers que tout semble opposer, c’est avec Serge Schoonbroodt et la Compagnie Irene K, le dimanche 5 mars à 16 heures.

Créé en 2013 à l’ORW, le spectacle « HipOrgue » conçu par l’organiste liégeois Serge Schoonbroodt concrétise la rencontre entre le « roi des instruments » et la danse urbaine. L’orgue y connaît une nouvelle jeunesse tandis que le hip-hop quitte la rue et pénètre dans un lieu chargé d’histoire.

Avec « HipOrgue », les musiques pour orgue seul de Bach, Vierne ou encore Arvo Pärt prennent un sens nouveau, rehaussé par le travail de la Compagnie Irene K. dont les chorégraphies sont en quête permanente de voies nouvelles. Le mariage parfait des Anciens et des Modernes, à découvrir dans sa version « 2.0 » sur l’orgue et la scène de la Salle Philharmonique de Liège, le dimanche 5 mars à 16 heures.

Cette rencontre improbable connait en effet une deuxième vie, quatre ans après sa création, avec « HipOrgue II » : des œuvres musicales nouvelles (dont une création de Serge Schoonbroodt) et la participation de la Compagnie Irene K. (installée à Eupen et Verviers) annoncent une symbiose plus aboutie encore de la danse et de la musique, qui s’éclairent mutuellement. Un spectacle fondé sur la rencontre : celle de deux expressions artistiques que tout oppose ; celle de générations et cultures différentes. 

vendredi 17 février 2017

A Liège, un récital exclusif en Belgique de la pianiste Momo Kodama

Invitée pour la première fois à Liège, la pianiste japonaise célèbre sa France d’adoption avec Debussy, Ravel et Chopin, au moment où elle publie un disque « Point and line » consacré aux études de Debussy et Hosokawa. Un récital exclusif en Belgique.

Photo Marco Borggreve
« La pianiste éclaire le moindre détail, sans pour autant bousculer le rythme. Là encore, il faut apprécier ce jeu renouvelé et d’une liberté confondante - quel bain de jouvence ! » (Classica). Momo Kodama est pour la première fois à la Salle Philharmonique de Liège le dimanche 26 février à 16 heures, dans le cadre de la série « Piano 5 étoiles », dans un programme savamment élaboré autour de ses compositeurs de prédilection : Chopin (avec une palette d’œuvres courtes aux formes diverses), Debussy (des extraits de ses Études) et Ravel (La Valse).

Née à Osaka, Momo Kodama a étudié la musique en Allemagne avant de s’installer en France où elle vit aujourd’hui. Disciple de Murray Perahia, András Schiff et Tatiana Nikolaïeva, elle nourrit une passion indéfectible pour la musique de Chopin. Maintes fois saluée pour son interprétation des compositeurs français, elle vient de publier un disque intitulé « Point and line » (ECM Records) qui mêle intimement les 12 Études de Debussy et les 6 Études de l’un de ses compositeurs japonais de prédilection, Toshio Hosokawa.

Sur le choix des œuvres, Momo Kodama confie :

« Construire un programme est toujours quelque chose d’à la fois très compliqué, passionnant, et extrêmement important. Le point de départ de ce récital était les études de Debussy, que j’ai enregistrées récemment et dont j’ai choisi quatre extraits variés. Debussy, bien sûr, a été influencé par les études de Chopin. Et Chopin est un grand poète du piano, qui me tient beaucoup à cœur. Je lui ai donc consacré toute la première partie de ce récital, mais avec des œuvres courtes, comme les Mazurkas (courtes mais très complexes !), des Scherzos, et plusieurs formes différentes, comme cette Fantaisie-Impromptu ou les deux Valses opus 69 qui ouvrent la seconde partie du récital.
Enfin, je termine avec La Valse de Ravel, dont le premier abord très joyeux et inspiré par les valses viennoises, ne cache pas longtemps le caractère tragique : l’influence de la Première Guerre mondiale qui marqua sans doute beaucoup Ravel, nous est sans cesse rappelée. À la fin, c’est le grand effondrement. »


mercredi 15 février 2017

A Liège Namur, Ottignies et Huy, neuf slameurs de la Zone invités de l'OPRL


ça slame à L’orchestre

Neuf jeunes slameurs de « La Zone » (Liège) ont écrit des textes sur des œuvres symphoniques de Beethoven, Bach ou encore Ravel. Ils les interprètent sur scène, accompagnés par l’OPRL, pour plusieurs centaines d’élèves du secondaire.

Susciter des rencontres

Entre une scène accueillant des musiciens d'orchestre et une scène slam, il n'y a qu'un pas. Ce pas, franchi par l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège et par neuf slameurs de l’asbl « La Zone » (nommés Skash, Christiane Dunia, Lisette Lombé, Vol-au-vent, Nestor, Ami Terrien, Josh, NK et Simon Raket), permet à la musique classique et à la poésie d'aujourd'hui de se rencontrer. Du 21 au 24 février prochains, sept concerts scolaires sont proposés à environ 2.000 élèves d’écoles secondaires, à Ottignies, au Centre Culturel de Namur (Les Abattoirs), à Huy (pour l’ensemble des écoles provinciales liégeoises) et à la Salle Philharmonique de Liège.

Chacun des slameurs de « La Zone » a choisi, parmi une liste de « tubes » du répertoire symphonique proposés par l’OPRL, une œuvre, qui leur a inspiré un texte, un rythme, des rimes. La rencontre de ces œuvres (de Bach, Mozart, Beethoven ou encore Ravel) et de leurs textes est porteuse de messages forts, en connexion avec le sens de la musique. Pour les concerts, ces slameurs vivront l’expérience rare de se produire avec l’OPRL, en formation de 40 musiciens, dirigés par Sébastien Lemaire.

Impliquer les élèves

Plusieurs connexions ont été voulues par l’OPRL et « La Zone » de façon à offrir une dimension participative à ce projet inédit. Ainsi, tous les élèves de première secondaire de l’enseignement provincial liégeois seront invités, s’ils le souhaitent, à intégrer des ateliers d’écriture dans le cadre de leur école et avec les slameurs. Une vaste dynamique dans laquelle l’enseignement provincial implique ses professeurs de musique et de français et qui débouchera sur des prestations avec l’OPRL en novembre prochain. Cette dimension participative a d’ores et déjà pris forme à Namur, en collaboration avec le Centre Culturel de Namur et le slameur Maky : les élèves qui assisteront à la séance du 24 février ont réalisé leurs propres textes, qu’ils pourront eux aussi porter sur la scène aux côtés de l’OPRL.


mardi 7 février 2017

A Bruxelles, honneur à Montréal à la Foire du Livre 2017

MONTRÉAL invitée d’honneur
de la Foire du Livre de Bruxelles 2017
70 auteurs et éditeurs québécois présents au stand de Québec Édition
 La Ville de Montréal sera l’invitée d’honneur de la prochaine Foire du Livre de Bruxelles, du 9 au 13 mars à Tour & Taxis. À cette occasion, la Foire du Livre de Bruxelles invite une quarantaine d’auteurs québécois, parmi lesquels on retrouve des écrivains de renommée internationale comme Dany Laferrière, Kim Thúy et Larry Tremblay, mais aussi de jeunes auteurs qui jouissent déjà d’une agréable reconnaissance de la part du public et des critiques au Québec.
La Foire du Livre a souhaité mettre Montréal à l’honneur à l’occasion du 375e anniversaire de la ville et mettre les projecteurs sur  la diversité culturelle qui la caractérise. Celle-ci sera reflétée dans la grande variété de genres littéraires programmés, du roman à la poésie, en passant par la littérature jeunesse ou encore historique.
Dans le domaine de la fiction romanesque, plusieurs auteurs invités posent un regard sur la métropole. Avec Ce qu’il reste de moi, Monique Proulx a écrit le grand roman de Montréal. Remontant aux origines de la ville, elle raconte le rêve insensé qui lui a donné naissance. Quant à Kim Thúy, elle situe son dernier roman Vi à la fin de la Guerre du Vietnam, évoquant le destin d’une famille de possédants contrainte à la fuite dans un bateau de fortune, vers un destin incertain à Montréal.
La Foire du livre accueillera de nouveau Dany Laferrière, le premier écrivain québécois et haïtien élu à l’Académie française. Autre auteur à succès, Éric Dupont présentera son roman maintes fois primé La fiancée américaine. Larry Tremblay, écrivain prolifique doublé d’un acteur/metteur en scène, viendra parler de L’impureté, un roman miroir qui traite du rapport entre fiction et réalité.
L’événement sera également l’occasion de découvrir des premiers romans, tels que Le plongeur  de Stéphane Larue, ou 117 Nord de Virginie Blanchette.
L’histoire de la ville ne sera pas en reste : pour Traces de l’Histoire de Montréal, Paul-André Linteau revisite les traces de son passé, encore présentes dans l’espace urbain et dans la mémoire collective. Dans Les Montréalais, le journaliste Jean François Nadeau offre une sorte d’album de famille, pour lequel il a rassemblé des images, souvent inédites ou peu connues, allant des débuts de la photographie jusqu'au milieu des années ’70. Dans un registre plus gastronomique, Champagnes : guide et révélations de Guénaël Revel, Montréalais d’adoption depuis 20 ans, révèle des secrets bien gardés de l’industrie du champagne.
Un thé dans la toundra / Nipishapui nete mushuat de la poétesse Joséphine Bacon confirme son talent de passeuse de la culture innue, nous faisant respirer la terre et fouler les grands espaces de la toundra. Joël Des Rosiers vient présenter Chaux, un long poème lumineux comme la mer, mystérieux comme le cœur des pierres à chaux.
Du côté des jeunes lecteurs, de nombreux auteurs seront présents dont Élise Gravel vient signer N’importe quoi !, une plongée dans son carnet de croquis, qui permet de découvrir ce à quoi pense ou rêve l’auteure-illustratrice lorsqu’elle ne travaille pas sur un livre. Dominique Demers, connue pour ses nombreux ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse, sera également présente.
Les stands des éditions La Pastèque et Kennes présenteront eux aussi de nombreux auteurs jeunesse et illustrateurs québécois, comme Pascal Blanchet qui propose En voiture !, promenant son lecteur de Montréal à Los Angeles.
La littérature policière sera également représentée, par Jean-Jacques Pelletier qui viendra présenter Bain de sang, ainsi que par Patrick Senécal, précédé par sa réputation d’auteur noir, très noir, viendra signer son dernier opus, L’Autre Reflet.
La Foire du Livre sera l’occasion pour ces auteurs de donner de nombreuses séances de dédicaces ainsi que de participer aux animations sur les diverses scènes de l’événement.

lundi 6 février 2017

Au Mac's - Grand Hornu, deux artistes américains exposent

Du 19 février au 21 mai 2017, au Mac's (Grand Hornu), expositions consacrées aux artistes américains LaToya Ruby Frazier et Lewis Baltz.

LaToya Ruby Frazier, figure incontournable de la photographie contemporaine, a été invitée par le musée à participer à une résidence de trois semaines au coeur du Borinage. Durant son séjour, elle s'est penchée sur l'histoire de notre région et de l'industrie du charbonnage en rencontrant d'anciens mineurs et leurs familles. Le résultat de cette résidence est une oeuvre monumentale d'une intensité exceptionnelle qui prendra la forme de portraits de familles du Borinage et qui sera mise en dialogue avec des séries plus anciennes consacrées au déclin industriel de sa ville natale (Braddock, dans la région de la Rust Belt).

Lewis Baltz, Sites of Technology
En hommage à l'artiste américain Lewis Baltz (1945-2014), pionnier de la photographie conceptuelle, le musée présente une vingtaine de grandes photographies couleur extraites de la série Sites of Technology dénonçant les travers d'une société technoscientifique où l'invisible règne en maître. L'ensemble résonne également comme un écho lointain du site technologique que fut le Grand-Hornu à l'époque des charbonnages.

jeudi 2 février 2017

A Liège, Vangelo de Pippo

A l'Opéra Royal de Wallonie (Liège), découvrez Vangelo de Pippo Delbono, avec musique live par l'orchestre et le choeur de l'ORW, le samedi 18 février à 20:00 et le dimanche 19 février à 16:00.
Sur le thème des évangiles, Pippo Delbono décline ses réflexions sur la religion, l'individu, les souffrances et les joies, avec humour et tendresse. Vangelo, c'est à la fois un journal intime, un requiem pour sa mère - fervente catholique -, une sarabande noire et une ode à la vie. Portés par l'orchestre et le choeur de l'Opéra, Delbono et ses habituels personnages étranges nous invitent à une communion rythmée et entrainante, empreinte d'émotion.

Musica e basta ! nous chante Pippo.

De la musique et rien d'autre, serait-ce finalement cela le paradis ?

Un spectacle de et avec Pippo Delbono
Images et film Pippo Delbono
Musique Enzo Avitabile
Et avec Gianluca Ballarè, Bobò, Margherita Clemente, Ilaria Distante, Simone Goggiano, Mario Intruglio, Nelson Lariccia, Gianni Parenti, Alma Prica, Pepe Robledo, Grazia Spinella, Nina Violi´c, Safi Zakria, Mirta Zec<caron>evic´
Avec la participation dans le film des réfugiés du centre d'accueil Piam d'Asti

A Liège, l'OPRL joue Moussorgski mais pas que...

Le chef-d’œuvre de Moussorgski, orchestré par Ravel, est l’occasion de découvrir le chef hongrois Gergely Madaras, les 17 et 18 février à Liège, et la dessinatrice sur sable Marina Sosnina (le 18).  Mais pas seulement !


En 1874, Moussorgski compose pour le piano ses Tableaux d’une exposition, promenade en musique à travers une collection d’art, aux tableaux plus pittoresques les uns que les autres. Ravel les orchestre en 1922 : il en souligne la modernité éblouissante à travers l’écriture pour grand orchestre. L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dirigé par le jeune chef Gergely Madaras, met cette œuvre au cœur de ses concerts à la Salle Philharmonique, le vendredi 17 février à 20 heures et le samedi 18 février à 16 heures (dans le cadre des Samedis en famille).

LE VENDREDI 17 février (20h) : une première partie 100% hongroise

En première partie du concert du vendredi 17 février, l’OPRL invite le violoniste hongrois Kristóf Baráti (38 ans) dans le Premier Concerto pour violon (1915) de son compatriote Ernö Dohnányi : une œuvre aux accents romantiques, composée dans une Hongrie ayant pris entre-temps, avec Kodály et Bartók, les chemins de la modernité.

SAMEDI 18 février (16h) : UN « SAMEDI EN FAMILLE »… sur sable

Pour découvrir la musique des Tableaux d’une exposition avec les enfants (de plus de 8 ans), le « Samedi en famille » propose au public de découvrir, sur l’écran qui surplombe l’orchestre, le travail simultané de la dessinatrice sur sable Marina Sosnina.  Pour visualiser la poésie du « ballet des poussins dans leurs coques » ou encore l’humour de « la cabane sur des pattes de poule », rien de tel que son imaginaire enchanteur et la fabuleuse dextérité de ses mains, qui tracent, dans les sillons du sable, des dessins de toute beauté. La présentation de l’œuvre est assurée, en parallèle, par Vincent Delbushaye (Musiq’3). 

« Rencontre avec… » Gergely Madaras

Le mercredi 15 février, à 18h30,  Stéphane Dado donne rendez-vous en toute simplicité au jeune chef hongrois Gergely Madaras (également flûtiste et compositeur). Né en 1984, il assure depuis 2013 la direction musicale de l’Orchestre Dijon Bourgogne ; depuis 2014, il est également Chef principal du Savaria Symphony Orchestra (Hongrie).